PASCAL
Non, ce n’est pas une dédicache.
Ça pourrait l’être, on connait en effet quelques géocacheurs à qui elle pourrait être attribuée. Mais non, celui à qui elle fait référence n’est plus de ce monde.
Né en 1623 à Clermont-Ferrand, il est mort à 39 ans seulement à Paris après une vie prolifique riche de développements mathématiques, physiques et philosophiques.
Sa période philosophique coïncide avec la fin de sa vie avec notamment deux ouvrages majeurs, Les Provinciales (qui ont plutôt une portée théologique), et Les Pensées qui, si elles sont souvent considérées comme une apologie du christianisme, ont aussi un impact universel (« L’amour a ses raisons que la raison ne connait point »).
Ses travaux mathématiques ont participé à l’émergence des statistiques.
En particulier il a élaboré le triangle qui porte son nom (même si ce même triangle avait déjà été étudié bien avant lui).
Enfin en physique sa contribution la plus connue concerne l’hydraulique et la mécanique des fluides.
Il a notamment mis en évidence une notion qui n’avait pas de nom à son époque et qui consiste au rapport d’une force à une surface : la pression.
Il a travaillé au développement des idées de Toricelli sur la pression atmosphérique et il a posé les bases de la théorie des vérins.
Il a d’ailleurs donné son nom à l’unité de pression dans le système international : le Pascal (Pa).
Tout le monde connait la pression atmosphérique normale au niveau de la mer de 1013 hPa.
La cache d’aujourd’hui reprend une expérience qui lui a été attribuée sous le nom de « crève-tonneau de Pascal », même si sa description apparait dans la littérature quelques années après sa mort.
Une petite vidéo de reprise de cette expérience : https://www.dailymotion.com/video/x1mj25w
Et une « photo » d’époque de cette expérience où on peut voir Pascal juché à 10m sur un escabeau en train de verser un broc d’eau dans un tube mince scellé sur la bonde d’un tonneau préalablement rempli:
Aujourd’hui on ne s’en étonnerait sans doute plus beaucoup, mais à l’époque ses contemporains ont été impressionnés qu’un seul pot d’eau supplémentaire soit capable de disjoindre les douves du tonneau.
Rassurez-vous je ne vais pas vous demander de grimper à un escabeau de 10 m de haut !
Mais quand même, l’expérience est assez sympa.
Sur place vous trouverez un petit tonneau.
Il contient le logbook, par contre vous ne pourrez pas l’ouvrir immédiatement.
En fait c’est Pascal (ou plutôt sa « pression ») qui va l’ouvrir pour vous.
MODE D’EMPLOI :
- Sur le petit tonneau vous trouverez un petit tuyau souple scellé.
- A l’autre bout de de ce tuyau souple est scellé également un petit entonnoir accroché au bout d’une ficelle
- Avec la ficelle, laissez descendre le petit entonnoir,
- Versez une partie du récipient d’eau que vous avez apporté : la moitié de l’ «entonnoir » suffit normalement. Vous pourrez donc vous amuser en répétant l’expérience plusieurs fois.
- Remonter l’entonnoir grâce à la ficelle (là aussi, vous n'avez normalement pas besoin de le remonter jusqu'en haut)
L’eau s’écoule doucement de l’entonnoir et remplit le tonneau.
Au bout de quelques instants vous verrez la magie opérer et le logbook apparaître. Faites attention à ne pas laisser la partie mobile du tonneau tomber par terre pour éviter que les salissures ne bloque le mécanisme avec le temps.
Après vous être amusé, merci de tout remettre en place :
- essuyez l'intérieur (pour éviter que l'eau en séchant ne laisse des dépôts de calcaire qui bloquent le mécanisme),
- remettez en place la partie contenant le logbook, la bouteille retournée sur l’entonnoir (important pour éviter que des feuilles ne viennent boucher le petit tube) et l’entonnoir en hauteur avec la ficelle accrochée.
Avant de venir, MUNISSEZ-VOUS de :
- un crayon (c’est classique, mais mieux vaut le rappeler),
- un litre d’eau (en fait c’est beaucoup plus que nécessaire, mais ça vous permettra de répéter l’expérience),
- un chiffon ou un sopalin (pour après),
- vos doigts,
- ET C’EST TOUT ! Pas besoin en particulier d’un tournevis ou autre outil de ce genre.
ACCES A LA CACHE :
La cache étant en forêt le GPS est comme toujours assez capricieux.
Pour l’atteindre je vous guide donc depuis le WP1 (le début du sentier sur le chemin de Tante Victoire) :
- 30 mètres après l’entrée dans la forêt, prenez le petit sentier (plus praticable) qui longe à gauche le tracé principal,
- Après une centaine de mètres, repérez à gauche un double départ de sentier dans la forêt. Il s’agit d’une fourche. Prenez le sentier de gauche qui descend en partant sous le chêne tordu,
- Après une dizaine de mètres, le sentier fait un coude vers la gauche ; vous êtes pratiquement arrivé. Juste avant le coude, vous avezà droite une trace de gibier qui remonte un peu, la cache se trouve à quelques mètres, au pied d’un arbre.
- Je vous joins par ailleurs quelques photos du sentier et deux photos spoiler.