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Le Lavoir de Vielmanay Traditional Cache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour tombapt3007,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 8/24/2021
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Le remarquable lavoir de Vielmanay – Patrimoine vernaculaire de Vielmanay – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le remarquable lavoir de Vielmanay est une idée originale que cette municipalité a mise en œuvre. Ce lavoir a été transformé en Musée de la lavandière. Le lavoir est de plan rectangulaire ainsi que son bassin, qui est bordé de belle margelle.
Leurs rôles avec leurs outils, des lavandières en actions (mannequins), tout a été pensé, rien n’a été oublié, le tout dans un agréable village à découvrir ! Le musée du lavoir, une activité pratiquée par nos grand-mères, elles devaient aller au lavoir pour laver le linge de la famille. Un moment de travail et d’échanges, l’occasion pour les femmes de se retrouver et de parler de leur quotidien. Vielmanay est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne.

L’association Mémoire d’antan de Vielmanay permet à tous les visiteurs de s’offrir une balade enrichissante dans la mémoire de ce village.

Un lavoir est un bassin alimenté en eau naturelle, qui a pour vocation le lavage du linge. Très souvent public, et gratuit. À l’origine, le lavoir est une pierre plate ou une simple planche posée au bord d’un cours d’eau, d’une mare ou d’une source, sans abri. La pollution, les épidémies, l’hygiène entraînent le développement de constructions spécifiques à la fin du XVIIIe siècle. le Parlement à voter une loi le 3 février 1851, qui accorde une subvention à hauteur de 30 % pour la construction de lavoir couvert,  il est dit « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps. Le lavoir reste d’usage jusqu’à la moitié du XXe siècle, dans les villes où  l’eau n’est pas polluée, mais leur utilisation est progressivement abandonnée au cours de ce siècle.

Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les copines se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait. Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge les amenaient au lavoir. il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes. Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté, entretenu et sauvegardé. La préservation du patrimoine passe aussi par l’émotion qu’il suscite.
Il fallait faire plusieurs voyages dans la journée (parfois plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays) pour pouvoir emmener les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse. La brouette (la beurouette en patois morvandiau) n’était pas d’une grande capacité.
Le coffre, le Cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse (ou parfois caisse, ). Renforcé avec des chiffons ou de la paille, et calé au bord de la pierre à laver, il permettait à la lavandière de se mettre à genoux.
Le battoir à linge: on l’appelle le tapoir, en patois morvandiau le tapoué. La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec énergie: elles tapoueillaient !
La planche à laver: on l’utilisait lorsque l’ont lavait à la rivière ou à la fontaine: elle remplaçait la pierre à laver du lavoir.
Le chevalet: fabriqué en bois, il permettait de suspendre provisoirement le linge et de le faire égoutter.
Le savon: qui va naturellement servir à décoller la crasse, à détacher le linge sale, n’est pas n’importe lequel: le gros savon de Marseille, conditionné en forme de gros cube.
On pouvait également utiliser la saponaire, appelée aussi herbe à foulon (dans certaines régions, les foulons piétinaient foulaient au pied – la laine dans des bassins), dont les racines ont particularité de faire de la mousse.
On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau.
La brosse: la fameuse brosse à chiendent, faite pour qu’aucune tâche ne lui résiste.
Certains étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment. Cette définition du terme lavoir a été éditée par Monsieur Claude Augé en 1905, auteur du dictionnaire complet illustré de 1889.

Additional Hints (Decrypt)

Ra unhg à tnhpur qr y'rageér qrf negvfgrf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)