La plus petite commune de France
Castelmoron-d'Albret
Géocache Virtual Reward 3.0
Le village
Castelmoron-d'Albret est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est la commune la moins étendue de France, avec seulement 3,54 hectares soit moins que la surface de la place Charles-de-Gaulle à Paris.
La commune se trouve dans l'Entre-deux-Mers. Les communes limitrophes sont Caumont au nord, Rimons au sud-est et Saint-Martin-du-Puy à l’ouest. Le nom de la commune vient du latin castellum qui désigne un « château » et du bas latin moronis qui signifie « sombre ». Il est peut-être dû également à l’établissement des Maures vers 700 sur l’ancien oppidum de Castelmoron. La terminaison -d'Albret, ajoutée en 1957, vient de ce que la baronnie de Castelomoron fut la possession de la maison d'Albret à compter du xive siècle et que Jeanne d'Albret (1528-1572) y séjourna plusieurs fois. Ses habitants sont appelés les Castelmoronais. Castelmoron-d'Abret, village fortifié sur un éperon rocheux, vestiges des remparts, avec un Palais ducal transformé en mairie, une Église Sainte-Catherine-et-Notre-Dame restaurée au xixe siècle.
Les armes de Castelmoron-d'Albret se blasonnent ainsi : De gueules au château d'argent de trois tours, crénelé, ouvert, ajouré et maçonné de sable, la tour du milieu donjonnée et surmontée d'une étoile de six rais d'or, les tours des flancs surmontées chacune d'une fleur de lys aussi d'or, ledit château soutenu d'un serpent d'or ondoyant en pal.
Posé sur un éperon rocheux dominant l’étroit vallon de Ségur, Castelmoron d’Albret se perçoit en premier lieu au milieu des vignes lorsqu’on descend des plateaux boisés environnants. C’est en se rapprochant que l’on découvre le caractère spectaculaire de sa situation, la profondeur du vallon de Ségur, la paroi rocheuse qui porte le village. Son implantation topographique sur un promontoire rocheux aux pentes abruptes confère à cette ancienne place-forte une silhouette presque théâtrale, ce que renforce l’étreinte des imposantes fortifications qui l’entourent. En outre, la défense naturelle qu’offre le promontoire rocheux est renforcée par de hauts remparts qui encerclent le village côtés nord, ouest et est. En revanche, le front bâti côté sud, visible depuis les prairies qui bordent le Ségur, a perdu tout caractère défensif : les façades sont largement ouvertes, comportant des adjonctions comme des balcons, des escaliers permettant de relier ces maisons et des jardins en contrebas du socle rocheux. Dans l’enceinte du bourg castral, enserré dans ses remparts, on découvre un patrimoine bâti ancien de qualité témoignant d’une histoire qui s’est déroulée sur plusieurs siècles. Les vieilles maisons construites au XVI°, XVII° et XVIII° siècles, ponctuées de minuscules places, ont largement gardé leur intégrité historique. La présence végétale le long des ruelles étroites et fleuries (les pieds de maison souvent jardinés avec des grimpantes et des potées) confère à ce site pittoresque beaucoup de charme.
Le Lavoir
On accède au lavoir en redescendant la Grand-rue. A partir de la placette en bas, on peut admirer d'en haut le lavoir et les jardins attenants. Le lavoir est accessible en descendant par un escalier un peu raide. Le lavoir municipal, utilisé par les lavandières jusque dans les années 1970, fut construit en 1876. Abrité sous auvent, le bassin rectangulaire possède des margelles en pierre de taille, la couverture supportant une toiture de tuile creuse. L’eau qui alimente le lavoir émane du réseau souterrain du recueil d’eaux pluviales provenant des plateaux surplombant le village, mais aussi sans doute d’une ou de plusieurs sources, lesquelles se déversent dans le val en pénétrant sous l’éperon calcaire sur lequel est installé le bourg.
Ce réseau (que l'on appelle "la Rouille") sourd au bas d’un grand mur de soutènement pour alimenter le lavoir. Son débit est extrêmement important lors des fortes pluies. Il alimente un petit ruisseau conduisant au Ségur. Les eaux du lavoir poursuivent leur course vers un autre bassin maçonné, bordé de bambous, envahi de nénuphars et autres plantes aquatiques, inspirant une scène fraîche et bucolique que n’aurait point désavoué Claude Monet. Le ruisseau rejoint au sud du village le Ségur, ruisseau qui, partant de Saint Ferme, se jette dans le Dropt au moulin de Loubens.
La Grand'Rue
La visite de Castelmoron se fait à pied, le bourg comportant environ une cinquantaine de vieilles maisons. Elle commence par la Grand’Rue conduisant jusqu'à la halle aux grains. En remontant la rue, on constate que plusieurs façades sont percées de fenêtres à meneaux. Des pierres en saillie, par rapport au nu du mur, marquent l’emplacement des déversoirs d’antiques éviers en pierre de taille.
La Halle aux Grains
Constituée d’une charpente en bois couverte de tuiles creuses portées par des poteaux, la halle aux grains, dont l’origine est fort ancienne, était utilisée lors des foires annuelles du village. Après des réparations au XIX° et au début du XX° siècles, le couvert servit de 1923 à 1991 de préau pour l’école communale (installée en face dans l’ancien palais ducal). Après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’aux années 1980, la halle fit office, lors des fêtes locales, de salle de bal.
La Porte du Moulin
Près de la place de la halle, en contrebas de l’antique chaussée que l’on dénomme « le pavé », on remarque une porte fortifiée: la porte du moulin. Située à l’ouest de l’éperon calcaire, cette ouverture est la seule restante des trois ou quatre portes fortifiées qui, en plus des poternes, permettaient l’accès au site défensif de la ville. Probablement équipée d’une herse, cette porte était suffisamment large pour permettre, en dépit de la forte pente, le passage des attelages. Les gongs des deux battants en bois et leurs encoches recevant des barres de bois afin de bloquer la porte sont encore visibles. La porte fut dénommée ainsi car elle permettait d'accéder au moulin de Ségur en contrebas, et, par-delà, à la voie conduisant à La Réole.
Place de la Tranchée
La place de la tranchée porte ce nom (la rue dans le prolongement porte également cette appellation) car on suppose que c'est à cet endroit que se trouvait dans le haut Moyen-âge un grand fossé longeant la muraille de l'enceinte primitive reliant la porte du moulin à la porte des douves, cette dernière (vraisemblablement munie d'un pont-levis) se situant au sommet actuel de la Grand'Rue. A la Renaissance, on raconte que la place était un lieu de rassemblement après les moissons puisqu'on rapporte qu'Henri IV, alors roi de Navarre, appréciait de venir dans le village pour participer au dépiquage, c'est-à-dire au battage au fléau des céréales et au passage au rouleau.
L'Esplanade et les Remparts
Après la place de la Tranchée, on accède, au-delà d’un petit muret, à une esplanade, terrasse enherbée offrant une magnifique vue sur le vallon et les remparts. C’est le seul espace public ouvert sur l’environnement extérieur, le village étant refermé partout ailleurs dans son enceinte.
D'ici, on peut admirer ce qui subsiste des anciens remparts de la ville, que les Templiers firent probablement élever au XII° siècle pour protéger la cité. A la base des remparts d’origine, on remarquera l'appareillage en grosses pierres fort bien taillées datant du XII° siècle, les contreforts raidissant ces murs solidement établis sur le rocher. De belle facture, les maisons en pierre calcaire (dont la plupart des ouvertures datent du XVI° siècle) ont été édifiées par la suite au-dessus des remparts, l'ensemble du bâti s’élevant ainsi de 15 à 20 mètres au-dessus de la base rocheuse. C’est en se promenant en contrebas, sur le chemin médiéval du pavé que l’on peut le mieux apprécier la monumentalité de la façade défensive, l'imposante assise calcaire du site.
Le Pavé
Antique chaussée médiévale, le pavé permettait d’accéder au village par la porte du moulin et de descendre en contrebas au moulin de Ségur. Irrégulier, usé par le temps et le passage des charrettes, son pavement d’origine comporte en son milieu un canal d’écoulement constitué de pierres de plus grande taille. À l’origine, le tracé semble avoir été une voie romaine initialement construite pour relier l’oppidum (la ville fortifiée) à la Réole.
La Tour
Une tour ronde, vestige de la seconde enceinte du bourg construite vraisemblablement au cours du XIV° siècle, subsiste encore. On y accède par le chemin de ronde qui contourne le village par l’ouest. Bâtie en moyen appareil, cette petite tour n’offre plus qu’un seul étage. La porte d’accès se trouve du côté intérieur de la ville. Semi-circulaire du côté extérieur, voûtée en cul-de-four, la tour est percée de trois meurtrières donnant sur la campagne, ces ouvertures, en forme d’ellipse horizontale, se terminant en entonnoir dans l’épaisseur du mur.
Sources : www.castelmorondalbret.fr/ , commons.wikimedia.org/ & fr.wikipedia.org/wiki/
POUR VALIDER LA VIRTUAL GEOCACHE
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Waypoint 1 : Envoyer par Messagerie privée ou par mail la répondre à la question suivante :
Combien ya t'il réellement des mangeoires monolithes à côté de la porte du Moulin ?
Waypoint 2 : Prendre et poster une photo dans votre log " found it", de vous (prise de vue avec visage facultative), ou de votre pseudo sur votre main ou sur tout autre support, ou de votre gps ou smartphone avec les coordonnées gps de la virtual, avec en arrière plan le lavoir.
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How many monoliths feeders are there really next to the Mill Gate?
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Récompenses virtuelles 3.0 - 2022-2023
Cette cache virtuelle fait partie d'une série limitée de caches virtuelles créées entre le 1er mars 2022 et le 1er mars 2023. Seuls 4 000 propriétaires de caches ont eu la possibilité de cacher une cache virtuelle. Pour en savoir plus sur les récompenses virtuelles 3.0, consultez le Geocaching Blog.
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Virtual Rewards 3.0 - 2022-2023
This Virtual Cache is part of a limited release of Virtuals created between March 1, 2022 and March 1, 2023. Only 4,000 cache owners were given the opportunity to hide a Virtual Cache. Learn more about Virtual Rewards 3.0 on the Geocaching Blog.