Le peuple des cascades sacrées
Les Shuars sont une tribu indigène située dans le sud-ouest de la forêt amazonienne, dans la région de l'Équateur et une partie du Pérou. Ils sont aussi appelés les défenseurs de la nature. Les Shuars ont réussi à résister au domaine de l'Empire Inca et la domination espagnole. À l'heure actuelle, ils luttent contre l'occidentalisation et de l'expansion des sociétés multinationales, pour leur propre territoire et leurs propres croyances.
Les Shuars suivent un voyage spirituel profond païen et polythéiste, riche en mythes et des histoires ; leurs croyances sont basées sur les esprits qui régissent les lois de la nature, la volonté du peuple et leur vie quotidienne. Selon le modèle cosmologique Shuar, l'univers est divisé entre le ciel, la terre et sous terre. La terre est une île, dominée par les luttes et les guerres, occasionnées par l'homme. Le ciel est le monde d'un être puissant, Ayumpùm, patron de la vie et la mort. Dans le ciel, vivent aussi le soleil, Etsa, dont les pouvoirs aident les gens à la chasse, et Shakaim qui donne aux gens la force de mener à bien leur travail dans la forêt et leur a appris à construire des maisons, à tisser, pour semer le maïs et couper la forêt. Le sous-sol est le royaume de Nunkui, qui est en charge de l'abondance dans l'horticulture et pour laquelle la femme Shuar a appris à donner naissance et de travailler.
Le chaman (Uwishin en langue Shuar) est chargé d'établir le contact entre le monde terrestre et l'au-delà. Il possède les pouvoirs qui sont accompagnés d'un large éventail de connaissances. Le véritable but du chaman n’est pas tant la guérison physique de l'individu, mais plutôt d’apporter une aide à trouver un sens dans sa vie, de passer par la bonne volonté des esprits les plus élevés qui entrent en équilibre avec leurs ancêtres et leurs descendants, avec leur propre communauté, avec les hommes qui vivent des êtres et avec tout le cosmos. Dans cet équilibre, appartiens la guérison physique.
Une caractéristique clé de la culture Shuar est le rituel de la tête réduite, ou Tsantsa. Après avoir tué l'ennemi, le guerrier Shuar lui coupe la tête, fait une entaille à l'arrière du crâne jusqu’à la nuque, sépare la peau du crâne et retire tous les organes internes (cerveau, yeux, etc.). Ensuite il recoud l’incision ainsi que les autres trous restants (les yeux, les oreilles et la bouche) après avoir inséré à l'intérieur du sable et un petit rocher rond. À ce point la tête est immergée dans un récipient avec de l'eau bouillante et les herbes. Ce rituel est accompagné d'une série de chansons spirituelles et il est pratiqué dans un endroit secret dans la jungle. Après quelques jours, la peau se rétracte, la pierre est remplacée par une taille encore plus petite. Enfin, la tête est teinte en noir avec du charbon dès qu'elle est devenue sèche et qu’elle a obtenu une consistance similaire à celle du carton. Au fil du temps les cheveux de Tsantsa continuent de croître bien que légèrement, et conservent les caractéristiques du visage.
Une lecture très intéressante permettant de se rapprocher encore du sujet, écrit par Luis Sepulveda : le roman « Le vieux qui lisait des romans d’amour ».
Ne préjugez pas le chef-d’œuvre de Luis Sepulveda à son titre à l’eau de rose. « Le vieux qui lisait des romans d’amour » est un formidable conte écologique qui aborde plusieurs autres thèmes. Le récit est relativement court. Mais l’auteur réussit à captiver l’attention du lecteur dès les premières pages.
« Le jour, il y a l’homme et la forêt. La nuit, l’homme est forêt. »
Un conte écologique au cœur de la forêt amazonienne.
Les habitants de la ville d’El Idilio (l’idylle en français), petite ville d’Amazonie, découvrent avec stupéfaction le cadavre d’un homme affreusement mutilé. Les spéculations vont bon train quant à l’origine des blessures. Beaucoup accusent les Shuars, peuple vivant en communauté recluse dans la forêt amazonienne, du meurtre. Seul le vieux Antonio José Bolivar voit juste. Il s’agit de la vengeance d’une maman jaguar dont le « gringo » a eu l’audace de tuer les petits. Après une deuxième victime, tout le monde s’en remet à la sagesse du vieux et sa connaissance de la forêt pour traquer le félin en colère.
Luis Sepulveda est un formidable conteur qui réussit à transmettre avec ses mots diverses émotions. On ressent au fil des pages la lourde atmosphère de la forêt pendant la traque du félin, sous la pluie, assailli par une nuée de moustiques tout en espérant ne pas croiser de crotale au venin mortel. Deux évènements ont marqué la vie du « vieux » : la découverte de l’Amazonie et celle de la lecture. Au final, c’est la lecture de ses romans d’amour qu’il choisit pour oublier « la barbarie des hommes ».
Au-delà de l’opposition homme nature, admirablement décrite par Luis Sepulveda, on s’attache facilement au personnage de Antonio José Bolivar, le vieux qui lisait des romans d’amour. Il a suffisamment vécu pour avoir la sagesse de reconnaître que la cupidité des hommes met chaque jour un peu plus la planète en danger. Au soir de sa vie, son plus grand plaisir est de dévorer des romans d’amour, ceux qui font souffrir, mais qui finissent bien.
« Il possédait l’antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. ».
Pour valider votre résultat et obtenir les coordonnées de la cache, il vous faudra passer par plusieurs étapes de recherches.
La première se passe sur le web.
- Vous devrez retrouver un lieu sacré de la communauté Shuars.
Quand vous l’aurez retrouvé sur le globe avec Google Map, il faudra relever son altitude à l’aide de ses coordonnées GPS.
Pour cela vous pourrez utiliser ce site : https://www.coordonnees-gps.fr/
Tous les indices sont dans la description. Portez attention au mots clés !
Validez votre réponse en cliquant sur l’image ci-dessous pour obtenir les coordonnées de la première cache et notez bien ce nombre car vous en aurez besoin pour la suite.
- Vous chercher une micro cache ! Celle-ci ne se déplace pas !
Pensez à replacer correctement la cache pour les suivants.
- Bravo !
L’indice que vous venez de trouver doit vous diriger à une cinquantaine de mètres.
Ici pas de cache à chercher, mais une simple information.
Vous aurez besoin de l’appareil photo de votre smartphone pour valider ce nouvel indice.
Attention il vous faudra un mot de passe pour cette indice. Il s'agit du résultat précédent (l'altitude).
- Facile ! Vous voilà à l’abri.
Souplesse et agilité ou un peu de collaboration seront de mises ici pour trouver une cache de taille normale.
Maintenant n’ayez pas peur de regarder le guerrier, mais attention, car son esprit est toujours à l’intérieur !
Profitez d’un peu de lecture (antidote de la vieillesse) et notez les informations.
Respectez les étapes du rituel ancestrales pour retrouver les mots indices aux nombres de 3 puis inscrivez les dans la recherche du site suivant : https://map.what3words.com/
Vous voyez maintenant l’emplacement de la cache finale...
- Vous chercher une petite boite noire !
Suivez le chemin, entre pierre et bois, le logo apparaîtra !
Le logbook vous attend ainsi que mon premier TB !
Pièce unique, il a pour objectif de voyager jusqu’à Montréal pour rejoindre un ami.
Bravo ! Attention de bien refermer la cache pour les suivants, les clips sont un peu récalcitrants.
J’espère vous avoir fait découvrir un peu ce peuple et éventuellement des idées de lecture.
À bientôt pour de prochaines caches ;)
Shu