La seigneurie de Brécourt appartenait à la famille Jubert depuis 1531. réunissant ainsi les Seigneuries voisines de Douains et de Brécourt.
Jean Jubert, en 1635, fit alors édifier l'actuel château de Brécourt.
Lors de la révolution, Mme de Bouville était dame de Brécourt, Saint-Vincent et Douains.
Le 13 juillet 1793. Une armée de fédérés, constituée de régiments divers, provenant de Caen souhaitent menacer l’approvisionnement de Paris en bloquant la vallée de la Seine. La journée est très chaude et les 3000 hommes, qui sont partis d'Evreux, s'installent pour bivouaquer aux abords du château de Brécourt.
Leur chef, Joseph de Puisaye, est malade et il profite de cet arrêt pour retourner chez lui, tout près de là, au château de Menilles.
De son côté Humbert, commandant les troupes Jacobines venues de Paris et à Vernon, apprend que l'armée de Puisaye bivouaque à Brécourt.
Le lendemain, à l'aube, avec 1200 hommes, il avance et fait donner son artillerie: « trois coups de canon éclatent et un boulet vient briser, au-dessus de la tête des fédéralistes, les branches d'un pommier. C'en fut assez pour décider du sort de la campagne. Bientôt l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie se mêlant, se confondant, se bousculant, n'écoutent plus d'autre inspiration que celle d'une panique irrésistible et cherchent leur salut dans un sauve qui peut général.
La fuite tourne en déroute. Sauf un blessé, il n'y a eu aucune victime à ce "combat" connu localement sous le nom de "bataille sans larmes". Elle est pourtant décisive, car elle sonne le glas des prétentions fédéralistes".
Vue arrière du château
Le château de Brécourt a été un hotel quatre étoiles de 1979 à 2009 il faisait partie de la chaine « Relais et Châteaux » il est toujours la propriété de M Philippe Savry
En savoir plus