L'histoire raconte que, par un Edit de 1322, tous les « LEP REUX » du Bas-Quercy, de Montauban, Agen, Lauzerte et Cahors, devaien t être brûlés vifs car, utilis sant, pour leur souffrance souffrante, l'eau fraîche des différentes fontaines, les polluaien t risquant ainsi d'engendrer une épidémie. Ceux qui par miracle échappèrent à cette sanction affreuse, demandèrent la protection de l'Eglise.
C'est ainsi qu'à MEZELS, à la me sse du dimanche, l' e « Chapelain » de l'époque obtint des habitants du village l'acceptation de réserver l'utilisation de la source la plus proche de la rivière, uniquement pour ces pauvres malades ainsi les risques de transmission de cette maladie. La demande fut transmise au Doyen de Carennac qui fit le nécessaire auprès de l'Archiprêtre de Saint-Céré et de l'Evêque de Tulle qui . acceptèrent cette proposition.
La Fontaine fut donc immédiatement construite par l es Lépreux eux-mêmes, y compris le petit bassin leur permettant de se rafraîchir et de calmer un peu leurs douleurs... En rem erciement pour les Paroissiens et l'Eglise, ils érigèrent également le Calvaire jouxtant la Fontaine.
Ces témoignages précieux ont été recueillis en 1994, aux Archives de Cahors par Monsieur VALETTE, habitant et amoureux de ce petit village.
Texte écrit par "Les Caminols Vayracois"