Ceci n’est pas une Glise
Certes, quelque soit votre monture pour venir jusqu’ici, c’est un peu un chemin de pénitent.
Mais ce lieu n’est pas une Glise. Ou plus maintenant pour être plus précis.
Il y a des lunes et des lunes, alors que Homo Sapiens se sédentarisait et commençait à se demander ce qu’il y avait avant et après lui, quelques anciens, dans un soucis d’apporter des réponses à ces questions afin de calmer les élucubrations de certains et surtout de les remettre au travail dans le calme et le dévouement, décidèrent de créer des lieux de culte comme on dirait aujourd’hui.
Ils choisirent pour la plupart des endroits sympa mais où on ne poserait pas sa hutte pour diverses raisons.
Ici, à flanc de colline, était une source, ou un bassin, en tous cas, il y avait de l’eau qui sortait de la montagne, ou au moins de la colline. Là donc, il se réunirent un jour à quatre et commencèrent à cultiser le coin. Il y avait alors quatre trous dans la paroi. Mais un était toujours plein d’eau et les trois autres uniquement par forte pluie. Chacun se fit le gardien d’un trou. Autant vous dire qu’il y eu une sacrée bataille pour le trou toujours plein. A tel point que l’un des prétendant s’y retrouva noyé accidentellement ligoté et lesté. Les trois autres décidèrent de reboucher l’entrée et de percer les côtés pour capter l’eau et ainsi remplir leurs trous.
Rapidement ce lieu béni offrirait de l’eau à profusion à tous les membres de la communauté d’agglomération.
Profitant de leur fortune, nos trois compères fixèrent des règles bien strictes, comme l’interdiction de jalouser l’eau de son voisin et à fortiori de voler l’eau de son voisin, mais sa femme aussi et plein d’autres trucs. Ces règles eurent pour effet de calmer le petit peuple local et de considérablement réduire les accidents de haches plantées involontairement dans les crânes.
Rapidement tous les sept matins, ils soufflaient à tour de rôle dans un gros fémur de quelque animal gigantesque pour appeler les ouailles et leur parler des trucs à faire et à pas faire pour vivre en paix avec soi et celui d’à côté.
A la fin, chacun repartait avec un seau de flotte et tous festoyaient plus bas là où y’avait les huttes.
Vous vous trouvez peut-être sur un de ces lieux. A vrai dire aucune source n’en atteste aujourd’hui. Pas une trace de quoi que ce soit nulle part. Mais moi je dis que ici et maintenant, ce n’est pas une Glise.
La cache que vous cherchez se trouve aimantée derrière une lamelle... y'a aussi une photo spoiler pour ne pas dormir sur place. Bonne balade.