Cette série commémore les 70 ans de l'inauguration du canal, le 25 octobre 1952 à 11 heures par Vincent Auriol.
Les travaux ont fait l'objet d'un reportage photographique par Max Gilbérian, un fonds regroupant ses photos existe aux archives municipales de Bollène, il est accessible en cliquant ici. Elles serviront de fond aux descriptifs des caches.
HISTOIRE:
Le canal de dérivation entre Donzère (Drôme) au nord et Mondragon (Vaucluse) au sud a été commandé par l'Etat via la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) en 1947, il est ouvert en 1952 afin d'améliorer la navigation sur le Rhône et d'en contrôler le débit.
Un grand barrage hydroélectrique a été mis en place sur le canal à Bollène : l'usine-barrage porte le nom du physicien André Blondel, elle est jumelée à l'écluse Saint-Pierre, la plus haute du monde à sa construction.
Bénéficiant des aides économiques du plan Marshall, Donzère-Mondragon est l'un des premiers grands chantier de modernisation de la IVe République. Il s'est d'ailleurs illustré par son ampleur à l'échelle européenne et internationale : jusqu'à 7000 ouvriers, venus de toute la France métropolitaine, mais également des colonies nord-africaines, ont pris part au grands travaux de terrassement. Une partie était logée, avec leur famille, dans des cités provisoires installées par la CNR. Ces nombreux équipements soulignent l'ambition technique du chantier, pendant la période économique charnière que fût le début des Trente Glorieuses.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
Le canal de Donzère-Mondragon prend ses eaux à Donzère (26, Rhône-Alpes), au kilomètre 170.5 du fleuve, et aboutit à Mondragon (84) au km 200.5. Comme l'ensemble du Rhône à l'aval de Lyon, il répond au gabarit européen de 11,40 m x 190 m. Courant sur 28 km, c'est le plus long canal de dérivation du Rhône, mais surtout le plus productif : il porte, associée au barrage hydroélectrique de Bollène, la plus haute écluse du fleuve. Sept ponts-route le franchissent, dont quatre en région Provence-Alpes-Côte d'Azur - deux à Bollène et deux à Mondragon -, et trois ponts ferroviaires, dont un en PACA à Mondragon. Trois siphons permettent de gérer l'écoulement des eaux, ainsi qu'une vanne à hauteur de Mondragon. Avec un débit de 1530 mètres cubes, il comporte en amont, un canal d'amenée et en aval, un canal de fuite, tous deux bordés de digues. Suivant son étendue, des prises d'eau - ou "contre-canaux" - ont rendu possible l'irrigation de plus de 9000 hectares de terres cultivables, dans la plaine du Tricastin, et en aval, sur d'anciens terrains marécageux.
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Nous vous proposons une série de caches à faire en vélo pour longer le canal. Le chemin est peu emprunté ainsi les oiseaux sont nombreux et la végétation luxuriante sur les bas cotés.
pour plus d'infos sur la faune et la flore
cache 195 : vous vous trouvez à proximité du déversoir du Lez, sur l'autre rive