Pour trouver cette cache : depuis le pont neuf de sainte néomaye, prendre le chemin blanc qui va vers l'ouest, au virage prendre le chemin de terre qui longe le ruisseau. Au bout de ce chemin vous trouverer un carrefour avec le ruisseau, la cache y est ici.
Très curieusement, les gens de la région nommaient parfois le village Saint-Tremoi Le nom de Ste-Néomaye est celui d’une pieuse jeune fille canonifiée par l’Église et qui eut une chapelle en sa mémoire où elle est enterrée à l’emplacement de l’église actuelle.
Elle s'exila sur les rives de la Sèvre comme simple bergère, pour s'éloigner des siens. Chaque jour faisant, elle menait ses moutons à l'herbage, jusqu'à ce qu'à Fontcreuse. Un jour, voyant ses troupeaux souffrir de la soif, elle implora le ciel en leur faveur, puis, frappant le sol de son bâton de bergère, elle fit jaillir une source qu’on n’a jamais vu se tarir ni se troubler ; une telle source est sans doute celle qui donne toute l’année coule à gros débit parmi le cresson dans le pré de la Sèvre et que tout le monde dans la paroisse connaît sous le nom de Fontaine Madame.
La représentation de la Sainte qui nous la montre affublée d’une patte d’oie concorde avec la légende selon laquelle, pour échapper aux avances d’un seigneur trop pressant, la Sainte pria Dieu de l’enlaidir et son pied se transforma en patte d’oie.
Tableau de Devergnes (1755)
représentant Sainte Néomadie ou Néomoise
Le thème du pied d'oie, attribué à plusieurs saintes, ainsi qu'à des reines (la reine Saba, la mythique reine Pédauque, Berthe aux grand pied...) peut faire référence à la lèpre, maladie provoquant des affections cutanées (écailles, couleur...) pouvant évoquer des pattes de palmipède. La patte d'oie était la marque distinctive des lépreux au Moyen Âge.
Son culte est alors fort répandu dans le Poitou à tel point que son tombeau devint le rendez-vous d’une foule de fidèles qui venait prier et demander leur guérison. L'Église l'honore comme Sainte le 14 janvier, Sainte guérisseuse et elle est considérée comme patronne des bergers en Deux-Sèvres. Les pèlerins devenant nombreux, une foire fut instituée pour les alimenter et, depuis le XVIIIe siècle, Sainte-Néomaye perpétuait chaque année sa "Foire aux Mules", à l’origine le 14 janvier, encore très célèbre au 19e siècle. Rétablie début juillet jusqu’à un passé récent, c'était un rendez-vous pour le concours mulassiers où s'exposaient les associations de la Commune ainsi que quelques vieux métiers..
Le Haut Val de Sèvre a été le haut lieu de production des mules et mulets du Poitou exportés dans le monde entier et particulièrement dans le sud de l'Europe (Espagne, Italie, Portugal...). Mules et mulets du Poitou sont le produit de la fécondation de juments mulassières poitevines par les baudets du Poitou. Ils sont, par excellence, des animaux de trait des routes montagneuses. Le baudet dit bourailloux, aux poils longs et grandes oreilles, fait la joie des enfants tant par son originalité que sa sympathie. Des éleveurs ainsi que des passionnés perpétuent encore la tradition de cette race.