LE CAIRN DE CHANTE-PUVINE
. Le cairn de Chante-Puvine, érigé au cours de l été 2016, est implanté
en un lieu historique particulier. Ce lieu bien visible aujourd'hui est une
chaussée qualifiée de " route royale ".
. Pour la voie Domitienne, il s agit d une structure lourde aux
empierrements profonds d une largeur de 5 à 6 mètres. Largeur que
l on retrouve pour le pont romain de Ganagobie et plus au sud le pont
Julien près d Apt.
. La voie Domitienne longeait la Durance en rive droite pour rejoindre
Sisteron au pont de Ganagobie ( IIe siècle de notre ère). Le tracé supposé
délibérément vague, est esquissé entre Saint Donat et la Durance.
. La carte de Cassini indiqué un itinéraire nord-sud assez rectiligne
d Aubignosc à Montfort.
. La structure visible à Chante-Puvine est une chaussée constituée
de 3 couches de matériaux, retenues sur les bords par de lourdes
pierres ou " simonces ". L'épaisseur du revêtement est d environ 45 cms
au contact des simonces et de 76 cms dans l axe.
. La couche inférieure est composée de pierres posées sur leur
tranche ( comme pour les calades ). La couche intermédiaire est en
pierraille de 10 cms d'épaisseur uniforme. La couche supérieure est
un engagement soigneusement étalé.
. Alors, sous le cairn de Chante-Puvine, on trouve un amoncellement
successif d appellations pour une structure de communication :
heracleenne, romaine, celte et royale. René Maurel insiste pour que
le nom de voie soit réservé aux trois premiers et que le terme de
" route" soit appliqué au quatrième : " royale ".