La glacière de Vigoureux
La glacière
Une glacière est une installation fixe (creusée ou bâtie) ou mobile (meuble ou récipient), présentant des propriétés isothermes grâce auxquelles elle permet de maintenir des aliments ou des boissons au froid, ou de fabriquer ou stocker de la glace.
Autrefois, un trou dans le sol rempli de neige faisait office de glacière. Ainsi, en Russie, les moujiks construisaient une sorte de petit abri couvert de chaume sous lequel une fosse remplie de glace ou de neige servait de garde-manger.
En Iran, de telles installations, les yakhchals, furent utilisées de manière répandue.
En Provence, les glacières connurent un développement important au xviie siècle (par exemple, les glacières du Ventoux)1.
Ce type d'installations du type cette cache pour la conservation de la glace est construit jusqu'à la fin du xixe siècle. Il s'agissait de grandes pièces enterrées, ou bien de vastes puits, dans lesquelles on entassait de la glace récoltée sur les plans d'eau en hiver. La fosse était généralement construite plein nord, chapeautée par un ouvrage maçonné, lui-même recouvert d'un monticule de terre pour une meilleure isolation. Dans la fosse, la glace était isolée du sol et de l'air extérieur par de la paille et des branchages. Pour réduire la circulation d'air, des seaux d'eau étaient régulièrement ajoutés, l'eau en coulant se solidifiait et permettait de combler les vides. L'eau de fonte était collectée dans une excavation aménagée en partie basse du puits pour faciliter son élimination.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaci%C3%A8re)
Une autre glacière de ce type dans le départmeent : La galcière du Coloste
Le village de Vigoureux
En 1687, le passage d'un évèque racconte que le village de Beaudument est partiellement abandonné au profit d'un hameau alors appellé "la Vigoureuse". Une chapelle Saint-André construite par un particulier devient l'église paroissiale du hameau comme le note l’abbé Féraud. L’église paroissiale est sous le titre de Saint-André apôtre.
Ce hameau devenu Vigoureux va également se vider et être abandonné petit à petit.
La commune de Beaudument (donc également son hameau) est rattachée à Sourribes en 1909, alors qu’elle était trois fois plus grande mais en voie d’être désertée (1528 hectares contre 446)23.
En bas du village une rivière offre une petite fontaine moussue.
(source : http://dignois.fr/Sourribes-Beaudument/ et https://fr.wikipedia.org/wiki/Sourribes)
Après cette cache
Après cette cache, vous pouvez retourner par le même chemin.
Vous pouvez aussi vous lancer dans la suite de la boucle du Vançon en continuant au sud par la piste jusqu'à un gué (coordonnées N44.1582504849892 E6.028327749141738) à environ 4 km au sud ouest puis en remonant la rivière du Vançon dans son lit en passant par 4 caches :
Il est à noté qu'au village de Saint Symphorien, vous pouvez aussi faire la cache du village : Sur les traces de la Reine Jeanne