L’association « Les Amis(es) du château de Pouilly » vous propose cette série de caches pour vous faire découvrir les faits qui ont marqué l’histoire de ces lieux.
L’association œuvre pour sauvegarder, restaurer, entretenir et faire vivre le château, propriété de la ville de Dijon, en tant que lieu culturel, artistique et muséographique.
Vous trouverez plus d’informations dans l’ouvrage édité par l’association « Pouilly – UN DOMAINE AUX PORTES DE DIJON – du moyen âge à nos jours », ouvrage disponible (10€) au siège de l’association :
Les Amis-es du Château de Pouilly , 18A, avenue de Langres – 21000 DIJON
Courriel : lesamisduchateaudepouilly@gmail.com
Facebook : amischateaudepouilly
Vous êtes dans le domaine de Pouilly. Citée dès 822, l’exploitation agricole initiale est transformée en maison forte par le premier seigneur du fief de Pouilly entre 1102 et 1112, Hugo de Puili, vassal des seigneurs de Magny sur Tille. Elle est composée à l’époque d’une tour fortifiée avec étage, entourée d’une muraille percée d’une porte, précédée d’un fossé défensif avec pont-levis (on perçoit encore le tracé des douves - voir photo dans la galerie). A proximité, quelques maisons, un colombier (encore présent), une étable, des pâturages, un meix (habitation rurale avec dépendances), un jardin, un verger, une grange.
La maison forte subsistera jusqu’au début du XVIIIème .
C’est Jean IV Bouhier (1673 – 1746) membre la grande famille dijonnaise, président à mortier de la grand’chambre au parlement de Dijon, qui fait construire à partir de 1704 la maison seigneuriale actuelle avec ses dépendances.
Le domaine reste jusqu’au début des « trente glorieuses » (1945 - 1975) à l’écart de la ville
Guerre de 1870 – 1871 - troisième bataille de Dijon, du 21 au 23 janvier 1871 :
Extrait de « Pouilly – UN DOMAINE AUX PORTES DE DIJON – du moyen âge à nos jours » : « le 23 janvier 1871, … les troupes allemandes avancent par le nord, … un peu à l’écart de cette route se trouve le château de pouilly, où stationnent des soldats français, des gardes mobiles. Les Badois bombardent la position .. passent à l’attaque. Sous le nombre, les français reculent sauf neuf soldats qui résistent dans le château. Le château est incendié...Après la guerre, les français accuseront les Badois d’avoir jeté vivant un prisonnier blessé, le franc-tireur FONTAINE, dans le brasier. »
Nous sommes à proximité du lieu où les Garibaldiens, le 23 janvier 1871, obtinrent une des rares victoires de la France contre l’Allemagne pendant cette guerre.