Les communes des Deux-Sèvres est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.
Basé sur la participation volontaire, le principe de la série est simple : le premier qui le désire se propose pour poser une cache dans la ou les communes de son choix, selon les préconisations suivantes :
En Deux-Sèvres, il y a 305 communes, à vous de jouer...
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Le nom de Vernoux vient de « verne », mot d'origine gauloise désignant l'aulne. Le suffixe lui-même du nom latin, vernolium, est d'origine celtique. On est dans un lieu d'habitat fort ancien. La forme normale devrait être Vernou. Au 11e siècle l'église de Vernoux est donnée par l'évêque de Poitiers à l'abbaye de Bourgueil (37) qui avait été fondée à la fin du 10e siècle. En 1102 l'évêque Pierre II confirme à Bourgueil la possession de l'église de Vernoux.
Pour comprendre les dispositions de l'église il faut en faire le tour. On aura bien vu d'emblée qu'elle était primitivement entourée du cimetière, dont il reste sur la place une chapelle funéraire et un morceau du mur dans lequel se cache encore une croix de pierre. En vient la pierre tombale de l'abbé François Codeau, né le 16 germinal 1800, mort le 21 février 1874, curé de Vernoux de 1828 à 1874 : elle est insérée à droite de la porte latérale sud. Les travées de l'église sont contrebutées par des contreforts dont l'un est différent des autres. Continuant notre tour par le chevet oriental, on verra les traces de deux larges baies gothiques flamboyantes avec traces de remplages. Elles mesurent plus de trois mètres de largeur et devaient donc éclairer superbement le chœur et ses deux parties puisqu'il n'y a pas de baie axiale. En poursuivant le long du mur nord, on verra dans la troisième travée à partir de l'est une porte romane en plein cintre, murée avec deux chapiteaux à deux têtes d'angle ; au centre on a inséré un autre chapiteau à tête humaine. À l'ouest, le clocher-porche, dont l'étage des cloches est ouvert par deux fenêtres de style roman par côté, a une courte toiture. La porte a quatre voussures en arc brisé. On ignore tout des dispositions de l'église romane, dont les restes d'une porte romane conservés dans le mur nord, à l'extérieur, sont le seul témoin.
Il y a eu reconstruction de la partie orientale à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. Les deux travées orientales sont voûtées en croisées d'ogive octopartites, avec clés de voûtes armoriées. Les nervures des ogives prennent naissance directement dans les colonnes sans l'intermédiaire de chapiteaux, comme on le trouve au début de la Renaissance, par exemple à l'église SaintPorchaire de Poitiers, agrandie au début du 16e siècle avec un plan en deux nefs (comme ici à Vernoux). Saint-Porchaire était aussi un prieuré-cure de Bourgueil. L'exemple de cette organisation originale de l'espace religieux a été donné par l'église dominicaine Saint-Jacques de Toulouse (13e siècle) où une des nefs était pour les fidèles, l'autre pour les frères dominicains. En 1878 la sécurité des paroissiens fit obligation de démolir de fond en comble ce qui restait de l'église romane. On construisit alors, dans les années 1880, trois travées carrées (environ 6 m de côté) dans chacune des deux nefs correspondant aux deux travées orientales de la fin du Moyen Âge. On a ainsi un plan comprenant le clocher et deux nefs égales avec cinq travées carrées, voûtées de la même façon et de mêmes dimensions (trois modernes et deux du 15e ou du début du 16e siècle).