Etes-vous taphophile ? du grec taphos signifiant tombe, et philie désignant l’amour.
Le taphophile est une personne passionnée par les cimetières, qu’il s’agisse de leur histoire, de leur architecture ou encore de leur atmosphère singulière.
Voici une série de caches à proximité des cimetières. Prenez le temps de les visiter ! On peut y trouver des sépultures plus originales les unes que les autres, des épitaphes étonnantes, mais aussi des images, des objets, des matériaux qui rendent chaque endroit spécial. Les cimetières sont des ensembles d’histoires personnelles, témoins du souvenir de notre histoire commune.
Un cimetière est un terrain public et sacré où, après une cérémonie, l’on enterre les morts dans des tombes individuelles ou familiales où leur souvenir est généralement signalé par un monument, des symboles ou des inscriptions.
Dans les pays occidentaux, depuis le début du XIXe siècle, les cimetières sont divisés en concessions cadastrées auxquelles on accède par des allées. Chacune est louée ou vendue à une personne ou à une famille, qui peut y construire une tombe ou un caveau.
Certains cimetières donnent l’impression de reproduire la ville avec ses quartiers riches et ses quartiers pauvres. Les fosses communes, longtemps le lot des morts sans famille et des indigents, sont maintenant réservées aux personnes non identifiées tuées lors de catastrophes ou d’épidémies importantes.
Selon les cultures et les époques, les cimetières, comme les tombes d’ailleurs, sont plus ou moins monumentalisés et sacralisés. Le culte catholique est caractérisé par des tombes de pierre de marbre, imposantes et ornées d’inscriptions, alignées entre allées de schistes ou de graviers. Dans les pays de tradition catholique, le jour des Morts est la Commémoration des fidèles défunts et est marqué le 2 novembre. Ce jour-là — ou la veille, la Toussaint — on dépose sur les tombes des fleurs naturelles ou en plastique, en céramique ou peintes sur des émaux.
« Au début des années 1840, le cimetière médiéval, qui se trouvait près de l’église, fut transféré à l’écart du village, sur la route de Martigné. Ce transfert s’explique par les lois de salubrité publique promulguées au début du siècle et qui imposèrent le déplacement des lieux de sépulture à l’écart de toute habitation. Un monticule artificiel de terre et de pierre se trouve au centre des tombes. Surmonté d’une croix provenant de l’ancien cimetière ainsi que d’un autel, il fut édifié à la demande de l’abbé Fautrard dans les années 1880. Par la suite, les prêtres de la paroisse se firent enterrer autour de cette croix. » Source « Laissez vous conter le bourg de Sacé – Villes et pays d’Art et d’Histoire »
