Je souhaite aujourd’hui vous faire voyager 80 ans en arrière, avec une série de 10 caches sur moins de 10km, pour découvrir ou redécouvrir certaines étapes de la deuxième guerre mondiale vécue ici dans le canton de Château-Landon et même sur ces terres que vous foulez actuellement !
Le nazisme progresse, les Allemands sont à notre porte. Non loin, à Souppes-sur-Loing, en avril et mai 1941 des tracts du Parti communiste sont distribués, l’atmosphère commencent à être pesant, des groupes se forment, des manifestations, des dégradations matérielles, menaces et arrestations s’en suivent, c’est le début de l’occupation allemande…
Du côté des résistants, on retrouve des courageux qui agissent armés en ville, qui agissent dans l’ombre par transmission de messages, en hébergeant des « personnes cibles » comme les juifs, ou encore des combattants hors de la ville, en forêt, dans le maquis. Peu importe où ils se trouvent et comment ils agissent pourvu qu’ils repoussent l’ennemi au péril de leur vie pour espérer continuer à vivre LIBRE.
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Les ponts sont des points stratégiques à garder ou à détruire, à Souppes les Américains étaient attendus, ainsi pour les résistants il fallait maintenir la position et préserver le grand pont et celui au Coudray. Ceux de Bagneaux et de Glandelles étant déjà tombés depuis le 18 août, les Allemands espéraient détruire celui de Souppes dont l’accès leur était impossible à moins d’être aidé de l’aviation. Un groupe de résistants muni de fusils mitrailleurs s’installa donc, en hauteur, à la sucrerie qui domine le grand pont, un groupe similaire protégeait le second pont.
Ici, Gilbert Gaillardon, dont les hommes ont déjà pris le maquis dans le bois de la Brosse harcèle les Allemands.
Pour l'ennemi, cette commune de Souppes se révèle dangereuse : le 19 août, leurs véhicules sont attaqués et détruits, leurs hommes abattus, ce qui les amène à pénétrer en nombre dans la ville, ouvrant le feu au moindre prétexte ; ils vont jusqu'à placer des otages sur les ailes de leurs camions.
C'est également la prise d'otages qui incite les résistants de Piat à la prudence dans les rues de Nemours où les Allemands placent les torpilles sur les ponts.