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92-vintage cinéma-L 'Affaire Dominici Mystery Cache

Hidden : 2/1/2023
Difficulty:
3.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


L'affaire Dominici est une affaire criminelle survenue en France au milieu du xxe siècle, qui a donné lieu à des contre-enquêtes détaillées, emblématiques du journalisme d'investigation.

 Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, trois Anglais, Sir Jack Drummond, scientifique de 61 ans, son épouse Anne Wilbraham, 45 ans, et leur fille de 10 ans, Elizabeth, sont assassinés près de leur voiture à proximité de La Grand'Terre, la ferme de la famille Dominici, sur la commune de Lurs dans les Basses-Alpes (actuelles Alpes-de-Haute-Provence). Le patriarche Gaston Dominici a été accusé du triple meurtre et condamné à mort en 1954. En 1957, le président René Coty a commué la peine capitale et le 14 juillet 1960, le général de Gaulle a gracié et libéré Gaston Dominici. L'affaire fut suivie par de nombreux journalistes, tant français qu'étrangers. 

Le fait que l'accusé parlait provençal et connaissait peu le français encourage pour certains la thèse de l'erreur judiciaire, d'autant que ses dépositions et prétendus aveux ont été rédigés en français alors qu'il répondait aux questions en provençal et ne pouvait pas vérifier les propos qu'on lui attribuait.
Gaston Dominici : né le 22 janvier 1877 à Digne-les-Bains et d'origine italienne, il est le fils illégitime d'une blanchisseuse. Il épouse Marie Germain dite « la Sardine » (1879-1974) en octobre 1903.

Gustave Dominici : considéré comme le fils favori de Gaston. Il est né le 15 août 1919 à Digne-les-Bains, vit à la Grand'Terre avec ses parents, son épouse Yvette et leur fils Alain, âgé de dix mois. Il est agriculteur et maçon. Il décèdera en 1996.
Yvette Dominici née Barth : née en 1932, elle se marie avec Gustave Dominici en janvier 1950. Vivant à la Grand'Terre avec son mari et sa belle-famille, elle a toujours entretenu une bonne relation avec Gaston Dominici.
Clovis Dominici : né le 25 juin 1905 à Brunet, Clovis Dominici est le fils ainé de Gaston Dominici. Peu apprécié et délaissé par son père avec lequel il n'est pas en bons termes, il reste néanmoins proche de son frère cadet Gustave et de sa belle-sœur Yvette. 

Roger Perrin : surnommé " Zézé ", il est le fils de Germaine Dominici, le petit-fils de Gaston et le neveu de Gustave et Clovis. Il est âgé de 17 ans au moment du triple meurtre.
Edmond Sébeille : entré dans la police en 1930 et d'abord affecté à Montpellier. Edmond Sébeille (1908-1988) sera ensuite envoyé à Paris pour travailler à la Direction de la police judiciaire à la Sureté Nationale. Après la guerre, il devient commissaire à Aix avant d'être détaché à la 9e brigade mobile de Marseille (SRPJ). Il décèdera le 25 janvier 1988.
Borne kilométrique 32 de la RN 96 (actuellement RD 4096), est le point précis en face duquel se sont arrêtés les Drummond. L’originale a disparu.


Au soir du 4 août 1952, alors qu'ils sont en vacances en France avec leur voiture, une Hillman vert amande immatriculée NNK 686, les Drummond font une étape au bord de la route nationale 96 (43° 58′ 35″ N, 5° 54′ 32″ E). Ils sont à 165 mètres de La Grand'Terre, une ferme modeste malgré son nom (43° 58′ 30″ N, 5° 54′ 28″ E). Elle est située sur le territoire de la commune de Lurs dans les Basses-Alpes (aujourd’hui Alpes-de-Haute-Provence). L'emplacement est situé en face d'une borne kilométrique, le kilomètre 32, indiquant d'une part que Peyruis est distant de 6 km au nord, d'autre part que La Brillanne se trouve à 6 km au sud. Un large chemin empierré permet de descendre jusqu'aux rives de la Durance.

Un pont (43° 58′ 34″ N, 5° 54′ 33″ E) enjambe la voie ferrée à 60 m de la route. Un sentier serpente de part et d'autre de la voie ferrée et de la pente de la Durance.
Le canal dont l’eau provoque l’éboulement sur la voie ferrée est actuellement envahi par la végétation. Le soir du 4 août, la famille Dominici s'est réunie dans la ferme avec des voisins pour célébrer la fin des moissons , plusieurs membres des Dominici ont fait la navette entre la ferme et leur champ, croisant ainsi à plusieurs reprises les Drummond. 

En effet, la famille Dominici irrigue son champ de luzerne avec l’eau du canal de Manosque, en surplomb de la voie ferrée. Mais Marie « la Sardine » a oublié de refermer la martelière (vanne d'irrigation), entraînant un éboulement (43° 58′ 36″ N, 5° 54′ 34″ E) du ballast , aussi différents membres des Dominici viennent vérifier que l'éboulement ne vient pas obstruer la voie ferrée, la SNCF pouvant leur demander des dédommagements en cas contraire. Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, six ou sept coups de feu sont tirés à 1 h 10. Passant à 4 h 30 sur les lieux du crime, le camionneur Marceau Blanc remarque un lit de camp devant l'automobile de marque Hillman de la famille Drummond, ainsi qu'une couverture ou une toile qui masque les vitres droites et le pare-brise de la voiture.

 À 4 h 50, passant à son tour, Joseph Moynier ne voit rien de cela. À 5 h 20, Jean Hébrard aperçoit un lit de camp dressé contre la voiture. Les lieux du crime sont en constante évolution, ce qui semble contredire la thèse de l'intervention brève d'un commando extérieur venu exécuter un contrat.
Gustave Dominici déclare s'être levé à 5 h 30 et n'avoir découvert que le cadavre de la petite Elizabeth Drummond (43° 58′ 34″ N, 5° 54′ 35″ E) vers 5 h 45, le crâne fracassé à coups de crosse de carabine, à 77 mètres de la voiture sur la pente menant à la Durance. Le cadavre de la mère, Anne Drummond, gît près de la voiture (43° 58′ 35″ N, 5° 54′ 32″ E).Celui du père, Jack Drummond, de l'autre côté de la route (43° 58′ 36″ N, 5° 54′ 31″ E). Le couple ayant été abattu à coups de carabine. Vers 6 h, Gustave interpelle le motard Jean-Marie Olivier qui part à son travail et le délègue pour avertir les gendarmes d'Oraison de sa découverte. Alors qu'il possède lui-même une moto, il préfère donc faire appel à un passant pour prévenir la gendarmerie.

Vers 6 h 30, venant de Peyruis, Faustin Roure dépasse à vélomoteur Clovis Dominici et son beau-frère Marcel Boyer sur leurs bicyclettes. Il se rend directement au pont de la voie ferrée pour constater l'état d'un éboulement sur celle-ci, que Gustave lui a signalé la veille, en se déplaçant chez lui vers 21 h14. Au même instant, les deux beaux-frères qui se sont arrêtés à La Grand'Terre apprennent par Gustave que des coups de feu ont retenti vers une heure du matin et qu'il a découvert le cadavre d'une fillette sur la pente menant à la Durance. Les deux hommes se précipitent vers l'endroit et rencontrent F. Roure qui remonte de la tranchée de la voie ferrée. À 15 m de la sortie du pont, ils découvrent le corps de la petite Elizabeth et M. Boyer remarque que Clovis semble connaître la position exacte du petit cadavre et empêche ses compagnons d'approcher au plus près. En revenant sur la route, les trois hommes découvrent les corps des parents ; la mère, sur le dos, entièrement recouverte d'une couverture est en parallèle à gauche de la voiture , son mari gît sur le dos, recouvert d'un lit de camp, de l'autre côté de la route.

 


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