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Meuliéres des Combes (Corbel) Multi-cache

Hidden : 5/30/2022
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


ATTENTION, La geocache se trouve en symbiose avec la Ciste ( La Ciste n'est pas Geocaching), Donc MERCI de respecter les objets qui ce trouvent dans la Ciste et ne pas les emporter.  Pour une cohabitation reussi...

Car, Il faut savoir que le principe de suivi des passages dans les cistes repose sur l'échange d'objets. S'il n'y a plus d'objets ou si ça ne correspond pas avec ce qu'il devrait y avoir, c'est toujours embêtant.

 

Meuliéres des Combes

 

L'importance scientifique de ce site tient d'abord à son ampleur industrielle. Ayant forcément fourni plusieurs milliers de meules, la carrière des Combes s'inscrit parmi les plus grandes meulières de Chartreuse, elle expédia sa production à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde, et au- delà du massif de Chartreuse.

Le nombre de sites de ce genre fouillés en Europe reste encore marginal de l'ordre d'une vingtaine - et privilégie les sites antiques et modernes par rapport aux sites médiévaux, qui demeurent fort peu documentés

Campagne de fouilles 2016 (Zone 1) le site a été remblayé en partie depuis...

La Technique:

Les artisans traçaient, à l’aide d’un compas à pointes sèches, une série de cercles reproduisant un plan en nid d’abeille et disposés à l’horizontale, pour permettre une extraction en lit. Puis ils entamaient à coups de pics pointus le creusement d’une tranchée de havage circulaire, large d’une vingtaine de centimètre et haute d’une trentaine, destinée à matérialiser le cylindre de la future meule. La tranchée annulaire était ouverte en quatre passes et présentait un profil en U, à fond plat et aux parois marquées par des sillons systématiquement horizontaux, particularité rarement observée en contexte meulier. L’ébauche de meule, d’un diamètre de 110 cm pour les plus petites, et de 137 cm pour les plus grandes, était détachée du substrat rocheux à l’aide de 7 à 12 emboîtures creusées à la base et tout autour du cylindre, à l’intérieur desquelles étaient glissés des coins de fer pris en sandwich entre deux paumelles métalliques, comme le prouvent les traces de leur pression laissées sur le plancher.

Une fois décollée, l’ébauche de meule était ensuite évacuée en retrait du front de taille, vers un atelier aménagé sur la halde, où une seconde équipe d’artisans procédait aux travaux de finition : surfaçage des faces travaillantes, percement de l’œil central, conditionnement en vue du transport.

Découverte à ce jour inédite en fouilles archéologiques, le site de Corbel a fourni un « magasin » de six meules terminées, aménagé au pied du front de carrière et au sommet de la halde, où les pièces étaient présentées verticalement, de manière à ce que les acheteurs puissent en examiner les deux faces. Ces meules prêtes à l’emploi ont permis de se rendre compte que le travail de finition éliminait près de la moitié de l’épaisseur des ébauches, qui sous les coups de broche et de ciseau des meuliers, passaient de 27-30 cm d’épaisseur à seulement 14 à 18 cm. Une fois la meule terminée, les artisans taillaient la suivante juste en dessous de la première, et ainsi de suite, formant ainsi des tubes verticaux généralement hauts de 6 m, à l’intérieur desquels les meules étaient extraites à la manière d’une pile d’assiette.

La production de chaque tube atteignant huit à douze meules, avec une productivité moyenne de 2,3 à 2,5 meules par mètre carré de plancher, la production totale de la carrière des Combes atteignit 1900 à 2 100 meules.

Le coût d’une seule meule équivalant sous l’Ancien Régime au prix d’une petite maison ou d’une parcelle de terre, on mesure l’ampleur des profits réalisés par le propriétaire et les maîtres d’ouvrage du site. Pour parvenir à extraire leurs précieuses « pierres à pain », ils n’hésitèrent pas à « décroûter » plus de 6 m d’épaisseur de morts-terrains qui recouvraient le gisement exploitable. Loin d’être une meulière travaillée l’hiver par des paysans improvisés meuliers, la carrière des Combes était donc exploitée à une échelle industrielle par des professionnels au fort bagage technique, ce que prouve, entre autres, le faible nombre d’ébauches accidentées retrouvées lors de la campagne de fouille de 2016.

Datée grâce à l’analyse 14C de dépôts de charbon de bois, l’activité dans les secteurs fouillés s’est déroulée entre le milieu du xve s. et les premières années du xviie. Ainsi, l’exploitation de la meulière des Combes semble s’inscrire dans le cadre de la recherche de nouveaux revenus à laquelle se livre le monastère de la Grande-Chartreuse au sortir des grandes crises économiques du bas Moyen Âge. Dans tous les cas, cette carrière de meules montre que l’ordre cartusien ne s’est pas investi que dans les mines de fer, l’industrie métallurgique, l’élevage ou l’exploitation forestière, mais a su aussi tirer parti d’une activité, certes peu connue du milieu archéologique, mais qui fut fondamentale pour les sociétés passées.

Campagne de fouilles 2016 (Zone2) technique d'extraction de l'ébauche d'une Meule

Campagne de fouilles de 2016  (Le Magasin)

Le Commerce:

Un acte notarié de 1547 Conclu entre l’exploitant de la carrière et un marchand, il prévoit que toutes les meules fabriquées à Corbel passeront par la Ruchère, qui désigne aussi bien une commune située juste en face de Corbel, sur la rive sud du Guiers, qu’un col reliant la vallée du Guiers au monastère de la Grande-Chartreuse.

L’obligation d’itinéraire faite au meulier peut signifier l’existence d’un contrôle de la production exercé par le monastère de la Grande-Chartreuse, voire la levée d’une taxe sur chaque pierre, à l’instar de ce qu’effectuaient à la même époque les moines hospitaliers de la commanderie des Echelles, qui prélevaient chaque année « 20 florins pour le peage et levées des molles a la mollieraz de Berland ». Ce passage obligé par la Ruchère signifie que l’essentiel de la production corbeline, au moins au milieu du XVIe siècle, était destinée au Bas-Dauphiné plutôt qu’au duché de Savoie, pourtant plus proche, mais où la concurrence des grandes meulières de Berland, de Gerbaix, de Yenne et surtout d’Ugine, fermait leur horizon commercial.

Sources entre autres:

https://journals.openedition.org/adlfi/93660

http://meuliere.ish-lyon.cnrs.fr/php/test_fiche.php

 

Pour la cache:

Les coordonnées sont sous forme N 45° 25.ABC E 005° 49.DEF

Au WP1:

Sur le panneau, l'altitude moins 202 = ABC

Au WP2:

Que voyez vous a ce WP2:
- Un puits de meuliére (DEF = 196)
- Un bâtiment en ruine (DEF = 227)
- Une boite a 1,5m dans un petit sapin (DEF = 183)
- 25 coeurs gravés dans un arbre (DEF = 215)

 

Additional Hints (Decrypt)

ibve fcbvyre Fcbvyre ra cyhf qnaf yr purpxre qnaf yr zêzr obpny dhr yn Pvfgr...yr ybtobbx Trbpnpuvat rfg qnaf yn obvgr nirp yr obhpuba benatr.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)