A qui appartiennent ces vers.
Pour chaque strophe, trouvez le nom de famille en entier du poète et transformez le sur le modèle A=1, B=2, sans réduction.
« Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, chercher la cache voulue :
Rêveur, je sentirai la belle sous mes pieds.
Je laisserai mes doigts toucher cette ingénue. »
A
« J’ai regardé devant moi
Sous le banc je t’ai vue
Parmi les blés je t’ai vue
Sous un arbre je t’ai vue
Au bout de tous mes voyages
Au fond de chaque mystery
Au tournant de tous délire
Sortant de tout endroit
L’été l’hiver je t’ai vue
Près de ma maison je t’ai vue
Entre mes bras je t’ai vue
Dans mes rêves je t’ai vue
Je vais enfin te trouver »
B
« Nouveau venu, qui cherches chaque cache
Et rien de flagrant tu n’aperçois,
Ces vieux bâtis, ces vieux bois que tu vois,
Et ces vieux murs, c’est ce que cache on nomme. »
C
« La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même. »
D
« Le géocaching est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir des idées si folles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les idées, les codes et les coordos se répondent. »
E
« Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !
Feuillages jaunissants sur les gazons épars !
Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature
Convient à la recherche et plaît à mes regards !
Je suis d’un pas rêveur le sentier de la cache,
J’aime à revoir encor, pour la dernière fois,
Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière
Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois ! »
F
« Parti très loin
Dans mes pensées
Je me suis perdu.
À le suivre des yeux
le GPS me ramène
À moi-même.
Au bord du lac,
Pêcher plus de silence
Que de poissons. »
G
« Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude !
Prestiges de mon cœur ! je crois voir s’exhaler
Des arbres, des gazons la belle que je convoite :
Cette onde que j’entends murmure « un peu à droite »,
Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
Oh ! que ne puis-je, enfin, loguer ma cache
Ici, loin des humains ! »
H
"Quand reverrai-je, hélas ma jolie petite cache
Quand vais-je la loguer, et en quelle saison ?
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? »
I
« Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mon GPS,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
J’irai te loguer le premier sans un bruit »
J
N45°0X.XXX E005°YY.YYY
X.XXX = ((G+B) x (C – D)) + A
YY.YYY = (((F X E) – H) x (G – C)) + J + (G – I)
