L’église, de style roman, est construite en granit, elle remonte pour son ensemble, au 13 ème siècle. Elle est bâtie en pierre de taille provenant des carrières du pays. Elle comprenait primitivement une longue nef unique, un chœur à chevet plat et un porche très vaste, ajouré sur 3 faces, précédent un petit portail à colonnettes. Les chapiteaux du cœur sont ornés de feuillages. Les voûtes de la nef ont été refaites au 14 ème siècle. Le porche s’orne d’un bas-relief du 16 ème siècle représentant Saint Jean tenant un calice, la Vierge tenant l’enfant, et un autre saint. Au-dessus du porche, le clocher est formé de 2 étages d’arcatures, le second étant ouvert par 4 fenêtres geminées. Du côté nord, se trouve une chapelle seigneuriale. Au 17 ème, 4 travées de bas-côtés ont été construites à la suite de cette chapelle. A la fin du 15 éme, une chapelle seigneuriale fut construite côté sud.
Au-dessus du porche, à l’intérieur de la nef : une croix de Malte (non centrée bien qu’unique). De nombreuses croix sont présentes, vraisemblablement templières ( rouges).
Elle a été reconstruite au XIII ème siècle sur une église plus ancienne, sous l’influence des religieux de l’abbaye de Déols. Adjonction et remaniements au XV ème et suivants, en particulier fin XIXème. Restauration de 2002 à 2009, grâce au Legs Jean Ravaud et à des fonds publics (Région et Département).
En 1869, la tour du clocher étant toujours dépourvue de flèche, le conseil municipal vota une imposition extraordinaire pour cette construction.
Elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (12 juin 1926) pour son bas-relief.
On honorait dans cette église Saint Antoine l’Ermite. La messe de Saint Antoine, fin janvier, est toujours dite ici. Aujourd’hui, l’église a pour patron Saint Aubin (né en 468).