Sur les traces des vaudois
Cabrières-d'Aigues, fait partie des villages vaudois du Luberon.
Vous vous trouvez à côté du temple protestant.
À la fin du XVe siècle, des vaudois s’installent dans ces montagnes, invités par les seigneurs du lieu, heureux de trouver des paysans pour peupler leurs terres désertes suite à la grande peste de 1495, en leur promettant des exemptions fiscales. Ils venaient des diocèses alpins de Turin et d' Embrun.
En 1545, ils ont subit le "massacre de Mérindol" ordonné par le Parlement d'Aix contre les Vaudois du Luberon du fait de leur religion protestante.
Précurseur des guerres de religion qui vont ensanglanter quinze ans plus tard le royaume de France, ce massacre de 3 000 personnes en cinq jours dévasta 24 villages du Luberon dont le village de Mérindol mais aussi celui de Cabrières d'Aigues, et 670 personnes étaient envoyées aux galères de Marseille.
Pourtant, même si Cabrières d'Aigues a été incendié à cette occasion, l'esprit de la Réforme perdura car les protestants y étaient encore nombreux 150 ans plus tard : le recensement qui a été fait en 1682 a dénombré plus de 600 protestants encore.
Google translate English translation : In the footsteps of the Vaud
Cabrières-d'Aigues, is part of the Vaud villages of the Luberon.
You are next to the Protestant temple.
At the end of the fifteenth century, Waldensians settled in these mountains, invited by the lords of the place, happy to find peasants to populate their deserted lands following the great plague of 1495, promising them tax exemptions. They came from the Alpine dioceses of Turin and Embrun.
In 1545, they suffered the "massacre of Mérindol" ordered by the Parliament of Aix against the Waldensians of the Luberon because of their Protestant religion.
Precursor of the wars of religion that will bloody fifteen years later the kingdom of France, this massacre of 3,000 people in five days devastated 24 villages of the Luberon including the village of Mérindol but also that of Cabrières d'Aigues, and 670 people were sent to the galleys of Marseille.
However, even if Cabrières d'Aigues was burned on this occasion, the spirit of the Reformation endured because protestants were still numerous there 150 years later: the census that was made in 1682 counted more than 600 Protestants still.