La passerelle du barrage de Venette
La série Ponts de Compiègne
Cette cache fait partie de la série « Ponts de Compiègne » qui vise à vous faire découvrir ou redécouvrir les ponts de Compiègne. Ceux que vous connaissez, mais aussi ceux qui ont disparu.
La série est posée le long de la piste cyclable, et peut donc faire l’objet d’un circuit à vélo.
Les caches de cette série sont majoritairement des T1, car le 2ème objectif visé par ce circuit est de créer une série accessible à des personnes à mobilité réduite. Si vous êtes concerné et que vous avez apprécié cela, n’hésitez pas à me faire un retour, qui pourrait me motiver à poursuivre dans cette démarche.
La proximité de certains ponts ne permettait pas de poser exclusivement des caches traditionnelles (distance<161m), il y a donc des multicaches dans la série. Rassurez-vous, elles sont très simples, l’objectif est uniquement de vous conduire à la localisation du pont, puis de vous diriger facilement vers une cache légèrement délocalisée.
Le barrage, l’écluse et la passerelle de Venette:
Une cache ayant été posée récemment au niveau du barrage, je vous éloigne un peu et vous conduis ici pour vous parler de ce pont. Vous découvrirez ici un beau point de vue sur le barrage et l’écluse actuels, surplombés de leur passerelle piétonne. Ces ouvrages ont été inaugurés en 2011, conçus pour remplacer leurs prédécesseurs devenus désuets. Le barrage que vous pouvez voir est en effet le 3ème, et l’écluse, la 4ème à cet emplacement.
En effet, les infrastructures permettant de rendre l’Oise navigable sont une problématique de longue date, et ont dû s’adapter au fil du temps à l’évolution de leurs usagers.
Dès la 1ère moitié du XIXème siècle, des travaux ont été entrepris pour canaliser l’Oise, et relever le niveau des eaux par la construction de barrages et d’écluses, afin d’assurer une profondeur suffisante pour la navigation, tant pour le transport de personnes que pour le fret de marchandises. Dès 1938, les ouvrages permettent la navigation de bateaux à aube et le transport, notamment, de houille, de bois et de tourbe en provenance du Nord de la France et à destination de Paris.
La 1ère écluse, construite en 1826 et 1835, mesurant 45 m de long sur 8 m de large, était malheureusement rapidement devenue insuffisante. Elle avait été remplacée dès la fin du siècle par une seconde écluse, construite entre 1890 et 1900, mesurant 125m de long pour 12m de large. Pour créer cette écluse, la rivière a été détournée, créant ainsi l’île artificielle que l’on nomme l’île des Rats.
La 3ème écluse, longue de 185m pour une largeur de 12m, fut construite en 1975 sur le lit principal de la rivière, l’île des Rats se trouvant alors enserrée entre les 2 écluses.
Quant au barrage, le 1er barrage du XIXème siècle était un barrage à aiguilles, remplacé en 1905 par un barrage à vanettes et cadres, surplombé d’une passerelle métallique. Ces barrages étaient réglés manuellement par les éclusiers.
Dans le cadre du Programme Interrégional d’Aménagement de l’Oise engagé en 2002, les Voies Navigables de France entreprennent de remplacer l’écluse et le barrage par des ouvrages plus modernes, comprenant une écluse grand gabarit et un barrage à clapets automatisé.
Les travaux débutent en 2009. L’automatisation du barrage permet une meilleure réactivité et une gestion plus rapide et mieux ajustée en période de crue notamment.
La construction du nouveau barrage a également permis la création d’une passe à poissons sur la rive gauche (côté Compiègne) afin de rétablir la continuité écologique de la rivière : elle permet aux poissons migrateurs de pouvoir remonter la rivière en contournant le barrage qui représenterait pour eux un obstacle infranchissable.
Quant aux cyclistes, une goulotte à vélo a été intégrée à l’escalier de la passerelle pour leur en faciliter l’usage.
C’est ainsi que furent inaugurés le 1er Juillet 2011 le nouveau barrage, la nouvelle écluse, et la nouvelle passerelle que vous pouvez voir ici, dont l’architecture en bow-string est en harmonie avec le Pont Neuf construit un peu plus en amont et inauguré la même année.
GEOCACHING
Prévoyez une pince à épiler pour la série, et pas uniquement pour les micro. La taille des caches est déterminée en fonction du contenant, mais le contenu est parfois beaucoup plus petit.
Pour les caches créatives, soyez indulgents, SVP. Je n'ai absolument aucun talent artistique, j'ai tout donné, je vous assure que je suis au maximum de mes capacités! lol...
Un stationnement est possible à proximité, à moins que vous ne fassiez la série en cyclo-trail (voir waypoints pour les possibilités de stationnement).
Attention, soyez discrets.
Merci de respecter les lieux. Comme pour toutes nos caches, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir les parcourir comme des « cache in, trash out » : dans la mesure du possible, ayez la gentillesse de bien vouloir éliminer les déchets que vous pourriez trouver abandonnés, et en tout cas, n’en laissez pas derrière vous, merci.
Merci de votre intérêt et… Bon Geocaching !
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Sources :