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[T&G] Métier d'art : la Maroquinerie Traditional Geocache

Hidden : 3/30/2023
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


 Cette géocache fait partie du projet [Terroir & Géocaching] dont le but est de mettre en valeur les produits du terroir, les recettes traditionnelles et spécialités culinaires ou artisanales du terroir. Plus d’informations sur le site internet du projet : https://terroir-geocaching.com “

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la MAROQUINERIE

   La maroquinerie, c'est la confection de sacs, de portefeuilles, de porte-monnaie, ceintures, bijoux, etc.. à base de cuir. Le mot maroquinerie est un terme issu du mot Maroc, le pays où est apparu la première fois le travail et le tannage du cuir essentiellement à Fès.
     Les objets de maroquinerie sont créés avec des cuirs multiples. On distingue les peaux classiques : le Box (ou cuir de veau), le cuir de bœuf ou de vache, le cordovan (ou cuir de chevreau originellement, maintenant cuir de cheval) et les peaux exotiques: de mammifères (éléphant, buffle, autruche, etc...), de reptiles (crocodile, serpent, etc...) et de poissons (galuchat, requin, raie, etc...).

HISTOIRE DE LA MAROQUINERIE.
     Depuis les débuts de l'Humanité, la peau animale est présente. Mais il a fallu attendre que les Hommes acquièrent les techniques de traitement du cuir pour parvenir à la mise en place d'objets en cuir. Dès l'Egypte antique, de petits objets en cuir entrent dans le quotidien : harnais, instruments de musique, outres, souliers, etc... Quant à la Grèce antique, pour sa part, l'habillement en cuir des cavaliers, s'accompagne également de protections telles que des jambières ou des épaulières en peau. On voit également apparaître, pour compléter la tenue de cuir des Romains, des gants de boxe fabriqués avec des lanières de cuir pour les combats.
      La technique du cuir a été transmise par les marocains à l'Europe à travers l'Andalousie avec le cuir de Cordoue (d'où dérive le mot  cordonnier). La création de nouvelles industries apparaissent dans les villes de l'Europe du Sud. En 1180, grâce à la nouvelle clientèle bourgeoise, le travail des peaux et des cuir se développe. L'industrie du cuir connaît donc un essor considérable, surtout à la ville de Pise en Italie. Les métiers du cuir se sont peu à peu transformés en « art du cuir » au fil des années ; et certaines villes ont maintenu cette prédominance jusqu'à la fin du Moyen Âge. Ainsi, il devient alors de bon goût de décorer ses coffres de cuir, et ce, de par le monde.
     Dans les années qui ont suivi cet essor, le cuir redevint synonyme de mauvais goût et de ruralité que l'on associait aux paysans. Les pèlerins de St Jacques de Compostelle attachaient à leur ceinture une aumonière en cuir associée à la mendicité. Vers les années 1260, les besoins et modes des bourgeois évoluèrent vers une nouvelle tendance : la fourrure et la laine. À la Renaissance, le cuir illustre à nouveau un certain art de vivre, l’atmosphère même du confort et du luxe.
     Le XVIIIe siècle connaît un développement considérable des objets de luxe, en passant du coffret à la malle, par le portefeuille, mais également que ce soit pour coudre, écrire en maroquin estampé, doré, ou en galuchat. Comme pour de nombreux matériaux, le cuir passe dans les mains des industriels. Mais le terme « maroquinerie » n'apparaît qu'avec la création du portefeuille vers 1835, et deviendra par la suite une importante industrie. Le terme recouvre alors rapidement une foule d'objets de petites taille.
     C'est avec la mode révolutionnaire que le terme sac à main apparaît au xxe siècle. Les artisans de l'Art nouveau vont faire du cuir un support privilégié pour des créations en tout genre : portefeuilles, sacs, reliures ornés de motifs floraux et animaliers. Dans les années 1920, le cuir est abondamment utilisé pour le mobilier. Mais l'artisanat décline progressivement à la suite de la crise financière, à la mécanisation intensive et à l'invention du cuir synthétique en 1942 par Dupont de Nemours.

RECONNU METIER D'ART :
     La maroquinerie du XXIème siècle s’inscrit en totale continuité avec celle du siècle précédent. Issue d’un savoir-faire reconnu, sa renommée se confond avec la représentation internationale que s’est forgée l’élégance à la française, qui allie le raffinement à l’équilibre subtil entre style, matières et finitions parfaites. Le sac à main en particulier, objet très ancien mais accessoire de mode récent, symbolise aujourd’hui l’emblème incontournable de la femme dans la société. Le monde du luxe ne s’y est pas trompé et de grandes maisons ont su lui insuffler un vent de renouveau, d’élégance et d’originalité, relayé par des personnalités comme Lady Diana, Brigitte Bardot ou Isabelle Adjani.
     Si des maisons fondées depuis des décennies et ayant pignon sur rue s’imposent grâce à leur savoir-faire, leur exigence absolue et la qualité de leurs créations, une nouvelle génération d’artisans d’art talentueux travaillent avec passion dans le secret de leurs ateliers. La spécificité de l’artisan d’art maroquinier s’inscrit dans la réalisation de pièces uniques, sur mesure ou en très petites séries. Son métier conjugue précision, rigueur, technique, mais également sensibilité esthétique, créativité et fantaisie. Les articles façonnés constituent des objets de valeur, tant par le savoir-faire nécessaire à leur réalisation que par la noblesse du matériau utilisé. A l’articulation d’une chaine de transmission entre savoir-faire d’hier et innovation contemporaine, ils sont conçus par des artisans d’art passionnés pour se transmettre de génération en génération.

Additional Hints (Decrypt)

Havdhrzrag freivpr q'hetrapr !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)