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La crue du Garon, qui a eu lieu le 2 décembre 2003, elle a laissé une marque indélébile dans les mémoires des habitants des 27 communes de la région touchées par l'événement. Avec un débit de 90 mètres cubes par seconde et 160 mm de pluie enregistrés en 48 heures, les eaux du Garon sont sorties de leur lit, provoquant des inondations importantes qui ont causé de nombreux dégâts matériels et mis en danger la vie de nombreuses personnes.
Face à cette catastrophe, les élus locaux ont décidé de travailler ensemble pour réduire les risques d'inondation dans la région. Cela a donné naissance au Contrat de rivière du Garon, qui a mis en place des mesures pour protéger les personnes et les biens contre les crues. Des travaux d'un montant de 5,5 millions d'euros ont été réalisés sur les communes les plus touchées pour la mise en place d'aménagements contre les crues.
Ces travaux ont consisté en la réalisation de murets renforcés par un enrochement en pied de berge, d'effacement et de reconstruction de ponts dans l'axe de la rivière afin de faciliter l'écoulement des eaux. L'objectif de ces travaux est de supprimer les débordements jusqu'à des crues dites trentennales. Ainsi, les habitants de la région peuvent être plus sereins lors de périodes de fortes pluies.
En outre, une loi a été votée pour maintenir la qualité de l'eau de la nappe du Garon en interdisant l'utilisation de produits phytosanitaires pour l'entretien des espaces verts publics à partir de 2022. Les jardiniers amateurs et les collectivités sont invités à suivre un guide de jardinage sans pesticide mis à disposition par le SMAGGA pour aider à respecter cette loi.
Grâce à ces mesures, les habitants de la région sont mieux protégés contre les risques d'inondation et peuvent profiter d'un environnement plus sain. La crue du Garon a ainsi été un catalyseur pour des actions de prévention et de protection de l'environnement dans la région.
L'outil recommandé pour sortir le logbook est une pince à épiler ou un outil similaire.