L'histoire du site de Creac'h Maout

En 1789, un poste de guet fut construit sur la colline de Creac'h Maout. Un corps de garde du Génie et un second corps de garde pour la Douane sont également bâtis ainsi qu’un poste de signalisation optique. Le site communiquait par feux d'ajonc et par pavillons avec les batteries de Ploumanac'h à l'Ouest et de Bréhat à l'Est.

Dans la seconde moitié du 19e siècle, la Marine Nationale lance la construction de 44 postes électro-sémaphoriques sur le littoral entre Carteret et Concarneau pour améliorer la surveillance du littoral. Entre 1860 et 1862, la batterie et les corps de garde sont rasés pour construire l'un de ces postes à Créac’h Maout. Il communique avec Brest grâce à la ligne du télégraphe.

Le sémaphore pendant la Seconde Guerre Mondiale

Vue de l'ancien sémaphore, 2ème quart 20ème siècle (carte postale, collection particulière de Prigent Guy)

A la fin du mois de juin 1940, la Wehrmacht prend possession du sémaphore de Pleubian. L'occupant y construit d’importants ouvrages fortifiés pour améliorer les capacités d'observation et de détection du lieu. La garnison peut s'élever à 70 hommes.

Quelques semaines avant la libération, suite à de violents combats les 5, 6 et 7 août 1944, 32 résistant y furent massacrés par les soldats allemands. Le 16 août 1944, la commune de Pleubian fut libérée par les chars américains et le charnier de Creac'h Maout fut découvert. Un panneau d'interprétation, situé sur le pignon Est, témoigne de cette histoire. En contrebas du sémaphore, un monument récent commémore cet évènement.

Le sémaphore aujourd'hui

En 1994, la municipalité de Pleubian aménagea le site de Creac'h Maout à l'occasion du cinquantenaire des évènements d'août 1944.

Les ruines de l'ancien sémaphore comprennent un bâtiment principal dont les deux pignons sont toujours debout. Le promontoire (la partie avancée de l'ancien sémaphore) a été aménagé avec une table d'orientation. Situé à 41m au dessus du niveau moyen de la mer, il offre une vue panoramique sur l'embouchure du Jaudy au Sud-Ouest, l'archipel des Sept-Îles à l'Ouest, le Sillon de Talbert et son platier rocheux au Nord et l'archipel de Bréhat à l'Est.

(Source des éléments historiques : https://patrimoine.bzh)

La cache

La cache ne se trouve pas aux coordonnées indiquées. Pour trouver les coordonées finales, il vous faudra répondre aux questions suivantes :

Etape 1 : le mémorial

Vous êtes devant le mémorial en mémoire des résistant qui ont perdu la vie lors des évènements d'août 1944. Parmis les 32 victimes, combien se prénommaient Yves ?
Soit A ce nombre.

Etape 2 : le panneau d'interprétation

Vous êtes devant le panneau d'interprétation qui relate les évènements d'août 1944. Y figure également une citation d'un homme politique et écrivain français.
Soit B le nombre de lettre de son nom.

Combien d'hommes ont été fait prisonnier par les allemands, puis torturés avant d'être exécutés ? 
Soit C, la somme des deux chiffres de ce nombre.

Etape 3 : la table d'orientation

En face de vous, vous voyez un phare en mer. Comment se nomme ce phare ?
Soit D le nombre de lettre du premier mot du nom du phare.

Sur la table d'orientation, un coefficient de marée est indiqué.
Soit E, le premier nombre de ce chiffre.

N 48° 51.[A+1][E-C][B-2] W 003° 06.[B+1][A+1][D-2]

Le tampon et l'encreur font partie de la cache, ce ne sont pas des objets à échanger.