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Le Pont Transbordeur Traditional Geocache

Hidden : 3/9/2023
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Tout au long du XIXe siècle, la traversée du Vieux-Port ne pouvait se faire qu’avec l’aide de passeurs qui, pour quelques sous, amenaient les passagers d’une rive à l’autre à la rame sur de petites embarcations. Puis en 1880 apparut le très populaire « ferry-boat » qui se présenta comme un concurrent sérieux des petits passeurs.

Mais à la fin du XIXe siècle, le quartier du Vieux Port qui était très actif avec ses entrepôts, ateliers, fabriques, huileries, savonneries etc... connaissait en permanence de nombreux encombrements. La circulation hippomobile y devenait de plus en plus difficile, voire impraticables certains jours; le charroi était très dense, il fallait souvent plus d’une heure pour aller d’un fort à l’autre.

L’ingénieur Ferdinand Arnodin propose un projet de pont transbordeur en juin 1899 au ministère des Travaux publics. Le pont est déclaré d'utilité publique le 8 mars 1902. Une concession de 75 ans est accordée au constructeur en contrepartie de la prise en charge des frais de construction.

Le pont à transbordeur de Marseille était du type « à contrepoids et articulations » invention mise au point par Ferdinand Arnodin. Ce qui signifie qu’il était conçu pour résister à l’action non négligeable du vent en ne lui offrant aucune prise, tout en absorbant les mouvements de la nacelle et de sa charge.. Il fut construit en dix-neuf mois pour relier les quais du Port et de Rive Neuve. Il fut inauguré le 15 décembre 1905.

Le transbordeur est composé de deux pylônes de 86,60 mètres de haut et de 240 tonnes chacun. À 52 mètres au-dessus de la mer, le tablier de 239 mètres relie les deux pylônes. La nacelle pouvait transporter 1 véhicule et 200 passagers, elle reliait les deux rives (290 mètres) en 1min 30s par beau temps et jusqu'à 2min 30s par grand vent.

 

A l’intérieur de chaque pylône Nord et Sud, se trouvait un escalier de 250 marches qui donnait accès aux visiteurs sur le tablier, où deux passerelles permettaient de circuler d’un bout à l’autre de l’ouvrage. Pour les amateurs de sensations fortes, une étroite plate-forme supérieure à 74 mètres au-dessus du niveau de la mer entre les 2 pylônes Nord était accessible par un escalier hélicoïdal dit en « cage d’écureuil ».

 

Afin d’assurer la stabilité de l’ouvrage, les pylônes reposaient sur quatre embases en pierre de Cassis, maçonnées et enfoncées dans la mer ; donc deux par rives, espacées de 20 mètres chacune.


(A ce jour les restes de ces piliers d’où s’élançaient les pylônes sont visibles sur l’île du Frioul au large de Marseille ou après démontage et transport ils ont été réinstallées et reconvertis en bancs publics.)

 

 

Le 16 octobre 1908, Monsieur R. obtenait l’autorisation d’utiliser le kiosque déjà construit sur le tablier côté fort Saint Jean contre le local de la sécurité, pour y exploiter un point de vente de souvenirs et une buvette qui fut rapidement transformée en buffet restaurant. Cet établissement pouvait servir plusieurs dizaines de couverts. Il était renommé pour ses spécialités de bouillabaisse et de langouste à l’américaine. Dans les années 1930, il ne servait plus que de décor, faute de moyens pour assurer son entretien.

 

 

On constate donc que 20 ans après sa construction, le pont à transbordeur de Marseille avait durant la guerre manqué d’entretien, souffert de la pénurie de matériaux et avait subi des attaques dues aux intempéries. Si l’on ajoute à cette situation l’incendie de la machinerie remplacée par des moteurs moins puissants, la mise hors circuit de l’ascenseur et le développement du parc automobile, on comprend mieux l’entrée dans cette période de décadence qui, à terme, allait lui être fatale.

 

Lorsque la guerre éclata, le ministère de l'armement projeta d'utiliser les 1170 tonnes de ferraille du pont pour les besoins de la défense nationale. L'armistice y mit un terme puis le 24 décembre 1943, en application avec la loi sur la mobilisation des métaux, un arrêté de réquisition fut pris par le ministre de la production industrielle. Finalement ce sont les sapeurs des troupes d’occupations qui, à la veille de la libération de Marseille, et pour des raisons stratégiques (ils ne voulaient pas que le Vieux Port puisse être utilisé à des fins militaires), détruiront son pont à transbordeur dans la nuit du 22 août 1944 à l’aide de charges explosives. Mais ce furent les troupes Allemandes qui s'en chargèrent le 22 août 1944, en vue d'obstruer la passe du vieux port, elles placèrent une charge explosive à la poudrière du fort Saint Jean, mais par manque d'explosifs, seulement la moitié du pont s’écroula.

Le reste s’écroule le 1er septembre 1945, à la suite de la mise à feu de 400 kg d’explosifs.

 

Pour voir une vidéo de la fin du pont, cliquez-ici :

 

Bon Géocaching !

Et soyez discret pour la survie de la cache

 


Sources
http://ponttransbmarseil.free.fr/intro/index.php  
https://tourisme-marseille.com/fiche/le-pont-transbordeur-du-vieux-port-de-marseille-nouveau-projet-et-vestiges/

 

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)