Le site de Montéclin a été fréquenté par les hommes du Néolithique vers 3 000 ans avant Jésus-Christ. Au VIe siècle, les moines de l’Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, propriétaires du domaine, le nommaient en latin « Quasi Mons ad Solem Declinans » (le Mont face au couchant) puis au XIIe siècle, l’abrégèrent en « Mondeclen ». Si l’on décrit le passé féodal de ce domaine, il comportait une ferme, un manoir, un corps d’hôtel et une chapelle, des bergeries, des étables, des granges, un jardin, une grande cour fermée de murailles ainsi qu’un colombier à pied, un auditoire et une prison.
Il présentait également une grande partie boisée et se situait à proximité d’une importante voie de communication allant de Lutèce à Chartres tout en passant par Vauboyen, Jouy-en-Josas et Châteaufort. L’histoire raconte que les habitants de cette seigneurie étaient tenus d’aider le prévôt de Châteaufort à conduire les criminels à Paris. Alors, rien de surprenant de rencontrer en ces lieux proches le Bois de l’Homme mort.