La Commune de Saint Brice Courcelles dispose également d’un bâtiment dont une pièce est inscrite aux monuments historiques, le Château de Courcelles, situé au 15 rue Sorbon. Le château de style néo-classique date de 1831 et sa restauration dans le style d’origine de 1920.
Monsieur Jobert-Paquot a fait bâtir sa demeure par un architecte de Paris, qui lui a fait plutôt un petit palais qu'une maison de campagne. Cet architecte de Paris est Antoine-Martin Garnaud, il est prix de Rome en 1817. À Courcelles, il décida donc de construire une maison néoclassique sur un plan rectangulaire ayant une élévation sur deux niveaux. Les façades possèdent des percements réguliers de trois groupes de trois, rythmés par des colonnes surmontées de pilastres. La travée centrale est surmontée d'un fronton et forme un léger avant-corps.
Endommagé lors de la Première Guerre mondiale, il fut restauré en 1920, il est entouré d'un parc et ses façades, son salon du rez-de-chaussée et les toitures sont inscrites en 1999.
Plusieurs propriétaires se succèdent jusqu’en 1857 où Pol Marguet, notaire à Reims en fait l’acquisition. Ses descendants en resteront propriétaires jusqu’en 2017.
En août 1870, Courcelles fut témoin d’un événement capital : l’empereur Napoléon III fut logé dans la propriété Senart (maison détruite en 1918), le château de Courcelles accueillit le général Mac-Mahon et son état-major et le château de la Malle reçut le prince Murat et ses officiers. C’est à Courcelles qu’il fut décidé que l’armée française se dirigerait sur Metz pour délivrer l’armée du général Bazaine.
Le 2 Septembre c’était le désastre ! Napoléon III était fait prisonnier, avec plus de 80 000 hommes à Sedan. A Paris, la République était proclamée.
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