Skip to content

Maquisard d'un jour - résistance Nemours Traditional Cache

Hidden : 8/6/2022
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Je souhaite aujourd’hui vous faire voyager 80 ans en arrière, avec une série de 10 caches sur moins de 10km, pour découvrir ou redécouvrir certaines étapes de la deuxième guerre mondiale vécue ici dans le canton de Château-Landon et même sur ces terres que vous foulez actuellement !

 

Le nazisme progresse, les Allemands sont à notre porte. Non loin, à Souppes-sur-Loing, en avril et mai 1941 des tracts du Parti communiste sont distribués, l’atmosphère commencent à être pesant, des groupes se forment, des manifestations, des dégradations matérielles, menaces et arrestations s’en suivent, c’est le début de l’occupation allemande…

Du côté des résistants, on retrouve des courageux qui agissent armés en ville, qui agissent dans l’ombre par transmission de messages, en hébergeant des « personnes cibles » comme les juifs, ou encore des combattants hors de la ville, en forêt, dans le maquis. Peu importe où ils se trouvent et comment ils agissent pourvu qu’ils repoussent l’ennemi au péril de leur vie pour espérer continuer à vivre LIBRE.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

La résistance à Nemours, suite

Mais le principal groupe de Résistance naît tardivement : en mai 1942,  Marcel Piat ("Raymond", puis "Marceau"), est contacté par Gilbert Gaillardon, résistant de Souppes. Les deux hommes cherchent un groupe auquel s'agréger. "Marceau" rassemble d'abord un groupe modeste – ils seront plus de 80 à l'été 1944 - qu'il arme grâce à deux parachutages, les 1er et 14 juillet 1944, réceptionnés sur le terrain dit de Nemours (Bois de Saint-Paul). Il parvient à contrôler une bonne partie de la ville. Des contacts à la gendarmerie et à la poste lui permettent d’intercepter les courriers allemands mais également d’établir la communication entre Piat et Gaillardon, et de signaler par mot de passe que la ligne est libre sans laisser aucune trace écrite. La Résistance a aussi recruté une dizaine d'hommes à la gare pour les sabotages, Piat leur fournit des Clams, boîtes explosives aimantées pour la destruction des locomotives. Piat a également pu obtenir de Lapierre la destruction de fiches de douane et l'envoi de wagons de marchandises vers les directions les plus aléatoires. A l'hôpital, grâce à Andrée Doremus, infirmière en chef et à la supérieure des religieuses, on a mis en place un relais téléphonique, dissimulé le "service Corvisart" destiné à soigner les blessés dans la perspective des combats de la Libération.

Le groupe de Marceau et les deux autres, Maisons et Fabry, qu'il a armés, déclenchent guérilla et sabotages, des écluses notamment, en juillet et août 1944. Ils participent dans le même temps à la libération et à la défense de Nemours. Il s'agit essentiellement, en dépit des arrestations d'otages, de conserver les ponts intacts, comme à Souppes, jusqu'à l'arrivée des Américains dans l'après-midi du 23 août.

Piat fait arrêter une quarantaine de personnes et met sur pied les Comités locaux de Libération (CLL) de Nemours avec Barbey, Coutris, Mahieu, Paquet, Tillou et lui-même.

Additional Hints (Decrypt)

Ergebhirm yr qvg "Zneprnh"

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)