La vie en alpage se fait dans des conditions particulières pour les paysans qui montent leur troupeau dans les estives, notamment pour les alpagistes qui peuvent aussi transformer leur lait dans leur chalet d’alpage. Si le panorama peut y être à couper le souffle, l’altitude, l’éloignement des ressources de la ville, l’isolement, le soin apporté aux bêtes et la transformation laitière créent des contraintes particulières. La disponibilité en eau en est également une. Tous les alpages n’ont pas accès à l’eau du réseau. Ils fonctionnent alors avec des sources ou des captages, qu’il est nécessaire de protéger. Savez-vous qu’une vache laitière consomme un peu plus de 100 litres d’eau par jour ? Heureusement, les nombreux ruisseaux qui descendent du sommet contribuent à l’abreuvement des animaux et à une nature verdoyante. Si des bosquets d’arbres et notamment de résineux y sont encore présents, c’est que bien souvent, ils ont colonisé un à-pic. Ils constituent alors une barrière végétale naturelle et protègent ainsi animaux et randonneurs des chutes et retiennent le terrain. D’autres poussent sur des blocs de rochers affleurant ou sur des lésines (nom patois local donné aux lapiaz, voir photo jointe), vestiges visibles du ruissellement des eaux sur les massifs de calcaire en formation. Cette végétation est importante : elle fixe le sol et sert aussi à abriter les animaux aux heures les plus chaudes de l’été. En effet, la température optimale de confort pour une vache se situe entre 5 et 20°C.
Cette cache se situe en au niveau d'une lésine protégée par un bosquet de pins (voir photo). L'emplacement GPS est imprécis attention, une recherche des bosquets de pins allentour sera plus fructueuse que se centrer sur le point GPS lui même. Cette cache vous permettra de participer à une expérience scientifique collaborative. La participation à cette expérience est facultative.
La cache contient des kits de prélèvement de sol, qui vont vous permettre de réaliser votre propre échantillon et prendre part à une expérience ludique.
L’objectif de ce travail est de mettre à contribution la communauté pour constituer une collection de sols. Ces échantillons permettront l’étude de la microflore qu’ils contiennent, et ainsi pouvoir évaluer la santé des sols.
Chaque kit de prélèvement contient une fiche où vous pouvez reporter les coordonnées de votre prélèvement ainsi que votre adresse mail si vous le souhaitez. Ce sera l’occasion de vous tenir informés du succès de notre projet et des résultats obtenus. Nous sommes très reconnaissants envers tous ceux qui participeront.
Comment faire : la cache contient des kits de prélèvement. Chaque kit est constitué d’une enveloppe affranchie à l’adresse de notre laboratoire. L’enveloppe contient : un sac de prélèvement, une cuillère de prélèvement, la fiche à remplir et un crayon (heureusement on pense à tout ;)). Ce que nous vous demandons c’est de vous munir d’un ou deux kits, refermer la boite et continuer votre balade en vous éloignant autant que possible des chemins. Quand vous le souhaitez (de préférence à au moins 1 km de la cache) réalisez un prélèvement de sol le plus humide possible (environ 4 cuillères suffisent), dans un paturage et pourquoi pas à proximité d'un ruisseau ou d'une source. Fermez le sachet. Reportez sur la fiche les coordonnées GPS (avec google map c’est facile format : 48.826833, 2.430633), cette information est importante pour notre étude (si vous avez pris plusieurs kits merci de ne pas réaliser les prélèvements au même endroit).
Placer dans l’enveloppe, le sachet contenant la terre, la fiche de prélèvement et le crayon (qui sera réutilisé).
Vous n’avez plus qu’à poster l’enveloppe dans la première boite aux lettres que vous trouvez.
