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Welcome to ... Corneilhan Traditional Geocache

Hidden : 3/15/2022
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Cette série ("Welcome to...") a pour mais que chaque ville et village possède son cache de bienvenue ; ces caches sont relativement simples, faisables en vélo comme en voiture. La série a été initiée par « kentin08350 » et d'autres géocacheurs. N'hésitez pas à poser par chez vous !

 

À propos de la cache

 

Placée juste à côté du panneau d'entrée du village, vous n'aurez pas de mal à me débusquer avec les coordonnées GPS précises. Prenez soin s'il vous plaît, de bien recacher cette cache pour garantir la pérennité de cette dernière et d'être le plus discret possible pour loguer. Soyez minutieux s'il vous plaît avec le camouflage de la geocache, celui-ci est fragile.

 

Corneilhan

 

 

Corneilhan est un petit village qui compte environ 1800 habitants. Les habitants sont appelés les Corneilhanaises et Corneilhanais.

 

Géographie

 

Le village de Corneilhan est un ancien castrum (ouvrage de fortification destiné à résister aux attaques de l'ennemi et défendre un lieu précis),  situé sur un mamelon en forme de pain de sucredont le point culminant est à 133 mètres. Cette commune se situe à 7,7 km au nord de Béziers, à mi-distance des rivières Orb et Libron.

 

Histoire

 

 

L'Antiquité

 

Quelques traces d’habitats préhistoriques sont connues, dans la direction de Pailhès et divers sites mineurs. Les trouvailles sont toutefois faibles, les terres ayant été cultivées intensément en faisant disparaître la plupart des traces.

La fondation de la colonie romaine de Béziers Colonia paterna Julia Baeterrae Septimanorum, vers 50-48 avant Jésus-Christ, fait accéder Corneilhan à l’Histoire générale.

Le nom de la localité s’explique par la philologie latine. C’est un nom de lieu reposant sur le gentilice, c’est à dire le nom d’une famille : la gens Cornelia, famille des Cornelii, auquel est attaché un suffixe d’appropriation. Deux exemples du suffixe -acum dans la Vie de Sainte Céronne (texte du XIIe siècle attribué à Ordéric Vital d’après documents antérieurs) et la chronique de Frédégaire : Cornelacium. Toute la tradition des textes postérieurs donne le suffixe -anum, plus fréquent dans le biterrois : Cornelianum, la terre donnée et possédée par des Cornelii. En langue d’oc, le latin Cornelianum a évolué en Cournelhan.

En français la forme latine est mieux conservée, Corneillan au XVIIIe siècle, mais on conserve, même en français, la graphie du l mouillé, résultant de la succession immédiate du l et du i usuelle en roman et en languedocien, en lh : Corneilhan.

La gens Cornelia est l’une des plus illustres familles de Rome, elle comptait Scipion l’Africain, les Gracques, Corneilia, femme de Crassus puis de Pompée, l’historien Tacite, Cornelius nepos etc...

Une branche de cette famille, ou des membres adoptés, ont été présents dans la fondation romaine de Béziers et y ont fait souche. Un certains nombre d’inscriptions latines de Béziers en portent la trace. Le plus connu des Cornelii biterrois est Cornelius Fuscus qui permit l’accession au trône impérial de l’espagnol Galba.
Une inscription trouvée près de Mazassy en 1877, gravée des deux côtés, porte la trace de deux époques romaines à Corneilhan : le haut empire avec une dédicace funéraire très belle et lettres plombées, et au verso une inscription funéraire paléo-chrétienne hâtive, peut-être du IIe siècle après Jésus-Christ.

Le christianisme a été prêché peut-être dès l’époque apostolique, mais l’église de Béziers est organisée par l’Evêque Paul, venu d’Orient. Avant d’aller jusqu’à Narbonne, il laisse pour évêque de Béziers, l’un de ses compagnons, Afrodise, lequel en avril 250 avec un groupe de chrétiens biterrois, est décapité lors de la persécution de Dèce.

Les paroisses rurales sont tardives. La première attestation de la chrétienté à Corneilhan est dans la Vie de Sainte Céronne, document tardif (XIIe siècle) reposant sur des textes plus anciens perdus. Céronne et Suffrianius, son frère, nés à Corneliacum dans la Narbonnaise, près des Cévennes et de la mer Méditerranée au début du Ve siècle doivent fuir leur parents et concitoyens demeurés paiens pour pratiquer la religion librement. Ce trait correspond à la situation des campagnes du biterrois à l’époque précitée. Le texte indique comment les frère et soeur parvinrent à Bordeaux et se séparèrent, le garçon allant à Rome, la fille remontant en Gaule jusque dans la région du Mauritania (aujourd’hui Mortagne-au-Perche) où menant une vie solitaire, elle fut entourée de disciples et à l’origine du monachisme dans cette région.

Corneilhan était au pouvoir des Wisigoths, un royaume s’étendant à la fois en Espagne et sur l’ancienne Narbonnaise, nommée par eux Gallia Gothica, la Gaule gothique, tandis que les Francs, leurs ennemis, nommaient ce pays-ci Septimania, Septimanie. Les guerres incessantes entre francs et Wisigoths eurent au début du VIe siècle pour conséquence, la prise de Corneliacum par les francs.

 

Le Moyen-Âge et les temps modernes

 

Institutions et familles féodales

 

La féodalité repose sur la possession des terres par des puissants (potentes), à qui les démunis et faibles se confient pour assurer, moyennant redevances, la protection et la sécurité. Le système féodal se double du système seigneurial, dans lequel les principaux ou les influents (seniores, seigneurs), usurpent à leur profit les fonctions régaliennes de l’exercice de la justice et de la police. Les deux systèmes sont parallèles. La féodalité, la seigneurie et leur hiérarchie de suzerainetés n’efface pas le principe de souveraineté reconnus sans éclipse en faveur de l’Empereur carolingien, puis du Roi capétien.

La famille féodale et seigneuriale de Corneilhan apparaît au cours du Xe siècle dans l’entourage des vicomtes de Béziers. C’est semble-t-il, une famille d’origine franque et non gothe, peut-être venue du Rouergue. En 1080, elle fonde le célèbre prieuré de Cassan, porté à une grande importance par le prieur Saint Guiraud, né à Puissalicon, devenu évêque de Béziers en 1121.

Très connue au XIIe siècle, elle donne des officiers de la cour vicomtale et des archidiacres aux chapitres des cathédrales de Béziers et d’Agde. Elle se subdivise en plusieurs branches, l’une à Corneilhan et Béziers, l’autre à St Nazaire de Ladarez et Causses qui émigrera à Carcassonne.

Les seigneurs de Corneilhan sont compromis dans les affaires de la Croisade et perdent leurs droits d’exercice de la justice à Corneilhan, droits qui dévolus au Roi. Cette famille féodale se maintient toutefois. Elle s’allie au XVIe siècle, Antoinette de Corneilhan, héritière, épouse Charles de Thézan-Saint-Geniès, et leur descendance se poursuivra jusqu’en 1943.

La seigneurie et le fief de Corneilhan se trouvaient déjà morcellés au XIIIe siècle, une partie en possession de la famille de Thézan fut achetée au XVe par une famille qui se disait émigrée de Grèce, famille de Lathenay. Par alliances successives aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’héritage parvint entre les mains d’une famille de Picardie, la famille du Plessier, qui après un procès, perdit ses droits au bénéfice de M. Gleizes de Lablanque, juge-mage de Béziers et M. de Barrès, Avocat à Béziers. Leur héritière, Mlle Amiel, était toujours propriétaire de l’ancien château de Corneilhan. Elle le morcela totalement et le vendit à petit bouts vers 1845-1850.

 

Institutions municipales

 

Le droit romain reconnaissait une personnalité juridique et morale, associations et groupements divers sous le nom d’Universitas . La vie des cités était organisée sur le modèle de Rome, avec un conseil nommé curie et des magistrats divers : consuls ou duumvirscenseursquesteurs, etc … Ces institutions sombrèrent avec l’empire romain, mais les textes restaient ainsi que le souvenir des anciens municipes.

Vers le XIIe siècle, les villes se développent et une vie nouvelle d’association et de relations s’introduit. Les Universités renaissent, les institutions municipales reparaissent. Les nouveaux conseils sont issus des conseils féodaux, qui assistaient le seigneur dans la prise de ses décisions, ainsi que des assemblées paroissiales, chargées d’administrer les produits des quêtes, des actes de charité et les entretiens des églises.

Une première étape d’institution municipale apparaît à Corneilhan en 1270. Les habitants, de sexe masculin, réunis en parlement public, désignent des syndics, chargés de terminer un procès contre les habitants de Lieuran. En 1290, un nouvel acte identique eu lieu pour faire procéder à un bornage entre Lieuran et Corneilhan.

En 1343, une nouvelle étape est franchie. Le roi de France Philippe VI, seigneur de Corneilhan, autorisa la création d’un Consulat, municipalité de plein et perpétuel exercice. Les magistrats auront un mandat universel couvrant toutes les matières relevant de l’édilité. Un parlement public s’assemblera, en principe chaque année, un conseil de ville de douze membres siègera régulièrement et élira trois consuls. Le consulat possèdera une Maison communeun sceau, des fonctionnaires municipaux l’assisteront (greffier, sergent, etc …). Ils pourront exiger des impôts, gérer leur patrimoine, encaisser et dépenser, etc…

En 1346, une nouvelle charte du roi Philippe VI accorde au Consulat la faculté d’exercer par un magistrat (un bayle), la justice locale au nom du Roi. Le consulat de Corneilhan se trouve donc au XIVe siècle dans une position avantageuse, en possession de tous les droits municipaux et exerçant la justice ordinaire du lieu au nom du Roi.

Cette position fut altérée par les ambitions des diverses familles seigneuriales, surtout la famille de Lathenay au XVe siècle et M. Gleizes de Lablanque au XVIIIe. En 1615, les consuls obtinrent de Louis XIII la confirmation de leurs privilèges de 1343 et 1346. En 1783 encore, un arrêt du Parlement de Paris confirma en les adaptant ces mêmes textes.


Le handicap le plus lourd des municipalités de l’Ancien régime, est le recours trop fréquent à l’emprunt, qui paralysait leur action et les rendait tributaires des prêteurs.

 

Institutions paroissiales

 

Les traces du culte romain sont rares. Un nom de lieu, Livière, peut être interprété comme Liviae ara, l’autel de Livie, femme d’Auguste, qui aurait été divinisée dans l’ensemble du culte impérial.

Les traces archéologiques chrétiennes sont elles aussi rares. L’inscription trouvée en 1877 est énigmatique. La Vie de Sainte Céronne évoque une population entièrement païenne, au moins dans ses classes dirigeantes au début du Ve siècle. L’organisation du culte chrétien dans les campagnes date des VIe et VIIe siècles.

Ce n’est qu’à la fin du Xe siècle que l’église de Corneilhan est citée. Elle est vouée à Saint Léonce, Evêque de Bordeaux, issu d’une famille sénatoriale d’Aquitaine, marié d’abord à une nièce de l’empereur d’Orient, puis évêque.Il a diffusé en Aquitaine le culte de St Nazaire et St Celse, patrons de la cathédrale de Béziers, et comme tel vénéré dans le biterrois.

L’organisation du Chapitre de la cathédrale de Béziers comporte une chanoinie, c’est à dire le poste d’un chanoine rattaché à Corneilhan, comme représentation des paroisses dans le gouvernement de l’évêché de Béziers.

Au XIIe siècle, on constate l’existence de deux églises, deux paroisses, deux ensembles religieux. L’un de type castral, rattaché au château de Corneilhan avec une église vouée à St Léonce, l’autre de type paroissial, rattaché aux habitants eux-mêmes et à leurs services religieux, avec une église vouée à Ste Marie.

Au XIVe siècle, la population tend à se grouper autour des lieux les mieux défendables et se réunit autour du château. L’église Ste Marie est progressivement abandonnée. L’église St Léonce devenue trop petite est agrandie par la construction d’une nef ogivale accolée sur le coté Nord à la nef romane primitive. L’église la plus vaste prend le patronage secondaire de Ste Marie. Il en résulte une église curieuse, à deux nefs dissemblables : l’une romane à chevet carré, entrée sur le coté sud, donc sur un plan dit Wisigothique, fort ancienne, l’autre ogivale et charpentée, plus large, pourvue d’un chœur en 1673.

Cette église très originale a été altérée par les ouvertures chanfreinées pratiquées entre les deux nefs dans le mur de séparation. Au XIXe siècle, l'édifice menaçant de tomber en ruine, on prit le parti de tout démolir et reconstruire l’église actuelle, imitation assez réussie mais sans passé d’une église ogivale à trois nefs.

Le XIXe siècle est marqué par la démolition et reconstruction de l’église paroissiale. Au XIX siècle, la personnalité originale de Corneilhan, tant dans sa féodalité chaotique, que dans ses institutions consulaires puissantes et son église double et curieuse, s’efface peu à peu devant l’uniformisation du droit municipal et écclésiastique. Le château morcelé disparaît, l’église est démolie, les murs et les portes, à l’exception d’une seule, sont démolis. Seul l’ensemble de l’agglomération malgré ses altérations conserve un certain charme.

L’uniformité s’installe aussi dans l’économie, avec l’extension de la vigne en deux étapes, d’abord pour la production d’eau de vie ( une distillerie locale était très prospère aux mains de la famille Sabes) puis la production massive de vin, facilement exportable par le canal du Midi puis le Chemin de fer.

 

Additional Hints (Decrypt)

Fbhf har cvreer, nh cvrq qh cbgrnh ra pvzrag

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)