La CHARPAGNE
Une petite maison sympa rencontrée sur le chemin de la route...
Vous trouverez facilement les coordonnées en étudiant ces textes... :
- Je songe une chose : si vous faisiez habiller votre valet en médecin ? Il n’y a rien de si facile à duper que le bonhomme.
- Ah ! pour dix pistoles, je ne dis pas que je ne sois médecin ; car, voyez-vous bien, Monsieur ? Je n’ai pas l’esprit tant, tant subtil, pour vous dire la vérité ; mais, quand je serai médecin, où irai-je ?
- Va-t’en vite ; je vois bien que cette maladie-là reculera bien les noces.
- Où est-il donc ?
- Tant pis ! c’est une marque que vous ne vous portez pas bien. Sentez-vous de grandes douleurs à la tête, aux reins ?
- J’étais là dedans avec le plus savant homme.
- Vous vous moquez, Monsieur Gorgibus. Je n’en prendrai pas, je ne suis pas un homme mercenaire. Votre très humble serviteur.
- ...
- Je ne sais ce qu’aura fait Sganarelle : je n’ai point eu de ses nouvelles, et je suis fort en peine où je le pourrais rencontrer. Mais bon, le voici. Hé bien ! Sganarelle, qu’as-tu fait depuis que je ne t’ai point vu ?
- Merveille sur merveille ; j’ai si bien fait, que Gorgibus me prend pour un habile médecin. Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l’air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu’elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l’aller voir commodément.
- Je vous serai bien obligé, Monsieur Gorgibus.
- Qu’on ne m’en parle plus ; mais voyez l’impudence de ce coquin-là, de vous aller trouver pour faire son accord ; je vous prie de ne m’en pas parler.
- Il faut que j’avoue que je n’eusse jamais cru que Sganarelle se fût si bien acquitté de son devoir. Ah ! mon pauvre garçon, que je t’ai d’obligation ! que j’ai de joie ! et que...
- Il n’y a rien que je ne fasse pour votre satisfaction : vous allez entendre de quelle manière je le vais traiter. Ah ! te voilà, coquin. - Monsieur mon frère, je vous demande pardon, je vous promets qu’il n’y a point de ma faute. - Il n’y a point de ta faute, pilier de débauche, coquin ? Va, je t’apprendrai à vivre. Avoir la hardiesse d’importuner M. Gorgibus, de lui rompre la tête de ses sottises ! - Monsieur mon frère... - Tais-toi, te dis-je. - Je ne vous désoblig... - Tais-toi, coquin.
Donc je me tais !!!
En cas de problème, trouvez-en un qui volera à votre secours !!!
Cache créée par TontonFanfois et adoptée par le Lynx36. Merci pour cette découverte.