LE VIADUC DU MAS DE GUERRE
Le convoi franchit ici un nouvel ouvrage exceptionnel et particulièrement esthétique. Il se fond littéralement dans le décors, rien de surprenant à celà, sa matière première est extraite dans les carrières de calcaire toutes proches.
Géocacheurs, admirez le superbe viaduc du Mas de Gurerre, ils étaient vraiment audacieux nos anciens pour bâtir de tels ouvrages, pas vrai ??
Cette voie en encorbellement et la vitesse toute relative du convoi a l'avantage de permettre aux voyageurs de bien profiter du paysage.
A ce niveau, la ligne est bien dégagée sur la vallée du Rieutord, en contrebas, vous ne pouvez pas manquer le pont des chèvres bâti sur la voie royale et souvent ravagé par les crues brutales de la rivière.
Le trafic 1
Entre Nîmes et le Vigan circulaient, par jour, quatre autorails dans le sens Nîmes-Le Vigan et trois dans l'autre sens ; en outre un "marchandises-voyageurs" parcourait la ligne dans chaque sens. Au delà du Vigan un "marchandise" desservait quotidiennement Avèze (importante fabrique de bas) et, trois fois par semaine, Sauclières.
Les autorails desservant la ligne assuraient une moyenne de 500 km par jour avec régularité et confort, sauf les jours de grand froid, où l'on constatait quelquefois une insuffisance de bon chauffage ; quant aux marchandises, la traction était assurée à l'aide de machines à vapeur.
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Sylani, Traceur et Goupil30