5 octobre 1986. La ville de Lyon accueille le pape Jean-Paul II. Le niveau de sécurité est à son maximum. Beaucoup craignent un assassinat du souverain pontife suite à des prophéties de Nostradamus. Surtout qu'un poseur de bombes a été arrêté à Lyon quelques jours avant. Climat très particulier. Le monde est bien différent d’aujourd’hui : le bloc de l’Est est toujours tenu d’une main de fer par l’URSS et le pape, fervent allié de Solidarnosk en Pologne, active toutes ses relations diplomatiques pour que les libertés progressent à l’Est. Jean-Paul II vient à Lyon à l’occasion des 200 ans de la naissance du curé d’Ars à Dardilly et pour béatifier Antoine Chevrier, fondateur du Prado à la Guillotière. De grands rassemblements sont organisés, notamment au stade de Gerland où 50000 jeunes l’attendent avec son fameux slogan « n’ayez pas peur », qui pouvait être pris au niveau religieux mais aussi politique.
Mais le plus grand rassemblement, cette fois non confessionnel, aura lieu sur les quais de Saône, face au Palais de Justice. Avec Jean-Michel Jarre, jeune compositeur lyonnais, dont la mère, France Pejot, avait été une grande résistante pendant la 2nde guerre mondiale. Tout un symbole, pour le lieu, l’époque, surtout que le procès de Klaus Barbie se déroule à Lyon au même moment. Ce concert est une image de modernité et de prouesses techniques, les concerts son et lumière commençaient à peine, en un temps où internet n’était pas démocratisé.
Le concert de Jean-Michel Jarre s’appelait « Rendez-vous à Lyon » et avait été organisé et calé sur la bénédiction du pape depuis la basilique de Fourvière. De nombreux musiciens de l’orchestre de Lyon et de l’opéra, mais aussi 200 choristes du Cantrel et de la Cigale de Lyon avaient été conviés. 230 techniciens étaient aux commandes. On estime que 800000 personnes s'étaient massées sur les quais de Saône ce soir là. J’y étais. Je me souviens de personnes qui étaient assises sur les feux tricolores, d’autres sur les cabines téléphoniques,sur les barrières, sur les toits, ... Le pont Bonaparte était noir de monde et les homme-grenouilles des pompiers patrouillaient dans la Saône de peur que certains passent par-dessus bord. Il était impossible de se déplacer. Les passerelles de St Georges et du palais de justice avaient été fermées car elles menaçaient de s'effondrer. Pas sûr que de nos jours, pour des raisons de sécurité, de tels évènements soient organisables. Surtout qu’il n’y avait aucun contrôle de sécurité, aucun portique de sécurité. Les parkings souterrains en bord de saône, tribune idéale, avaient eux aussi été envahis.
Je vous propose de remonter le temps quelques instants à travers et d’assister à 2 moments clé du concert, où Jean-Michel Jarre s’était transformé en chef d’orchestre, avec une formation mêlant instruments traditionnels, chœurs, appareils futuristes, ordinateurs (une révolution à l’époque), synthétiseurs et moyens pyrotechniques spectaculaires sur toute la colline de Fourvière…
1er extrait du concert
A = nombre de lasers constituant la « harpe » de Jean-Michel Jarre
B = nombre de lettres des 2 derniers mots prononcés par le pape
C = nombre de moniteurs (monochromes !) devant Jean-Michel Jarre
D = à 2’37’’, nombre de lettres (2 mots) du nom du personnage projeté sur les immeubles du vieux Lyon ?
E = à 2’47’’, nombre de lettre du pays où vit le personnage qui est projeté, et qui fut prix Nobel de la paix dans la 2nde moitié du XXème siècle ?
F = nombre de lettres de la couleur (au masculin) de la combinaison des choristes
G = nombre de touches blanches du clavier de Jean-Michel Jarre ? (bizarrement, les pianistes auront remarqué qu’il manque des touches noires…)
Second extrait avec le bouquet final, ayant pour thème les enfants, évoquant les misères qu’ils ont subit à travers l’esclavage, la 2nde guerre mondiale, mais aussi l’espoir qu’ils sont pour le monde :
2nd extrait du concert
H = à 0’04’’, nombre de lettres du lieu particulier où le public est filmé (1 seul mot) ?
I = de 2’06’’ à 2’11’’, nombre de notes successives de l’accord joué par Jean-Michel Jarre sur son clavier semi-circulaire ?
J = à 3’14’’, nombre de lettres du nom de l’instrument joué par le soliste ?
K = à 3’08’’ que regarde Jean-Michel Jarre : son batteur (K=2) ? le feu d’artifice (K=3) ? son clavier (K=4) ?
L = de 4’04’’ à 4’20’’ le public filmé est sur la rive gauche (L=6) ou sur la rive droite (L=8) ?
Pour avoir les coordonnées de la cache et l'indice :
Entrer dans le checker les chiffres ou nombres ABCDEFGHIJKL obtenus les uns à la suite des autres, sans espace ni tiret.
Pas de stylo dans la cache.
Vous pouvez valider votre solution d'énigme avec certitude.