Voici le défilé mythique des Fenestrettes, passage audacieux dans les falaises de l'Infernet et connu de tous les locaux, marcheurs et touristes !
Un grand classique restauré, suite à l'archivage de la cache de pp34
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Sur les traces des jacquets et des muletiers
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     Saint-Guilhem-le-Désert constitue une halte historique sur le che - min de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les pèlerins, identifiables à la coquille Saint-Jacques qu’ils arborent, viennent depuis le xii e siècle à la découverte des reliques de Guilhem. Plusieurs refuges et hospices, jalonnent cette voie historique, à la fréquentation sécu - laire et intarissable. Les pèlerins de passage à Saint-Guilhem-le-Désert font tamponner le Credencial, sorte de certificat de passage ou de carnet de route, attestant l’avancée sur la voie de pèlerinage. Il n’existe pas un seul, mais plusieurs chemins de Compostelle, constituant un véritable maillage européen. Toutes les voies convergent vers Santiago de Compostela (Espagne), où se trouvent les reliques de l’apôtre saint Jacques. Nous sommes ici sur la voie d’Arles, tracé le plus méri - dional. Saint-Guilhem-le-Désert fut également un lieu de passage et d’échange fréquenté par les muletiers. Ces derniers venaient tro - quer sel et blé, contre l’huile d’olive produite localement.
L'influence des moines de Gellone
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      Saint-Guilhem-le-Désert a été bâti autour de l’abbaye de Gellone qui, depuis 1998, est inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-deCompostelle. L’influence des moines s’est traduite par la mise en oeuvre de grands travaux d’aménagement. Rendre ce massif accessible fut de tout temps un enjeu majeur, travail peu aisé au regard de sa topographie escarpée. La construction des Fenestrettes, chemin bâti en encorbellement au fond du cirque de l’Infernet, en est le témoin. Improbable, suspendu dans la falaise, ce chemin permet de s’affranchir aisément du cirque rocheux qui cerne le village. Plusieurs voies de circulation anciennes serpentent à travers le massif sauvage. D’utilité agricole ou économique à l’origine, elles sont souvent « caladées », c’est-à -dire, pavées sommairement afin de résister à l’usure du temps.
Source :Â https://www.saintguilhem-valleeherault.fr/_objets/medias/autres/rf-fenestrettes-1649.pdf