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BonusLab - Saint-Brice-Sous-Forêt, mon enfance Mystery Cache

Hidden : 5/25/2022
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


BONUS LAB - SAINT-BRICE-SOUS-FORET, MON ENFANCE

La cache ne se trouve pas aux coordonnées indiquées

Attestée sous la forme Sanctus Bricius en 1124.
Le nom de la commune provient du saint éponyme, successeur de Saint Martin à l'épiscopat de Tours en 397, ou de Bricta, déesse gauloise des sources.

Sous la Révolution, la commune prend le nom de Brice libre.

C'est dans un document de 1125, où Mathieu le Bel, futur seigneur de Villiers, énumère ses possessions, que le nom de Saint-Brice apparaît pour la première fois.

Le village faisait partie de la seigneurie des Montmorency au XIIIe siècle. Ils y ont droit de haute, moyenne et basse justice et aussi un droit de prélèvement sur les poissons de mer transitant par le bourg vers Paris, droit confirmé le 11 mai 1390 par le parlement de Paris.

Mais en 1632, Henri II de Montmorency, coupable d'avoir conspiré contre le roi Louis XIII, est décapité en place publique à Toulouse. Ses biens sont dévolus à sa sœur, Charlotte — la femme de Henri II de Bourbon-Condé —, puis du comte de Vienne, brigadier des armées du roi au XVIIIe siècle. La communauté villageoise compte à cette époque environ 171 foyers c'est-à-dire 800 habitants, vivant pour la plupart de l'agriculture et, en complément, de la fabrication de dentelle alors florissante dans la région. La vigne représentait la principale activité agricole. Saint-Brice présentait déjà son double aspect résidentiel et rural. Les belles propriétés jouxtaient des vignobles. Le travail à domicile de la dentelle constituait une importante source de revenus pour la commune.

La Révolution Française amena son lot d'enthousiasme et également d'excès. Malgré les protestations des villageois, Jean-Louis Loiseau de Béranger, le généreux propriétaire du château de Saint-Brice fut guillotiné en tant que fermier général.

L'Empire, puis la Restauration, amenèrent un certain nombre de notables dans la commune. C'est ainsi que Talleyrand, ministre de Napoléon, fut propriétaire, du 5 juin 1812 au 16 août 1815, du château de Loiseau de Béranger où il séjourna avec la duchesse de Dino, épouse de son neveu (il n'en reste que les écuries, remarquablement restaurées en 1975, et le parc).

Au XIXe siècle, Saint-Brice, proche de Paris, devint un lieu de villégiature très recherché. À la fin du siècle, on comptait 27 belles propriétés. La plupart existent encore et donnent à la ville son charme et sa verdure. Saint-Brice devint alors une bourgade agricole et prospère et le restera jusqu'à la Première Guerre Mondiale (1914-1918).

Pendant la guerre Franco-Allemande de 1870, la commune, abandonnée par ses édiles, dut sa survie au dévouement sans faille et à la sagesse de son curé, l'abbé Louis Salati, qui, au péril de sa vie, assuma les fonctions de maire sans en avoir le titre.

Vers 1935, on observe une mutation agricole : les terres maraîchères laissent la place à l'arboriculture. On remarque alors que 80 % des terres disponibles sont plantées en poiriers dont les fruits étaient très prisés sur les marchés. La population à cette époque était de 2 700 habitants environ. L'activité agricole demeurait importante, la région constituant une réserve maraîchère : choux-fleurs, petits pois, poires, pommes, fraises.

En 1877, la gare de Sarcelles - Saint-Brice est mise en service par la compagnie des chemins de fer du Nord sur la Ligne de Paris au Tréport - Mers. Elle s'appelle Sarcelles-Saint-Brice, malgré un usage qui donne à la commune propriétaire du terrain le droit de figurer en tête du nom. Le chemin de fer va révolutionner la vie du village : les Parisiens viennent de plus en plus nombreux passer le dimanche à la campagne et les cultivateurs ont de nouvelles possibilités pour expédier leurs fruits et légumes. En 1907, la seule gare de Sarcelles-Saint~Brice expédie 140 wagons de poireaux par mois dans les centres du Nord : Lille, Roubaix, Valenciennes, Cambrai…

Pendant la Première Guerre Mondiale, Saint-Brice n'était pas très éloignée du front. Les grandes propriétés accueillaient des soldats pendant leurs permissions. Mais le village se trouvait sur la trajectoire de la Grosse Bertha. L'heure n'était plus à la villégiature. Les difficultés apparurent : réquisitions, restrictions, manque de main d'œuvre... Comme partout en France, les femmes et les enfants prirent la place des hommes dans les champs.

Cinquante-cinq Saint-Briciens périrent durant ce conflit. Après 1918, bien des fortunes locales s'étaient amoindries ou avaient changé de mains et de grandes propriétés furent morcelées pour laisser place aux premiers lotissements : le Clos du Château, le Parc de Mauléon, le Clos Béranger… Saint-Brice vécut sa première grande urbanisation juste après cette guerre. La commune comptait 2 500 habitants en 1931.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Brice ne subit que deux brèves occupation allemandes, lors de la bataille de France en juin-juillet 1940 et en août 1944. Les chars de la 2e division de blindés, dirigés par le général Leclerc, traversèrent Saint-Brice par l'avenue du Général-de-Gaulle. (Une plaque commémorative rappelle l'évènement)

C'est à partir des années 1960 que la commune va connaître un développement urbain régulier avec la multiplication des résidences et des lotissements, et l'aménagement de zones industrielles et commerciales.

Voilà pour la petite histoire, maintenant place à la longue promenade.

Pour trouver les bonnes coordonnées vous devez faire l'Adventure Lab

Saint-Brice-Sous-Forêt, mon enfance

Additional Hints (Decrypt)

Qreevèer rg nh cvrq

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)