
Les communes du Nord est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.
Basé sur la participation volontaire, le principe de la série est simple : le premier qui le désire se propose de poser une cache dans la ou les communes de son choix, selon les recommandations suivantes :
Dans le département du Nord, il y a 650 communes, à vous de jouer...
Mise à jour le 29/12/2021.

Merci à
Timchallah59
Oclyani
Trot
F1LPT
Citrodingo
Darwin*
Jérémy59750
Soupeaulait
Inisme
Panpan59
Tariak
Mortof
Jojo59218
Sebange
Minipouce59
Soph0277
Mimh de benetnash
Métrix
Ludow59
Votre cenar
France0286
Ninie59aulnoy
Laurentsylvialouanne
Louyestu
MSBMS
Pellevoisin
L'équipe de la REDS
Terrain Duncan
Raydine
Prodhomme
Barth059
Etjulien
CLYK
Zoidrums
Spip & Scrat
Eloz
Misslolo
Cocci24d
Hippopotames08
TLH59
Lmjc *
GMCA059
OlivierTMO
Phil59182
Mina59etPinou59
J2MB
*Titre de la cache : La cache du Nord : Quarouble
Pour réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, merci d'envoyer un mail à ces adresses dédiées à la série :
communesdunord@gmail.com et communesdu59@gmail.com
Par retour de courriel, nous vous adresserons le code html pour la série "Les communes du Nord". Pour plus de facilités à retrouver les caches, le Titre de votre cache devra commencer par "Les communes du nord : ville" .
Nous sommes heureux d'étendre au Nord, l'idée originale d' ATMO Studio que nous remercions sincèrement pour son aide. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy .
Denain
Les origines de la commune
L'Abbaye des Dames Chanoinesses, fondée à Denain en l'an 764 puis incendiée et pillée par les Vikings en 851 sera reconstruite puis à nouveau détruite à la Révolution française. Une superbe épée de type Norvégien, trouvée dans l’Escaut à Denain, aujourd’hui au musée municipal, témoigne du passage de hordes Vikings dans la region.
Entre-temps, Estienne de Denain, second fils d'Hughes d'Ostrevant dit de Denain, épousa l'en 1202 Rose de Mons, dame de Hainin, fille de Gossuin de Mons et de Béatrix de Rumigny, tige des seigneurs de Haynin, tandis que le 24 juillet 1712 la bataille de Denain remportée par les troupes françaises commandées par le maréchal de Villars.
En l'an 1800, Denain est un village de 900 habitants et trente ans plus tard ce n'est toujours qu'une petite bourgade agricole lors de la découverte de la houille en 1828 car, bien qu'on ait trouvé non loin du charbon maigre à Fresnes et du charbon gras à Anzin cela des 1734, le forage a Denain de 1777 resta lui infructueux .
La première mine, appelée Villars, extrait 800 tonnes de charbon par jour avec un millier d'ouvriers, plus que Denain n'a d'habitants. De 1828 à 1853, une quinzaine d'autres sont percées sur le sol de la commune, grâce à un bras de canal appelé «gare d'eau » permettant de faire transiter le charbon vers l'ancien Escaut.
L'usine à fer de Denain s'installe aussi, avec de nombreux ouvriers anglais près de l'Escaut, fondée par Pierre-François Dumont, né à Bouchain, qui avait créé à Raismes dès 1824 une usine comprenant des fours, laminoirs, et fonderies.
En octobre 1844 ouvre un atelier de constructions mécaniques Derosne et Cail, qui produit des machines à vapeur, ponts métalliques et locomotives Crampton, augmentant la vitesse des trains, remarquées àParis lors de l'exposition de 1849. La ville compte 7 272 habitants en 1846.
La Compagnie des mines d’Anzin développe ensuite à Denain ses premiers ensembles importants de logements miniers. En 1857, la concession de Denain occupe 780 ouvriers sur 1 344 hectares et produit 88700 tonnes de charbon.
En 1873, selon le journal L'Echo du Nord du 24 décembre, débute dans la rue de Lourches le terrassement d'une nouvelle aciérie ", dotée d'une cheminée de 50 mètres, utilisant les procédés Bessemer et Martin, appartenant à la "Société des Hauts Fourneaux, Forges et Aciéries de Denain et d'Anzin. Elle sera remplacée en 1902 par l'aciérie Thomas, du nom du nouveau procédé sidérurgique. Le second puits de la fosse Renard est percé aussi dans les années 1870. Au cours des premiers mois de 1877, la crise industrielle cause des licenciements et en mai, tous les fours à coke de l'Enclos sont arrêtés.
La ville reçoit la visite de comédiens qui jouaient notamment leurs pièces au Salon de l'Ermitage, et plus tard au Salon Dubois. Les troupes Deleau, Rancy, Courtade, s'établirent en permanence.
Une longue grève éclata le 21 février 1884, à la suite des restrictions et de la récession causée par la crise financière découlant de la crise d'une banque, l'Union générale, attirant l'attention de toute la France. Le journaliste et romancier Émile Zola est alors invité une semaine à Valenciennes par le député Alfred Girard pour visiter les mines d’Anzin, Bruay-sur-Escaut et Denain, où il descend à 554 m de profondeur, au fond de la fosse Renard. Il y rencontre Jules Mousseron, le poète mineur, qui y travailla 46 années mais aussi Emile Basly, président du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais (2).
Lors des grèves de 1947 en France, Denain est le lieu des échauffourées les plus sérieuses, le 1er décembre. En voulant s'emparer de la fosse Renard, quartier général des grévistes occupée par un millier d'entre eux, plusieurs dizaines de CRS se retrouvent isolés du reste de leur détachement et l'un d'eux aura plusieurs mois d'arrêt de travail après les affrontements au corps à corps. Le reste de la troupe préfère abandonner. Les jeunes grévistes, triomphants, ont brûlé un side-car pris aux CRS en face de la fosse et dansé autour jusqu'à deux heures du matin.
La ville a été célèbre pour ses charnonnages et conserve dans la seconde partie du xxe siècle une industrie sidérugique est aussi de première importance : elle a été le berceau et le siège du groupe Usinor. Mais le 12 décembre 1978 c'est l'annonce de la suppression de 5 000 emplois à Usinor Denain.
(Source wikipédia)
Blason
