![](https://img.geocaching.com:443/55e3ba6f-0eb5-4dcc-85fd-87939e8879c9.jpg)
![](https://img.geocaching.com:443/400989fd-b6ff-4a6c-842c-cdaa2ddcd9e4.jpg)
Les croix de chemin se sont développées depuis le Moyen Age et sont destinées à christianiser un lieu. De formes, de tailles et de matières variées (bois, granit, aujourd'hui en fonte , fer forgé ou ciment) elles agrémentent aussi bien les bourgs et les hameaux que les routes de campagne et symbolisent l'acte de foi de la communauté. Elles se multiplient à partir de 1095, date à laquelle le droit d'asile est étendu aux croix de chemins qui ont alors un double rôle de guide et de protection. Parfois elles ont été érigées par une famille aisée qui voulait à la fois affirmer sa foi, protéger les siens, obtenir une faveur ou en signe de reconnaissance pour une faveur obtenue. Y est gravé alors le nom de la famille commanditaire. Lorsque la croix est érigée elle est bénie. On y faisait des processions, mais lorsqu'elles étaient trop éloignées du bourg, les manifestations étaient plus humbles : les bergères allant aux champs accrochaient au fût de la croix un rameau de genêt ou déposaient un bouquet de fleurs. Les bergères ont disparu, mais certaines croix sont toujours fleuries et certains hameaux sont très attachés à leur croix et l'entretiennent encore.
Celle-ci est non loin d'un village connu en Alsace grâce à l'abbatiale Saint-Arbogast implantée par le premier évêque de Strasbourg.