🦀 CANCER PAGURUS 🦀
Parmi les différentes espèces de crabes qu’il peut qualifier, le terme "tourteau" est généralement utilisé pour désigner le tourteau commun, également appelé dormeur. Particulièrement apprécié pour sa chair, ce crustacé pourra se savourer de bien des façons. Victime de son succès, le tourteau est de moins en moins présent sur nos côtes. Pourtant, il était auparavant présent presque partout sur les rivages européens. On le trouvera d'ailleurs aussi bien à marée basse entre des rochers, qu'à plus de 200 mètres de profondeur. Dorénavant, celui qu'on appelle crabe dormeur est l'un des crustacés les plus pêchés en Europe. Pour préserver l'espèce, les spécimens doivent cependant respecter une taille minimale. Le tourteau commun est l’une des quatre espèces de crustacés désignées sous ce nom. Il existe également le tourteau jona, le tourteau poïnclos et le tourteau rouge du Pacifique. Toutefois, c’est bien le crabe dormeur qui est le seul représentant de son espèce sur nos étals.
Comment choisir son tourteau ?
N'hésitez pas à le soupeser pour vous assurer de son poids. Pour une chair plus goûteuse, préférez un spécimen léger et dont la couleur du dessous est brune. S’il constitue le plat unique, optez pour un crabe dormeur d'environ 800 grammes par personne. Pour le cuire, il faut porter de l'eau salée à ébullition, avant d'y plonger son tourteau. Une fois que l'eau se met de nouveau à bouillir, laissez cuire pendant environ une dizaine de minutes (pour un crabe d'un kilo). Une fois cuit, sortez-le, et laissez-le à l'air ambiant en le recouvrant d'une serviette humide. Pour éviter que ses pinces se détachent, vous pouvez également plonger votre tourteau dans de l'eau froide vinaigrée pendant environ deux heures, avant de le faire bouillir. Le tourteau sera délicieux nature, accompagné de beurre et de mayonnaise, ou d'un aïoli. Pour un plat plus copieux, n'hésitez pas à l'accompagner de pommes de terre. Les cordons-bleus pourront aussi le préparer en velouté, en farce, ou même réaliser des pinces gratinées.
LE SITE
Le cap chauve
La pointe de la Cacau, ou pointe Cacau, a été un haut lieu de l’exploitation de la pierre de Cassis, matériau de construction prisé avant l’arrivée du béton. Les activités d’extraction de cette précieuse roche commencent dès l’Antiquité, mais ce n’est qu’autour de 1720 qu’elles prennent un tour industriel.
Comme à Port-Miou, deux types d’exploitation vont alors se côtoyer : celle, artisanale, et qui se mécanisera progressivement, de la pierre avec taille pour les usages domestiques et le BTP ; et celle, industrielle, du broyage du calcaire pour des usages chimiques.
À partir de cette époque, les carrières ne cesseront d’accueillir un nombre croissant d’ouvriers, et ce jusqu’au XXe siècle. Cet élan industriel a progressivement arasé la topographie des lieux. La pointe Cacau tirerait d’ailleurs son nom du provençal cap cau, le « cap chauve ».
Jardin de vestiges
La pointe Cacau porte de nombreux vestiges de son riche passé industriel. Les trémies en sont le plus bel exemple, mais d’autres traces ont subsisté jusqu’à aujourd’hui : c’est le cas d’un nombre important de blocs de pierre encore présents sur le site.
La presqu’île abrite également des vestiges d’une ancienne batterie militaire de l’époque napoléonienne.
Ligne de démarcation
C’est sur la pointe Cacau que se situe la limite administrative entre les villes de Marseille et de Cassis, départageant quasi équitablement la presqu’île pour chaque commune ! À l’ouest, côté Marseille (9e arrondissement), on est mitoyen de la calanque de Port-Pin et on distingue l’entrée de la calanque d’En-Vau. À l’est, côté Cassis, de magnifiques points de vue s’ouvrent sur la calanque de Port-Miou et, au loin, sur le cap Canaille.
LA CACHE
♋ Posée lors d'un challenge amical proposé par Jalapeñø : défi zodiaque du Cancer de Phiphi13. ♋
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LE TERRAIN
Cotée T4.5, cette activité requiert vigilance, lucidité et attention de tous les instants : pour un accès terrestre, le relief est escarpé et il y a une petite portion de désescalade pour accéder au point de mise à l'eau le plus proche. Nul besoin d'équipement spécifique pour un l'accès final, si ce n'est un maillot de bain, une paire de chaussons aquatiques et des gants : les rochers sont coupants comme des rasoirs par endroits. Un accès par la mer est toujours possible. Renseignez-vous préalablement sur les conditions météorologiques et d'accès aux massifs. Les informations diffusées ici ne peuvent en aucun cas se substituer à une connaissance approfondie du milieu et de ses pratiques. Ne partez jamais seul.
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