Après la Révolution, dans un souci d'hygiène, les lavoirs se généralisent en France. Le début du XIXe siècle sera l'âge d'or des lavoirs publics.
Construits sur un lieu de résurgence d'une source ou au fil de l'eau, ils sont financés par la commune et ils célèbrent l'accès égalitaire à l'un des plus précieux biens naturels : l'eau.
Le lavoir, lieu de vie, d'échange, de solidarité est aussi le « parlement des femmes sorte de double du café du village
pour les hommes
La lessive:
Après avoir trempé dans un cuvier, le linge était transporté mouillé sur une brouette, savonné sur la pierre du lavoir puis
frappé à l'aide d'un battoir en bois et longuement rincé à l'eau pure. La lessive n'était pas toujours assurée par la maîtresse de maison, on faisait parfois appel à des lavandières souvent des femmes jeunes et en principe sans mari.