Dans la Grèce antique, un bois sacré (« alsos » en grec ancien) était un espace consacré à des dieux ou à des héros. Souvent accolé à un temple ou à un autel, de ce bois feuillu se dégageait une présence surnaturelle.
En empruntant le « Chemin des Divinités », vous entrez dans le domaine des dieux de l’Olympe. Véritables forces de la nature, ces déesses et dieux vous racontent leurs rivalités, leurs victoires mais aussi leurs propres lois car chacun tient son rôle dans cette grande famille pour régner sur le cosmos : l’ordre du monde, l’ordre du beau. Découvrez en cheminant leurs épopées et leurs mythes...
Les statues que vous allez pouvoir apprécier sont les œuvres d’artistes venus de divers pays et continents, en résidence à la Villa David, dans l’enceinte du domaine de Bayssan où a lieu depuis 5 ans « le Symposium International de sculptures sur marbre ».
Réputé depuis l’Antiquité, le marbre de Saint-Pons, parmi les plus prestigieux au monde, fait encore aujourd’hui la renommée du territoire héraultais.
Au vu de la configuration du parcours « Chemin des Divinités », je n’ai pu mettre que 3 caches « Poséidon », « Minotaure » et « Aphrodite ».
Mais tout au long du parcours de 2 km environ au départ du parking, vous découvrirez le talent de nombreux artistes à travers leurs créations : « Héraclès » du géorgien Ivan Tsiskadze, « Daphné » du français Emmanuel Sellier, « Amphitrite » de l’Argentine Carolina Palmero, « Hippocampe » de l’uruguayenne Gisella Paz Gaecia Pereira, « Europe » du mongol Amgalan Tsevegmid, « Méandros » du turc Ferhat Özgur Görel, « Adonis » du libanais Bassam Kyrillos, « Pégase » de l’arménien Tigran Haruntyunyan, « Pandore » du bulgare Rafail Georgiev, « Médusa » de l’iranien Bijan Ghonchehpour…
« Poséidon », dieu de la mer et des océans, est colérique et très sensible à la beauté féminine. Ses humeurs sont décisives : il peut nourrir la vie ou donner la mort. Déterminé, il n’hésite pas non plus à se métamorphoser pour arriver à ses fins.
Il vient souvent se promener dans le Bois Sacré alors qu’il possède un somptueux palais au fond des eaux où vit sa famille.
Cette sculpture, en marbre Kuros doré, a été réalisée par l’ukrainien Igor Tkachivskyi lors du Symposium 2021.