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Crash du Noratlas n° 49 à Pau. Mystery Cache

Hidden : 4/18/2022
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Pau, 30 juillet 1971 :

"14h54"

Une terrible explosion se fait entendre suivi d'un gigantesque panache de fumée...

Le Noratlas 2501 n° 49 vient de s'écraser sur la lande Paloise...

A bord, une promotion d'élèves officiers avait prit place pour le Brevet de Parachutisme Militaire...

39 militaires embarqués... 37 d'entre eux y trouveront la mort...

 

Le crash :

"Je vais tenter de"

Le personnel de la tour de contrôle de la base aérienne 119 de Pau n'entendra rien de plus.

Le nord 2501 FR.BABB, avec à son bord 34 parachutistes et 3 membres d'équipage vient de s'écraser sur la zone de saut. Il est 14 heures 54 ce 30 juillet 1971. Des débris de l'avion d'où s'élève une colonne de fumée noire les sauvveteurs mettront 3 heures pour dégager les corps. 

Pour effectuer les six sauts réglementaires qui feront d'eux des brevetés parachutistes cent vingt sept élèves de l' E.M.I.A. avaient pris sur leur temps de permission. Dans le groupe désigné pour sauter en premier, vingt trois élèves promus sous-lieutenants le 25 juillet, sept sous-officiers d'encadrement, et deux officiiers, tous venus de Coetquidan.

Avec eux un capitaine et un sous-officier moniteurs a l' E.T.A.P. Dans la cabine de pilotage du noratlas deux pilotes et un mécanicien. Deux autres hommes les accompagnaient. Un lieutenant, parachutiste confirmé et le chef de l'instruction parachutiste de la B.E.T.A.P. Ces deux hommes sautèrent 2 minutes avant l'accident.

  

 

 Le capitaine de Montlebert et le lieutenant Garrot de l' E.M.I.A.

Ils sautèrent 2 minutes avant l'accident.

 

Les hommages :

Sur la base aérienne 119 ils sont des milliers à s'entasser dans un hanngar d'aviation tendu de toiles de parachutes pour rendre hommage aux 37 victimes du nord 2501.

Derrière les 2 rangées de cercueil recouvert du drapeau tricolore, l'autel sur lequel monseigneur Vanel, vicaire aux armées et monseigneur Vincent, évêque de Bayonne, célèbreront la messe.

En attendant l'arrivée des personnalités, dans le silence impressionnant entrecoupé de sangglots, un harmonium joue en sourdine.

 A 10 heures 50, un mystère 20 se pose sur la piste. Le ministre d'état chargé de la défense nationale vient s'associer à la douleur des familles.Tous les grands chefs militaires français l'accompagnent.

Les élèves de l'école milittaire défilent devant les corps de leurs camarades pour un dernier hommage.

Eloge funèbre :

 "Discours du 3 août 1971 par Michel Debré, ministre de la Défense nationale"

 Vendredi, alors que familles accablées, camarades désolés, français tristes et stupéfaits apprenaient, par le télégraphe, le téléphone, la radio, la télévision, tous les moyens modeernes grâce auxquels le monde désormais connait tout, partout et tout de suite, à combien d'entre nous s'est imposée une image qu'un poètte vieux de deux mille ans a éternisée !

Dans l'empire des morts, un visiteur, étreint par l'angoisse, voit défiler devant lui l'ombre des personnages illuustres dont le récitant rappelle tour à tour les mérites remarquables.

Surgit l'ombre d'un adolescennt et le poète dit :

« Tu seras Marcellus ». Il ajoute : « Apportez des lis à pleines mains. »

Ce simple vers évoque l'homme jeune que son esprit, sa vocation, son audace desttinaient à une carrière insigne et que la mort a saisi alors qu'il était promesse et espérance.

Devant ces jeunes cerrcueils, devant tant de promesses en un instant brisées, tant d'espérances en quelques secondes anéanties, comment ne pas redire : « Apportez des lis à pleines mains ! »

BERTHE, BOJU, CARTAL, COULLEREZ, DEL TOSO, DELARCHE, DHÔME, DUCATILLION, ERBA, FLORI, GUILLAMET, KERLEGUER, LABRIET, LAFFITTE, LANTERME, MEGEVAND, PETERS, PINA, PY, ROUSSEAU, SENSFELDER, TACHET, ZANGARELLI, vingt-trois dont aucun n'avait plus de trente ans, dont beaucooup n'avaient pas vingt-cinq ans, il y a moins de dix jours, sur la place d'armes de Coëtquidan, pour saluer ce galon de sous-lieutenant, consécration tant attendue de vos années de service et de vos longues heures de travaiil, un genou en terre, avec toute votre promotion, vous chantiez.

Dans la nuit d'été qui couvrait la lande bretonne, avec ses astres brillants et ses étoiles nombreusses, vos voix graves montaient vers le ciel :

« Mon Dieu donne-moi la foi — donne-moi forcce et courage et l'ardeur au combat — Mon Dieu donne-moi la souffrance. »

Pour mieux résumer les sentiments de fierté que vous éprouviez à l'égard de ces jeunes, général Richard, qui les connaissiez si bien, vous m'avez dit :

« Une centaine d'entre eux m'ont demandé de prendre sur leur temps de permission, la durée d'un deernier stage à l'école de Pau, afin d'être officier parachutiste et, dès demain, volontairement, ils y partent. »

Ils avaient la foi. Ils avaient force et courage. Ils ont eu la souffrance et sont morts comme meurt le soldat au combat.

Avec eux, pour eux sont morts des officiers et sous-officiers de l'École militaire interarmes de Coëtquidan qui, responsables de l'entraînnement physique et des sports, les avaient accompagnés.

Avec eux, pour eux sont morts un officier et un sous-officier de l'École des troupes aéroportées de Pau qui avaient la charge de leur sttage.

Avec eux, pour eux sont morts un officier et deux sous-officiers de l'armée de l'Air qui formaient l'équipage de l'avion.

Capitaine BUISSON, et capitaine MALLET, lieutenant GALICE et lieutenant REMY, adjudant ABDI, adjudant HAVET, adjudant SERGENT, adjudant SION, maréchaux des logis-chefs CARLU, GRUSELLE et PERRON, sergents-chefs PICCERELLE et TONDEUR, sergent DUBOSQ, vous aviez dans l'armée de nombreuses années de service.

Plusieurs d'enttre vous s'étaient signalés dans les batailles d'hier et des croix méritées brillaient sur vos poitrines, dont la Légion d'honneur du capitaine BUISSON et du capitaine MALLET et plusieurs Croix de la valeur militaire.

Tous vous aviez la passion de votre métier, les uns d'instructeurs ou de moniteurs, les autres de pilotes ou de mécaniciens. La tâche quotidienne qu'avec zèle vous accomplissiez était éclairée par la flamme du dévouement qui brillait dans vos cœurs de soldats.

Vous n'avez jamais hésité devant l'entrreprise d'un devoir que vous saviez périlleux. Vous portiez très haut un témoignage — celui de la qualité dans nos écoles militaires, des chefs et gradés qui, pour mieux instruire, donnent l'exemple.

Épouses, enfants, parents, vous pour qui désormais les jours ne seront jamais plus ce qu'ils étaient, amis et camarades, qui garderez fidèlement le souvenir de ceux que vous avez si bien connus — au-delà de votre douleur — au-delà de cette marque officielle de compassion que les forces armées de la France vous apportent par ma voix — au-delà du message qu'en votre épreuve je vous transmets au nom du Président de la République — au-delà des condoléances que vous adressent le Gouvernement et les commissions parlementaires de la Défense — au-delà de ce cérémonial militaire qui, par sa sobriété émouvante, traduit notre unanime émotion — que la pensée de ces morts nous confirme dans nos convictions et nous guide dans notre action.

La vocation militaire n'a rien de mystérieux. Elle traduit la volonté de donner un certain sens à la vie. Pour les uns, avec une conscience très claire des exigences nationales et du bien de l'État, pour d'autres, plus confusément peut-être, mais avec le même désintéressement et la même noblesse, il s'agit de mettre son corps et son esprit en état de servir une cause, qui est celle de la patrie française. Que le corps soit prêt à toutes les exigences de l'effort, de la coompétition, du danger, que l'esprit soit disposé à toutes les techniques et tactiques du combat, qu'au-delà du corps et de l'esprit l'âme soit ouverte aux risques d'un métier élevé par ses servitudes autant que par ses gloires au rang d'une vocation ! Françaises et Français, dans les peines et les joies, les soucis et les insouciances de la vie quotidienne, doivent savoir que leur fierté de femmes et d'hommes libres tient à de telles vocations et qu'aucun grand peuple ne peut subsister si chaque année ne jaillit de son sein des hommes de foi et de caractère, totalement disponibles à son service.

Ceux qui sont morts étaient de ces hommes-là !

En un temps où aucune nécessité de combat ne nous mobilise, où aucune menace directe, immédiate, n'apparaît sur nos têtes, on surprend ici et là des recherches sur la hiérarchie des valeurs humaines et sociales. Certains dont la mémoire est courte, et sommaire le jugement sur les réalités terrestres, s'interrogent même sur le meilleur usage de la liberté. Curieuses recherches et inutiles interrogations ! Depuis des temps très lointains, la réponse a été donnée et les génératiions qui avaient l'âge d'homme alentour des années 14 et 40 de notre siècle peuvent le confirmer sans peine. La première des valeurs, c'est la dignité humaine, et la première des vertus à son service, c'est le courage ; sans courage, point d'honneur ; sans courage, point de sens des responsabilités ; sans courage, point de foi ! Or, où il n'est point d'honneur, de sens des responsabilités, de foi, il n'est ni dignité humaine ni ardeur nationale pour l'assurer.

Jeunes sous-lieutenants qui veniez à peine de terminer votre temps d'école, instructeurs et moniteurs de l'école de Coëtquidan et de l'école de Pau, membres de l'équipage de l'air, vous apparteniez a la race de ces Français courageux qui font la France, et votre mort, dans notre souvenir, vous place au premier rang. Au moment où une profonde peine désespère celles et ceux qui vous étaient proches, et pour qui vous étiez les êtres les plus précieux ; au moment où une grave tristesse étreint le cœur de vos chefs, assombrit les jours de vos amis — nous éprouvons de votre mort une volonté plus ferme de mieux satisfaire aux impératifs qui furent ceux de votre vie trop brève : le bien de la Nation, qui ne vous oubliera pas — la liberté des citoyens, qui savent les obligations qu'ils vous doivent, à vous et à vos pareilss, et la gloire d'une armée que votre mort renforce dans la connaissance de sa mission éternelle. 

 

Statut définitif du Noratlas 49 :

Liste des victimes :

Sous-Lieutenants de la Promotion Général Koenig (1970-1971) :

BERTHE François, 23 ans, marié, un enfant

BOJU Jean, 26 ans

CARTAL Bernard, 28 ans, marié

COULLEREZ Jean-Claude, 24 ans, marié, un enfant

DELARCHE Pierre, 26 ans

DEL TOSO Lionel, 25 ans, marié, un enfant

HÔME Jacques, 30 ans, marié, un enfant

DUCATILLION Gérard, 23 ans

ERBA Michel, 26 ans, marié

FLORI Jean-Marc, 25 ans

GUILLAMET Jean-Bernard, 24 ans

KERLEGUER François, 28 ans, marié, un enfant

LABRIET Bernard, 24 ans

LAFFITTE Jean-Paul, 24 ans

LANTERME Jean, 25 ans, marié

MÉGEVAND Albert, 27 ans, marié, deux enfants

PETERS Alain, 24 ans

PINA Alain, 24 ans

PY Yvon, 26 ans, marié, un enfant

ROUSSEAU Christian, 23 ans

SENSFELDER Bernard, 26 ans, marié, un enfant

TACHET Didier, 22 ans

ZANGARELLI Serge, 27 ans, marié, un enfant

Instructeurs de l'ESM de Saint-Cyr et de l'EMIA de COËTQUIDAN :

Capitaine MALLET Henri, 105 sauts, chevalier de la Légion d'honneur, quatre citations, blessé au combat, 39 ans, marié, deux enfants

Lieutenant RÉMY Michel, 327 sauts, une citation, blessé au combat, 32 ans, marié, deux enfants

Adjudant ABDI Mohamed, 29 ans, marié, deux enfants

Adjudant SION Christian, 28 ans, marié, deux enfants

Maréchal-des-logis-chef CARLU Joël, 26 ans, marié, un enfant

Maréchal-des-logis-chef GRUSELLE Noël, 21 ans

Sergent-chef PICCERELLE Georges, 173 sauts, 30 ans, marié, un enfant

Sergent-chef TONDEUR Marc, 21 ans, marié, un enfant

Maréchal-des-logis, PERRON Patrice, 21 ans

Instructeurs de l'Ecole des Troupes Aéroportées de Pau (ETAP) :

Capitaine BUISSON Michel, 161 sauts, chevalier de la Légion d'honneur, quatre citations, 38 ans, marié, deux enfants

Adjudant SERGENT Georges, 277 sauts, 31 ans, marié, 3 enfants

Membres d'equipage de l'Escadron de Transport 02/063 de la BA119 de Pau :

Lieutenant GALICE Claude, premier pilote, 2498 heures de vol, 93 missions de guerre, une citation, 34 ans, marié, un enfant

Adjudant HAVET Michel, mécanicien, 1471 heures de vol, 32 ans, marié

Sergent DUBOSQ Jean-François, second pilote, 433 heures de vol, 23 ans, marié

 

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