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Communes de la Manche : Cherbourg-en-Cotentin Traditional Geocache

Hidden : 8/25/2022
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les « Communes de la Manche » est une série de cache construite par la collaboration entre les géocacheurs.
Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles suivantes :

  • Le nom de la cache posée commencera par "Communes de La Manche : " suivi du nom de la commune de la Manche où elle est située.
  • Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
  • Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
  • La cache doit être posée dans une commune de la Manche non encore répertoriée (il y a 601 communes dans La Manche).
  • Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
  • Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.

Cette série est une idée d’Atmo Studio.

 


 

🌍 Présentation

Cherbourg-en-Cotentin est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie. À peu près au milieu des côtes septentrionales de la presqu'île du Cotentin, à l'embouchure de la Divette et au fond de la baie comprise entre le cap Lévi à l'est et le cap de la Hague à l’ouest. Cherbourg-en-Cotentin est distant de 120 kilomètres des côtes anglaises. Elle est la plus grande ville du département avec près de 80 000 habitants.

La commune est généralement appelée Cherbourg, du nom de son principal et plus ancien pôle urbain.

Cherbourg-en-Cotentin est constituée sous le statut de commune nouvelle le 1er janvier 2016, par la réunion des cinq communes membres de la communauté urbaine de Cherbourg :

Elles possèdent leur propre blason du fait de leur statut de commune à part entière avant 2016.

 


🔣 Toponymie

L'origine du nom de Cherbourg suscite encore de nombreuses tentatives d'explication. Aujourd'hui, son étymologie ultime n'est toujours pas assurée. Cependant, les différentes hypothèses qui ont été avancées jusqu'à présent paraissent plus ou moins acceptables au regard des connaissances linguistiques et toponymiques actuelles.

Les différentes hypothèses :

  • Jusqu'au 19e siècle, on n'a généralement pas mis en doute l'explication traditionnelle suggérée par les latinisations de type Cesaris burgus et ses variantes, « le fort de César », en usage du 11e au 14e siècle, et prolongée par la « restitution savante » de Cesarbourg en 1424. Les tenants de ce type d'explication prestigieuse et valorisante n'ont pas tous disparu aujourd'hui.
  • Le très aventureux Édouard Le Héricher reste muet à ce propos, silence sans doute salutaire.
  • Auguste Longnon fait preuve d'une prudente circonspection, digne du grand érudit qu'il était : selon lui, l'élément final -bourg, d'origine germanique, peut aussi bien être issu du francique ou du saxon burg, par exemple, que du scandinave borg « fort, ville (fortifiée) ». Quant à l'initiale Cher-, non seulement son sens lui est inconnu, mais elle peut elle aussi provenir d'une langue germanique indéterminée, scandinave ou autre. L'auteur réfute par ailleurs l'explication par « le fort de César » en tant que fantaisie de clerc.
  • Auguste Vincent avoue implicitement son ignorance, en ne traitant pas le sujet.
  • Maurits Gysseling se contente de citer la forme datée de 1091 issue de l’Anglo-saxon Chronicle, et d'évoquer une origine scandinave, sans davantage de commentaires.
  • François de Beaurepaire propose avec prudence une origine anglo-saxonne, hypothèse qu'il reprendra plus tard dans son ouvrage consacré aux communes et anciennes paroisse de la Manche. L'auteur rapproche le nom de Cherbourg de celui de Chirbury en Angleterre (Ciricbyrig 915, Chiresbir 1226), constitué de l'ancien anglais ċir(i)ċe, variante ċyr(i)ċe « église » combiné avec burg, datif byr(i)g « lieu fortifié, fort; ville défendue par des remparts », etc. Ce sens est également celui du nom de la commune proche (l'auteur dit « limitrophe », ce qui est un peu exagéré) de Querqueville, formé avec l'élément scandinave kirkja « église » + -ville. Cette explication par l'anglo-saxon est également reprise par Deroy et Mulon. François de Beaurepaire examine par ailleurs la recevabilité de l'hypothèse Cesaris burgus, qu'il juge plausible phonétiquement, à condition de supposer une métathèse Cesar- > °Ceras- > Ceres-; par contre, la combinaison de cet élément (régulièrement associé à l'époque gallo-romaine à un appellatif d'origine gauloise) avec un mot germanique pose un sérieux problème de chronologie, et rend par conséquent cette explication peu vraisemblable.
  • Pour Albert Dauzat, qui reprend l'opinion de Raymond Schmittlein, il s'agit de la fixation toponymique d'un nom de personne germanique féminin Kerburg, soit « (le domaine de) Kerburg ». Cette interprétation est à son tour reprise par Ernest Nègre, qui cite les variantes attestées de cet anthroponyme féminin KirbrucKerbrugis.
  • Marie-Thérèse Morlet, disciple d'Albert Dauzat, n'adopte pas ce dernier point de vue, puisqu'elle ne fait pas figurer Cherbourg dans son ouvrage consacré aux noms de personnes gallo-romains et germaniques contenus dans les noms de lieux.
  • René Lepelley, le dernier jusqu'à présent à avoir proposé une étymologie du nom de Cherbourg, y voit une combinaison des éléments scandinaves kjarr « marais » et borg « lieu fortifié », etc., soit « la fortification du marais ». Ce nom ferait allusion, selon lui, « aux marais et divagations du Trottebec, entre Cherbourg et Tourlaville  ».

 


🗣️ Langue

La population cherbourgeoise parlait le haguais, variante du normand cotentinais, tout en ayant des particularismes quant à la prononciation de certains mots.
En normand cotentinais, Cherbourg se nomme Tchidbouo (prononciation :/tʃidbwu:/) et leurs habitants sont les Tchidbouorqŭais (prononciation :/tʃidbwuʁtʃje:/).

 


🏛️ Histoire

Les Allemands arrivent le 17 juin 1940 dans les faubourgs de Cherbourg. Le 19, le conseil municipal déclare la ville ouverte, et Erwin Rommel reçoit la reddition de la place des mains du préfet maritime, le vice-amiral Jules Le Bigot, qui a fait détruire auparavant les sous-marins en construction à l'arsenal et le fort de l'Est.
Quatre années plus tard, Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, est l’objectif premier des troupes américaines débarquées à Utah Beach. La bataille de Cherbourg doit donner aux Alliés un soutien logistique pour le ravitaillement humain et matériel des troupes. Les troupes américaines encerclent la ville le 21 juin. Au terme de furieux combats de rue et d’une âpre résistance du fort du Roule, le général Karl-Wilhelm von Schlieben, l’amiral Walter Hennecke et 37 000 soldats se rendent le 26 juin au général Joseph Lawton Collins. Après un mois de déminage et de réparations par le génie américain et français, le port, complètement rasé par les Allemands et les bombardements, accueille les premiers liberty ships et devient jusqu’à la victoire de 1945, le plus grand port du monde, avec un trafic double de celui de New York. C'était aussi le point d'arrivée de l’essence qui traverse la Manche via l'oléoduc sous-marin PLUTO (Pipe Line Under The Ocean), et le point de départ du Red Ball Express, circuit de transport par camions vers Chartres.
Cherbourg est rendue à la France par les Américains le 14 octobre 1945. Elle est citée à l’ordre de l’armée le 2 juin 1948 et reçoit la Croix de guerre avec palme.

 


👨‍🎓 Personnalités liées à Cherbourg

 


🗼 Patrimoine

De sa position privilégiée tournée vers la Manche au bout de la presqu’île du Cotentin, l’ancienne Coriovallum, Carisborc ou Chierebourg a grandi sur les rives de l’Yvette. Dans un écrin de verdure baigné par la douceur du Gulf Stream, Cherbourg-en-Cotentin est une ville véritablement ouverte sur la mer. Escale transatlantique des plus beaux et des plus grands paquebots du monde (tels que le Queen Mary II), port de pêche, de commerce, militaire ou de plaisance, Cherbourg accueille régulièrement de grandes manifestations nautiques.
La vie locale fait la part belle à la culture, entre son théâtre à l’italienne, ses musées d’art et d’histoire (Muséum d’histoire naturelle et d’ethnographie, Musée d’art Thomas-Henry), sa basilique, le château des Ravalet et bien sûr la Cité de la Mer accolée à la gare transatlantique plus grand monument français d’Art déco.
Les passionnés d’histoire auront de quoi satisfaire leur curiosité avec le musée de la Libération de la Seconde Guerre Mondiale.
Les amoureux des espaces verts se sentiront parfaitement à leur aise au parc Emmanuel Liais, ou au jardin public situé au pied de la montagne du Roule.
Calée sur les pentes verdoyantes du Cotentin, la ville admire devant elle un ouvrage titanesque du XVIIIe siècle : la seconde plus grande rade artificielle au monde.
Bien sûr, il reste beaucoup d'autres attraits à découvrir.

 


🎞️ Cinéma

Le cinéma occupe une place non négligeable dans la vie cherbourgeoise. Plusieurs classiques du cinéma français y ont été tournés, comme La Marie du port de Marcel Carné avec Jean Gabin. En 1981, Claude Miller y situe également l’action de Garde à vue, tourné en studio. Mais le plus emblématique est sans conteste Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, tourné l’été 1963, qui contribue encore aujourd'hui au renom international de la cité.
Au temps de la splendeur des paquebots transatlantiques, Cherbourg était un port d’arrivée, de départ ou de transit pour de nombreuses stars, notamment Charlie Chaplin, Burt Lancaster, etc.
La ville a également vu naître le cinéaste Jean-Charles Tacchella et l’acteur Jean Marais.
Le Festival des cinémas d'Irlande et de Grande-Bretagne, la Cinemovida (Festival des cinémas d’Espagne et Amérique latine), et Images d’Outre-Rhin (cinéma allemand), ainsi que Cin'étoiles, projections de films en plein air en juillet, animent la vie culturelle locale.

 


🍽️ Gastronomie

Grand port de pêche, Cherbourg offre une grande variété de poissons, crustacés et coquillages, pêchés au large du Cotentin. On nomme demoiselles de Cherbourg des petits homards. Cherbourg se situe également à proximité de trois zones conchylicoles (Blainville, Saint-Vaast et Isigny). La préparation la plus traditionnelle est la matelote. Alexandre Dumas présente également dans Le Grand Dictionnaire de cuisine la recette de la « queue de merlan à la mode de Cherbourg », au beurre et aux huîtres.
À partir de 1464, les boulangers de Cherbourg détiennent l’autorisation royale d’élaborer leurs pains à base d’eau de mer, évitant ainsi de payer le sel et la gabelle. À l’occasion de la visite de Napoléon Ier, ils auraient créé le pain plié, boule de pain de campagne, ovale, qui est repliée sur elle-même pour être cuite, offrant ainsi une mie plus serrée, en forme de bicorne qui lui vaut d’être appelé « pain Napoléon ». Fleury indique qu’au début du XIXe siècle, la nourriture principale du Nord-Cotentin est le pain d’orge, la bouillie de sarrasin et les produits à base de porc, ainsi que, les jours de fête, la alette, « sorte de pâte composée de farine de sarrasin, de lait et d’œufs, et cuite en couches minces sur la tuile avec du beurre », arrosée, bien sûr, de cidre.

 

 


Sources

Wikipédia - Cherbourg-en-Cotentin
- Wikimanche - Cherbourg (étymologie)
- Cotentin unique par nature

Additional Hints (Decrypt)

Qreevèer yr cnaarnh qr yn pbzzhar dhv abhf vagéerffr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)