Pour apprécier cette cache, il faut oublier la zone d’activités tertiaire, l’autoroute toute proche, les immeubles, le Cher aménagé…et se replonger à la Renaissance.
A l’époque, Saint-Avertin présentait un paysage de champs et de marécages, à l’écart de la Cité Tourangelle, dominée par le culte catholique de Saint-Martin et de la puissante Abbaye de Marmoutier toute proche. Dans ce contexte, on imagine un bâti agricole assez développé, dont cette grange qui, selon des plans retrouvés au XIXème siècle, devait comprendre d’autres corps de bâtiments.
Sans aucune certitude historique, il a été imaginé que cette grange a pu servir de regroupements de fidèles protestants qui à l’époque, n’avait qu’une liberté partielle d’exercice de leur culte. Bien sûr, ceux-ci se plaignaient de devoir se réunir loin de la ville. Vous trouverez sur place un panneau explicatif de la présence de cette ruine incongrue dans un quartier récent…
Les vestiges actuels sont composés d’un seul corps de bâtiment de forme rectangulaire en pierre de tuffeau et moellons. L’édifice semble avoir été bâti sur deux étages. Une des façades comporte encore les restes d’une fenêtre de pierre de taille. La porte principale se situe au sud. On peut également deviner une cheminée de briques.
Pour découvrir la cache, nul besoin de vous approcher trop près des ruines, ni de les escalader ou de déplacer des pierres. Pas besoin non plus d’affronter la végétation sauvage qui a repris ses droits au cœur du bâtiment, malgré l’entretien effectué par la Mairie de Saint-Avertin.
Soyez bien entendu discrets, cette zone compte de nombreux travailleurs avec des fenêtres tout autour et beaucoup de passages aux heures ouvrables. La boîte ne contient pas de stylo.
Bonne recherche !
PS : il s’agit de notre première cache, merci de votre indulgence et n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques…