Point culminant de St Priest en Jarez (605 mètres). Avec sa table d'orientation et passage de quelques randonnées sympathiques, le crêt de Saint-Priest est constitué d’une alternance de sédiments houillers vieux d’environ 300 millions d’années. Le crêt est sur une zone de passage entre des lits de galets amenés par les torrents dévalant les montagnes dont les restes constituent aujourd’hui les Monts du Lyonnais, et les strates de sable et d’argile d’un lac de haute montagne autour de Saint-Étienne, où s’accumulaient les débris végétaux d’une forêt tropicale transformés maintenant en charbon. Cette zone, très perméable, a été modifiée par des remontées d’eaux thermales riches en silice (peut-être liées à des volcans très proches) en un promontoire de quartz le crêt.
Et pour la petite histoire, sur cette colline vécu un ermite « Saint-Priest », fondateur du village qui séjourna dans une grotte avant de devenir Évêque de Clermont en l’an 666.
À cet emplacement, le Comte du Forez Artaud II fit construire un château incendié par deux fois, en 1665 et 1680, et démantelé pendant la Révolution de 1789. Aujourd’hui, il ne reste que quelques murailles et un fragment de tour entre deux maisons.
Juste en dessous du Crêt, au début de la rue Voltaire, un édifice a été construit à l’emplacement d’une source dont les eaux étaient réputées pour soigner certaines maladies de la peau. Selon la légende, elles auraient apporté une guérison miraculeuse à une religieuse, Marguerite de la Seauve Bénite. Les seigneurs de Saint-Priest dédièrent donc naturellement cet oratoire à celle dont la ferveur populaire en fit une sainte. Une plaque commémorative est apposée sur la façade afin de rappeler ce fait de l’Histoire.