Skip to content

[Commune de l'Indre#123] Sainte Sévère sur Indre Traditional Geocache

Hidden : 5/7/2022
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Sainte-Sévère-sur-Indre

Sainte-Sévère-sur-Indre est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation

La commune est située dans le sud-est du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.

Les communes limitrophes sont : Pouligny-Notre-Dame (4 km), Pouligny-Saint-Martin (5 km), Feusines (5 km), Vigoulant (5 km), Pérassay (6 km), Sazeray (7 km), La Motte-Feuilly (7 km) et Briantes (9 km).

Les communes chefs-lieux1 et préfectorales sont : La Châtre (12 km), Châteauroux (46 km), Issoudun (52 km) et Le Blanc (79 km).

Hameaux et lieux-dits

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Villaines, Chareilles et Villebard.

Toponymie

Senta Sevèra est le nom de la commune en occitan marchois, qui se trouve à la limite nord du domaine de la langue occitane où les parlers sont influencés par le français voisin.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d'Indre-Source. En 1893, la commune, précédemment nommée simplement Sainte-Sévère devient Sainte-Sévère-sur-Indre.

Ses habitants sont appelés les Sévérois.

Préhistoire

Les environs de Sainte-Sévère révèlent régulièrement d'assez nombreux éléments archéologiques indiquant une activité humaine préhistorique, sans toutefois permettre l'identification de sites occupés de longue durée, comme c'est le cas plus à l'ouest, dans la vallée de la Creuse notamment. On peut noter que la région de Sainte-Sévère paraît propice à une vie préhistorique (nombreux vallons encaissés et rocheux, nombreux cours d'eau, faune et flore riches et variées).

Antiquité

La région de Sainte-Sévère livre également des vestiges de l'Âge du bronze, et recèle des sites pouvant remonter à cette période (entre autres à la période des Champs d'urnes — bien que leur identification, en l'absence de fouilles, demeure sujette à caution). Pendant la période celtique, Sainte-Sévère se situe à l'extrême sud de la civitas des Bituriges Cubes, dont elle fait partie. En l'absence de données fermes sur cette période, on peut toutefois affirmer que le site gaulois ne se situe pas à l'emplacement de l'actuel village, mais à quelques centaines de mètres au sud, sur un oppidum aux dimensions restreintes (il s'agit d'un éperon barré par une levée de terre, dit du Montcourault, d'une superficie d'environ 3 hectares). Sainte-Sévère fait alors probablement partie de ces vingt villes Bituriges que mentionne Jules César dans « La guerre des Gaules » De petite taille et à l'écart des grandes voies de circulation, la cité Bituriges ne doit, dans tous les cas, pas être d'une grande importance. Après la conquête romaine, Sainte-Sévère ne se mue pas en cité gallo-romaine, éclipsée par sa puissante voisine Châteaumeillant. On relève seulement, à proximité de l’oppidum, ce qui semble être le tracé d'un fanum et, dans la région, les traces d'assez nombreuses petites exploitations agricoles gallo-romaines.

Moyen Âge 

Les périodes mérovingienne et carolingienne laissent Sainte-Sévère dans l'ombre. C'est toutefois vers 630 que la tradition situe la venue dans la région de l'abbesse Sévère, sœur de l'archevêque de Trèves, qui y fonde un monastère. Ce n'est que bien plus tard, ayant récupéré des reliques de la sainte, que la ville se placera sous son patronage (le nom de « Sainte-Sévère » est attesté au xie siècle). La ville, qui s'est déplacée sur son site actuel dominant la vallée de l'Indre, n'en reste pas moins d'importance secondaire dans le pagus carolingien. C'est la « mutation féodale » des xe siècle et xie siècle qui fait de cette place militairement puissante à la frontière du Berry et du Limousin, le siège d'une seigneurie et d'une famille influentes. Sainte-Sévère avait son atelier monétaire qui battait sa propre monnaie au xie siècle17. Hélie de Sainte-Sévère, en 1068, est le premier membre connu de la famille de Sainte-Sévère, proche parente des seigneurs d'Huriel, et certainement intégrée à la clientèle des princes de Déols qui dominent l'ensemble du Bas-Berry.

L’autorité royale se manifeste à partir du début du xiie siècle (les Capétiens ayant acheté la vicomté de Bourges et Dun-le-Roi en 1101 au dernier vicomte de Bourges Eudes Arpin) : Louis VI mène une expédition judiciaire à Sainte-Sèvère en 1108-110918. Sainte-Sévère passe à la fin du xiie siècle à la famille marchoise des Palesteau, que l'héritière Guiburge Palesteau, aussi dame de Dun, apporte à son époux Hugues II, vicomte de Brosse (près de Saint-Benoît-du-Sault, à Chaillac), vers 1240. La famille de Brosse, d'origine limousine, conservera la seigneurie dans sa branche cadette de Brosse de Boussac jusqu'au début du xvie siècle, et comptera dans ses rangs quelques personnages importants, tel Jean de Brosse (mort en 1433), seigneur de Sainte-Sévère, d'Huriel et de Boussacmaréchal de France et compagnon de Jeanne d'Arc sous Charles VII.

La ville occupée par les Anglo-Gascons, lors de la guerre de Cent Ans, est reprise, en 1372, par Bertrand du Guesclin19. Sainte-Sévère est érigée en baronnie pour Jean II de Brossecomte de Penthièvre, vers 1470.

Époque moderne

Donnée en règlement de dot à l'occasion du mariage en 1496 d'Isabeau de Brosse, fille de Jean III, avec Jean IV de Rieux, important seigneur breton, Sainte-Sévère ne demeure pas longtemps à ce personnage, puisqu'elle est vendue en 1517 à François de Blanchefort, seigneur de Saint-Jeanvrin, qui la transmet à son fils Gilbert de Blanchefort. La vente de Sainte-Sévère à Louis II de Bourbonduc de Montpensier, en 1578, marque la fin des seigneurs de proximité, et fait désormais passer la seigneurie dans les domaines nombreux (et jamais visités) de grandes familles princières. La petite-fille du duc de Montpensier apporte ses biens à son époux Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII, en 1626. Passée à sa fille la Grande Mademoiselle, puis à Philippe d'Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV et père du Régent, en 1693, la seigneurie de Sainte-Sévère circule entre de nombreuses mains au cours de la première moitié du xviiie siècle. De 1697 (achat le 1er juillet 1697, avec Aigurande et Cluis-Dessous) à 1766, Sainte-Sévère entre dans la famille de Fléxelles (Flessellesde Brégy ; en fait, durant toute cette période, la seigneurie tout entière est affermée à des bourgeois de Sainte-Sévère, les officiers seigneuriaux jouant un rôle de moins en moins présent dans la ville. Sainte-Sévère est finalement rachetée, en 1766, par un officier descendant de la famille de Brosse, Pierre-Michel, vicomte de Brosse. Celui-ci, ayant acquis le comté de Châteaumeillant, revend la seigneurie en 1784 à Charles de Malvin (1739-1825), marquis de Montazet, qui la cède en 1787 à sa belle-mère Anne-Marie de Villaines (1733-1811 ; épouse d'Antoine-Joseph de Saint-Jullien et mère de la marquise de Montazet, Anne-Marie de Saint-Jullien qui décéda dès 1787), à la veille de la Révolution française. Anne-Marie de Villaines est donc la dernière dame de Sainte-Sévère.

Révolution et Empire

Intégrée par les discussions administratives de la Révolution française dans le nouveau département de l'Indre comme chef-lieu d'un petit canton de dix communes, Sainte-Sévère, devenue un temps Indre-Source pour suivre un décret de la Convention (An II), mène désormais la vie paisible d'un modeste chef-lieu administratif rural, seulement troublée par les guerres napoléoniennes dans lesquelles plusieurs Sévérois combattirent.

Époque contemporaine

En 1828, la commune absorbe celle voisine de Rongères.

Le percement de routes durant le xixe siècle contribua à rompre l'isolement du bourg que notait George Sand (notamment la route de Boussac en 1848), de même que le passage d'une ligne de chemin de fer, celle de Tours-Châteauroux-Montluçon à Champillet, dans la seconde moitié du siècle. Les guerres de 1870, mais surtout de 1914-1918 et 1939-1945, comme dans tous les villages de France, créèrent des saignées démographiques et morales qui symbolisèrent aussi la fin de la civilisation rurale. La baisse démographique sera dès lors une tendance générale et régulière jusqu'à nos jours. La création de la communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère en 2001 marque la volonté de contrebalancer ce déclin par la mutualisation des ressources communales.

À la suite du redécoupage cantonal de 2014, la commune n'est plus chef-lieu de canton.

Pour en savoir plus sur cette série cliquez sur le lien ci-dessous :

https://communes-de-lindre-geocaching-60.webself.net/

Additional Hints (Decrypt)

Ivyyroneq

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)