En France, l’autoroute A20 est appelée « L’Occitane ». Elle traverse trois régions : Centre-Val de Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. L'autoroute relie Vierzon dans le département du Cher, à Montauban dans le département de Tarn-et-Garonne, via Limoges dans la Haute-Vienne. Elle constitue ainsi un maillon essentiel de l'axe autoroutier reliant Paris (via les autoroutes A71 et A10 au nord) à Toulouse (via l'autoroute A62 au sud).
L'A20 est gratuite de Vierzon à la barrière de péage de Gignac (sud de Brive-la-Gaillarde), sur environ 270 km. Elle est concédée aux Autoroutes du Sud de la France (ASF), société de Vinci Autoroutes, sur le reste du parcours.
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Et blablabla… Bon, ça, c’est ce que vous pourrez lire sur la fiche Wikipédia de l’A20, mais on ne va pas se mentir, c’est un peu trop académique tout ça.
Passées ces généralités, je vous propose, pour ma part, de découvrir une autre facette de ce ruban d’asphalte qui traverse l’Indre sur 95 km… Dans la continuité de ma première multicache que j’avais pensée comme une sorte de teasing, je vous invite donc, à travers cette série de sept caches traditionnelles, à explorer des recoins méconnus le long de cette infrastructure autoroutière. A observer de plus près des curiosités, des éléments de décor tellement évidents que personne n’y prête plus attention, ou, a contrario, tellement discrets que personne ne soupçonne leur existence. A vous perdre dans les entrailles de ses ouvrages d’art. Le tout, en essayant si possible de vous glisser quelques infos et anecdotes, de ci, de là, tant qu’à faire…
Petite précision : évidemment, aucune cache ne nécessite de s’aventurer sur l’autoroute !
Vous êtes prêt ? Allez, c’est parti !
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# La station météo
Vous êtes ici sous le pont de l’A 20 qui enjambe la Creuse, l’un des points les plus sensibles de l’autoroute dans l’Indre. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il s’agit de l’une de ses deux seules portions à 110 km/h et qu’un radar y a été placé dans le sens Paris-Province !
Mais l’endroit accueille également un autre élément de décor à côté duquel passent les automobilistes, probablement sans s’en rendre compte : une station météo ! L’une des quatre de la portion Sud de l’A 20 dans l’Indre. Vous pouvez l’apercevoir à travers le grillage, en haut de l’escalier qui longe le plan incliné.
Reconnaissables à leur petit mât surmonté d'un anémomètre et aux barrières vertes qui l'entourent, ces stations permettent de fournir aux Centres d'entretien et d'intervention (CEI) de la Dirco, en temps réel, des données concernant l'état de la chaussée : température, hygrométrie, etc. Capital, surtout l'hiver, lorsqu'il faut décider de saler ou non, et quelle proportion de saumure il faut mettre. "Cela se joue parfois à un degré, et ne nous dispense jamais, dans tous les cas, de venir vérifier l'état de la route", précise Florent Moreau, adjoint à la cheffe de CEI d'Argenton, dans cet article de La Nouvelle République.
Bonus: à l’arrière-plan, quelques mètres plus loin, vous pouvez également apercevoir une caméra sur mât. Disposées à des endroits stratégiques, ces caméras servent à observer l'évolution du trafic. Leurs images sont retransmises, en temps réel, sur les écrans de conrôle du Centre d'entretien et d'intervention dont elles dépendent. Des centres au nombre de deux dans l'Indre : un à Vatan, pour la partie Nord du département ; un à Argenton-sur-Creuse, pour la partie Sud. Cette dernière comporte ainsi quatre caméras : deux sont pivotantes et deux sont fixes (celles autour du pont sur la Creuse).