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7/L'étang de Marcenay Traditional Geocache

Hidden : 5/26/2022
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


LES SIGNES

 

L'un des plus anciens oiseaux à être parvenu jusqu'à nous, le cygne a traversé sans grand dommage les périodes glaciaires successives, s'adaptant très facilement à de nouvelles conditions de vie. Parmi les différentes espèces, le cygne sauvage est contraint de fuir toujours plus au nord pour éviter la présence de l'homme et trouver la tranquillité à laquelle il aspire.

INTRODUCTION

Les ansériformes regroupent les cygnes, les canards et les oies, et font partie, selon certains paléornithologues, des groupes d'oiseaux actuels dont les origines supposées remontent le plus loin dans le temps. Il semblerait que le point de départ de ce groupe se situerait vers le crétacé inférieur, il y a quelque 130 millions d'années.

Mais le plus grand nombre d'espèces d'ansériformes s'est développé à partir du miocène inférieur, voici environ 23 millions d'années, jusqu'à la fin du pliocène, il y a plus de 2 millions d'années. Par la suite, ce nombre a progressivement diminué ; de nos jours, on compte 162 espèces dont six seulement de cygnes.

Parmi les fossiles de cygnes retrouvés, une douzaine d'espèces disparues et quatre espèces actuelles sont représentées. Les plus anciens datent de l'oligocène, entre – 35 et – 23 millions d'années, et ont été découverts en Azerbaïdjan et en BelgiqueCygnavus formosus, le « beau cygne », détient le record d'ancienneté : le morceau de tarse de la patte droite qui a permis de l'identifier a été mis au jour dans le Kazakhstan occidental et appartient à un oiseau ayant vécu à l'oligocène inférieur.

Les restes fossiles de cygne sauvage, ou cygne chanteur, Cygnus cygnus, ont été découverts sur des sites postérieurs au pléistocène ; ils datent donc de moins de 2 millions d'années, pour les plus anciens, et les ossements relevés sur des gisements préhistoriques témoignent que l'oiseau était alors chassé et consommé.

Les localisations de ces découvertes montrent les variations de la répartition de cet animal selon des périodes glaciaires qui ont marqué le début du quaternaire. Ont ainsi été recensées des données établies depuis la Finlande et le Danemark jusqu'à l'Irlande en passant par la France et la Grande-Bretagne, d'une part, et jusqu'à l'Italie et Malte en passant par l'Allemagne et la Suisse, d'autre part. En France, des restes ont été trouvés près d'Arcy-sur-Cure, dans le Morvan.

L'étude des différents cygnes, disparus ou non, fait apparaître une grande homogénéité morphologique dans le groupe.

Les quelques dizaines de milliers de cygnes sauvages qui vivent encore aujourd'hui en Asie et en Islande sont protégés.

LA VIE DU SIGNE

En hiver, les cygnes sauvages fuient le nord, trop froid, et se retrouvent par centaines plus au sud, là où ils pourront se nourrir. Ces rassemblements, qui atteignent parfois plusieurs milliers d'oiseaux, sont constitués de multiples petites unités composées de quelques oiseaux seulement, qui reconnaissent ceux qui leur sont proches à leur aspect extérieur, à leur comportement et à leur voix.

Les familles, représentées par un couple d'adultes et leurs petits nés dans l'année, forment des groupes de six oiseaux en moyenne, qui côtoient des bandes de jeunes en nombre variable, selon les moments. Âgés d'un ou deux ans, ils sont souvent compagnons de la même nichée.

Se rencontrent également dans cette multitude des jeunes oiseaux qui sont suffisamment âgés pour s'apparier mais trop jeunes pour avoir encore niché et qui vivent en couples ; ce sont les cygnes « fiancés », qui le restent un an au moins et parfois plus.

UNE FOULE PEU REMUANTE

Ce grégarisme peut s'expliquer par la tranquillité et par la disponibilité de nourriture rencontrées, qui attirent en certains lieux une forte concentration de populations hivernantes. De plus, le grand nombre est un indéniable gage de sécurité : un oiseau au moins garde son attention éveillée à chaque instant, pour donner l'alerte en cas de danger. En outre, les cygnes unissent leurs efforts pour s'opposer à un prédateur.

Les déplacements occasionnés pour s'alimenter ne doivent pas faire dépenser au cygne plus d'énergie que ne pourra en apporter la nourriture une fois consommée. Ainsi, pour préserver cet équilibre énergétique, les cygnes ont parfois intérêt à rester immobiles, sans brûler leurs précieuses calories, et à ne pas se nourrir jusqu'au lendemain. Ces oiseaux supportent bien le froid, mais, lorsqu'une épaisse couche de neige recouvre le sol et que les eaux douces au bord desquelles ils vivent sont prises par le gel, ils doivent fuir vers le sud, avec l'espoir de trouver des régions au climat plus clément.

DES FIANÇAILLES PARFOIS TRÈS LONGUES

Au printemps, vers la fin de la période d'hivernage, les troupes de cygnes sauvages connaissent une agitation croissante : c'est le début du temps des parades. Celles-ci concernent essentiellement les oiseaux qui n'ont pas encore trouvé de partenaire, car, le cygne sauvage étant un oiseau monogame et fidèle, les couples se forment pour longtemps.

La maturité sexuelle est atteinte normalement à trois ans, mais les appariements peuvent intervenir plus tôt, ce qui implique des « fiançailles » de un an au moins. Il arrive qu'elles se prolongent plus longtemps, les partenaires devant attendre l'âge de quatre ou cinq ans, voire six ans avant de pouvoir disposer d'un territoire susceptible de les accueillir.

INTIMIDER L'ADVERSAIRE, SÉDUIRE ET TRIOMPHER

Les démonstrations revêtent de multiples aspects selon qu'elles sont agressives, visent la séduction ou signalent l'acceptation. Les attitudes d'intimidation sont en fait destinées à éviter des combats qui pourraient dégénérer. Il est indispensable que les affrontements soient ainsi ritualisés pour que l'espèce ne s'épuise pas lors de luttes meurtrières, à la longue dommageables. Le comportement traduisant l'agressivité sexuelle et visant à écarter un rival rappelle, en plus intensif, celui adopté pour vider une querelle au sujet, par exemple, d'une même source de nourriture.

La parade nuptiale préludant à l'appariement est beaucoup moins spectaculaire. Le mâle se place face à la femelle et, les plumes du cou hérissées, il tourne la tête de droite et de gauche. Si la femelle accepte de se lier à ce prétendant, elle indique son consentement en adoptant la même attitude que lui.

Lorsque des incidents se produisent, notamment si un mâle tente de supplanter un autre cygne déjà apparié, ce dernier, après avoir écarté l'intrus, se livre, avec sa femelle, à une gestuelle particulière, la « cérémonie du triomphe » (elle a également lieu lors de retrouvailles conjugales et s'accompagne d'un duo vocal sonore).

Lors des départs migratoires, l'ornithologiste J. Kear a observé que les groupes hivernaux se dissociaient et que seuls les couples anciens et ceux nouvellement constitués, c'est-à-dire les cygnes adultes et sexuellement matures, s'envolaient vers des régions septentrionales, pour rejoindre les lieux de nidification.

Additional Hints (Decrypt)

ihr qr yn pnpur fhe cubgb

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)