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Chapelle Royale de Dreux Virtual Cache

Hidden : 3/1/2022
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   virtual (virtual)

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Geocache Description:


La chapelle royale de Dreux ou chapelle royale Saint-Louis de Dreux est la nécropole de la famille d'Orléans. Elle est située dans l'enceinte du château de Dreux, en Eure-et-Loir, rattaché à la couronne en 1023. Elle appartient à la Fondation Saint-Louis, créée en 1974, dont le président actuel est M. Frédéric du Laurens. Le président d'honneur est l'aîné des Orléans, Jean d'Orléans, comte de Paris.

La chapelle royale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 décembre 19771.

À l'origine, Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (petit-fils de Louis XIV et de la marquise de Montespan), contraint de laisser Rambouillet à son cousin Louis XVI, qui lui a cédé le comté de Dreux en 1775, fait transférer de l'église de Rambouillet, le 25 novembre 1783, les neuf cercueils renfermant les corps de ses proches parents : son père Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, et sa mère Marie-Victoire de Noailles ; sa femme Marie-Thérèse-Félicité d'Este, princesse de Modène ; leur fils, le prince de Lamballe, et leurs cinq autres enfants morts jeunes. Il choisit comme sépulture pour sa famille la collégiale Saint-Étienne du château de Dreux2.

Le 3 septembre 1792, la princesse de Lamballe, belle-fille du duc de Penthièvre et proche de la reine Marie-Antoinette, est massacrée et mutilée par la foule parisienne et inhumée dans une fosse anonyme du cimetière des Enfants-Trouvés. Le duc de Penthièvre dépêche son valet Fortaire pour retrouver la dépouille de la princesse afin de la faire réinhumer en secret à Dreux, auprès des siens, mais en vain : les restes mortels ne sont pas découverts.

Dans la nuit du 6 au 7 mars 1793, le corps du duc, mort à Bizy le 4 mars, est transporté et inhumé clandestinement à Dreux, entre le comte de Toulouse et sa femme. Le 21 novembre 1793, afin de récupérer le plomb des cercueils, le caveau est violé, les corps en sont extraits et « jetés dans une fosse profonde de six pieds » dans le cimetière des chanoines, dont l'emplacement sera plus tard reconnu par Lefebvre et Cholet, anciens serviteurs des Bourbon-Penthièvre.

En septembre 1797, quatre ans après avoir été incarcérée à la prison du Luxembourg, Marie-Adélaïde de Bourbon, duchesse d'Orléans, dernière fille du duc, est expulsée de France ; le château et la collégiale, biens séquestrés depuis la mort de son père, sont confisqués au profit de la Nation et vendus, le 2 avril 1798, à un marchand de bois chartrain qui démolit le toit de l'église pour en récupérer les matériaux et, en 1801, revend le domaine à François Belois, maçon à Dreux, qui y demeure jusqu'en 1816.

Le 14 février 1816, la duchesse lui rachète le terrain, fait construire une chapelle par Claude-Philippe Cramail, architecte parisien, chargé dès octobre 1814 de ce projet. Il ouvre le chantier début mai 1816 à l'emplacement de la fosse commune et la première pierre est posée le 19 septembre. Certains matériaux proviennent de la démolition de l'ancienne abbaye bénédictine de Coulombs, près de Nogent-le-Roi, et des ruines du château de la Ferté-Vidame. La duchesse fait de Saint-Louis de Dreux la sépulture de sa famille.

À partir du printemps 1839, cette chapelle de style néogothique est agrandie par son fils, devenu le roi des Français Louis-Philippe Ier (en lieu et place de son cousin Charles X), qui y fixe la nécropole dynastique, d'où le surnom « Saint-Denis des Orléans », en référence à la nécropole historique des rois de France3. Victor Hugo narre la translation des restes des ancêtres de la famille le 23 avril 1844, à laquelle le roi lui-même a contribué.

La chapelle primitive de 1816 est alors complétée par des ajouts de style néo-gothique par l'architecte Pierre-Bernard Lefranc1. La sculpture prend une place importante dans ces travaux, qui participent à la fois de l'agrandissement et d'un changement de style4. Les sculpteurs Charles-François Nanteuil et Charles Émile Seurre donnent les moyen-reliefs représentant saint Ferdinand, saint Arnoult, sainte Adélaïde et sainte Amélie, sous la coupole, ainsi que les statues de saint Louis et saint Philippe au-dessus des autels latéraux. Louis Léopold Chambard et Jean-Marie Bonnassieux sculptent les tympans du transept illustrant l'Adoration des mages et la Résurrection, livrés en 1845. Chambard sculpte également les statues de saint Ferdinand et de sainte Adélaïde, à l'entrée de la chapelle de la Vierge. L'atelier de Michel Liénard et Émile Knecht produit toute la sculpture décorative, intérieure et extérieure et le reste des bas-reliefs, ainsi que la nouvelle porte en chêne5.

De 1843 à 1845, ses nombreuses fenêtres sont garnies de somptueux vitraux exécutés à la manufacture nationale de Sèvres, selon la technique de fabrication des verres teints dans la masse.

Les douze grandes fenêtres ogivales du transept sont ornées de vitraux représentant des saints sur fond « bleu de Sèvres », dont les cartons sont dessinés par Ingres, qui reproduisent à cette occasion quatre des vitraux qu'il avait exécuté pour la chapelle de Neuilly, actuelle église Notre-Dame-de-Compassion de Paris, construite en mémoire du prince Ferdinand, fils aîné de Louis-Philippe mort dans un accident en 1842Note 1.

C'est Viollet-le-Duc qui dessine les pinacles gothiques encadrant chacun des douze personnages.

D'autres vitraux illustrant la vie de Saint-Louis ornent la chapelle de la Vierge. Eugène Delacroix, Hippolyte Flandrin, Georges Rouget, Claudius Jacquand, Horace Vernet, Charles-Marie Bouton et Wattier réalisent les dessins.

Un orgue de tribune du facteur Aristide Cavaillé-Coll est installé en 1845 dans un buffet de 1614. La partie instrumentale est classée monument historique au titre d'objet en 18806,7.

Durant la guerre franco-allemande de 1870, le lieutenant-colonel Henri de Beaurepaire-Louvagny chute du dôme, devenu poste d'observation de l'ennemi, et se tue8.

La flèche de la chapelle de la Vierge, qui abrite une cloche, est détruite par la foudre en juillet 1875, et jamais reconstruite. La même année, Cavaillé-Coll modifie l'orgue installé en 1845 : il transforme certains jeux et répare la soufflerie7.

Le 15 août 1944, lors de la libération de la ville par les Américains, des obus allemands endommagent le déambulatoire, détruisent des vitraux ainsi que des sculptures et gisants.

Tout comme le château de Dreux, la chapelle appartient à la Fondation Saint-Louis, depuis la donation faite par Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris, aîné des Orléans et prétendant au trône de France9, ainsi que par les autres descendants du roi Louis-Philippe Ier .

En janvier 2018, l'équipe de l'émission Secrets d'Histoire a tourné plusieurs séquences dans la chapelle dans le cadre d'un numéro consacré au roi Louis-Philippe Ier10.

Dans la chapelle sont fréquemment célébrés de grands événements touchant à la famille d'Orléans, dont c'est toujours la nécropole. Le 2 février 2019, par exemple, y ont eu lieu les obsèques d'Henri d'Orléans (1933-2019), comte de Paris, duc de France, ancien chef de famille, en présence de nombreux membres du Gotha, notamment la reine Sofia d'Espagne, le prince souverain Albert II de Monaco et l'ex-impératrice Farah d'Iran, et présidées par le fils du défunt, Jean d'Orléans (1965), devenu l'actuel comte de Paris.

Informations tirées de Wikipedia

 

Pour loguer cette cache il vous faudra prendre une photo avec votre pseudo geocaching montrant en arrière plan la chapelle royale ou la vue panoramique de Dreux au choix  et la joindre impérativement à votre log merci!!

Merci de bien respecter les lieux et bon jeu

Geoamitiés

SFLATOSS

Virtual Rewards 3.0 - 2022/2023

This Virtual Cache is part of a limited release of Virtuals created between March 1, 2022 and March 1, 2023. Only 4,000 cache owners were given the opportunity to hide a Virtual Cache. Learn more about Virtual Rewards 3.0 on the Geocaching Blog.

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