Outre le geocaching, que j'ai débuté il y a 1 an, j'ai une autre passion : la musique.
Ecouter, bien sûr, mais pas seulement : j'ai appris le cornet à pistons à 6 ans 1/2, j'ai eu ma trompette pour mon bac, à 18 ans, et je dépannais en jouant du bugle quand il y en avait besoin.
Puis est venue l'heure de la retraite pour la chef, et pour moi l'heure de fonder une famille. J'ai ainsi mis ça de côté pendant une petite dizaine d'années.
Et puis avec l'âge, les enfants grandissant, et ma situation familiale évoluant, j'ai voulu refaire de la musique.
Un peu de recherches sur internet pour trouver une harmonie, quelques heures de répétitions chez moi pour retrouver les sensations, et j'ai repris dans l'harmonie "Les amis réunis" de Pont-à-Marcq. Et quel plasir ! On ne se prend pas la tête, et des morceaux qui me parlent, qui me conviennent.
Alors j'ai travaillé mon instrument comme jamais, j'écoutais des morceaux sur youtube, et la passion est revenue vite, et tellement plus forte.
Puis j'ai décidé d'apprendre un nouvel instrument, et j'ai choisi le cor d'harmonie. Mais pour compliquer la tâche, j'ai choisi de le faire en autodidacte (avoir internet, ça aide). Pas facile, surtout que la trompette et le cor ne sont pas dans des tonalités voisines (si b pour la trompette et fa pour le cor). Alors j'ai travaillé, travaillé et travaillé.
Tu as besoin d'un trombone ? Alor sje me lance, mais avec un trombone à pistons.
J'ai vu des vidéos, et les timbales, ça me tente bien. 1 cours (car c'est quand même particulier les percussions), et c'est parti.
Et puis il y a ce morceau, tellement fort, que j'ai proposé "the day after .. don't forget", et avec un hautbois, ce serait tellement mieux, alors j'essaie, toujours en autodidacte.
Et pour compléter tout ça, je dirige maintenant une formation, "les amis molette", qui permet à des jeunes musiciens un peu plus âgés, qui ont commencé la musique sur le tard ou qui ont changé d’instruments, de trouver un ensemble dans lequel s’épanouir.
D'ailleurs, si vous avez déjà vu mon tampon et mon géo-logo, vous avez pu constater la police particulière utilisée. Il s'agit de de la police "Broadway Copyist Text Ext", qui est principalement utilisée par les musiciens pour écrire des partitions.

Vous avez donc l'explication pour la création de cette cache.
Pourquoi ce lieu ? Car nous donnons régulièrement des concerts dans la salle Casadesus qui est juste à côté.
Mais assez parlé de moi, et passons à l'énigme et à sa résolution.
Les coordonnées sont sous la forme N 50° 31.ABC' E 003° 06.DEF'.
A vous de retrouver à quoi correspondent ces lettres en répondant aux questions suivantes :
A : La distance musicale élémentaire est le comma qui correspond à la plus petite hauteur de son que l'oreille humaine peut distinguer.
Il correspond approximativement à l'écart de fréquence entre un LA à la fréquence X (en Hz) et un LA à Y (en Hz).
Il n'existe pas de signe pour représenter les commas. De plus la plupart des instruments ne peuvent pas jouer ces sons (voir instruments tempérés). Toutefois le comma est une réalité sonore qui est fondamentale dans l'étude de la musique.
Soit Z le nombre de commas dans 1 ton.
A = Z – (Y – X) – 2
B : On qualifie d’intervalle la distance qui sépare deux notes.
L’intervalle peut être plus ou moins grand, tout dépendra en fait de la distance qui sépare les notes qui le composent. Cette distance, on peut la mesurer avec précision grâce aux tons et aux demi-tons. (Dans la vie de tous les jours, vous allez utiliser les mètres et les centimètres pour mesurer une distance, eh bien en musique ce sera les tons et les demi-tons).
Et si je vous disais qu’il existe en musique un intervalle interdit ? Un intervalle qui a été prohibé pendant des siècles car on considérait qu’il pouvait invoquer le diable une fois joué. Cet intervalle n’est pas une légende. Il existe bel et bien. Il est connu comme « l’intervalle du diable »
Objet de tous les fantasmes, il est de loin l’intervalle le plus connu et le plus énigmatique de tous. Il a fasciné les compositeurs pendant des siècles et a marqué de son emprunte l’histoire de la musique. Du classique au heavy metal en passant par le jazz et le blues, il a été utilisé dans tous les styles et à travers toutes les époques.
Soit B le nombre de tons dans cet intervalle - 3.
C : On appelle « note sensible » cette note car elle a un mouvement d’attraction ascendant vers la tonique.
Soit C le degré de la tonalité auquel elle correspond.
D : Les clés sont situées en tout début de portée. La clé est le tout premier élément de la portée.
Les différentes clés vont déterminer la position des notes de musique sur la portée.
Soit D le nombre de clés existantes, mise à part la plus connue, la clé de sol (attention, ne pas confondre avec le type de clé !).
E : En musique, dans le solfège, un dièse est un symbole graphique (♯) appartenant à la famille des altérations et dont la fonction est d'indiquer, sur la partition, que la hauteur naturelle de la note associée à ce dièse doit être élevée d'un demi-ton chromatique.
Il existe deux méthodes pour déduire la tonalité à partir de l’armure. Selon si nous avons des dièses à la clef ou si nous avons des bémols, nous appliquerons l’une ou l’autre de ces méthodes :
- Si l’armure est constituée de dièses, la tonique se trouve un demi-ton au-dessus du dernier dièse qui est à la clef.
- Si l’armure est constituée de bémols, la tonique est l’avant dernier bémol à la clef.
Soit E le nombre de dièses qu’il y a à l’armure dans une gamme de RE MAJEUR.
F : Soit F le nombre de bémols qu’il y a à l’armure dans une gamme de MI b MAJEUR.