Skip to content

Monjavoult, Eglise Saint-Martin Traditional Geocache

Hidden : 6/20/2021
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Eglise de Montjavoult: Lieu de tournage des "Aventures de Rabbi Jacob" (Gérard Oury, 1973)

aaaaaaaaA la fois plaidoyer antiraciste, satire de la haute bourgeoise précieuse et déclencheur imparable de rire, la scène des "Aventures des Rabbi Jacob" tournée devant l'église de Montjavoult est incontestablement devenue culte. Victor Pivert (Louis de Funès) est un industriel parisien raciste, colérique et râleur. Après avoir conduit comme un chauffard en montrant sa xénophobie naturelle, il se retrouve coincé dans un embouteillage devant l'église de Montjavoult pour cause de mariage. Impatient, implorant le gendarme (Clément Michu) d'accélerer la manifestation, il est tout simplement horrifié en voyant sortir de l'église deux jeunes mariés de couleurs de peau différentes ! "Vous avez vu la mariée ? demande-t-il au militaire, elle est noire ! Elle n'est même pas café au lait, elle est noire, et puis lui il est blanc !" Médusé, le gendarme ne semble pas même comprendre la consternation de Pivert, qui presse aussitôt les invités à dégager les lieux.

Montjavoult, église Saint-Martin

La butte de Montjavoult, qui domine de ses 207 mètres le plateau du Vexin français, ( c'est le point le plus haut de toute l'Ile de France, depuis le parvis on peut appercevoir les tours de la Defense) a été l’objet d’une occupation très ancienne . Des témoins des époques préhistoriques, gallo-romaine ( temple de Jupiter) et du haut Moyen Age (nécropole) ont ainsi été reconnus et la dédicace de l’église à saint Martin suffit à elle seule à prouver l’implantation précoce d’une église au sommet de la butte. Assise sur un petit tertre qui en dégage bien la silhouette allongée que domine une massive tour de la Renaissance, Saint-Martin, possession de l’abbaye de Saint-Denis jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, est un édifice très complexe, à l’analyse passionnante.

Datant pour l’essentiel du 16ème siècle, il a en réalité pour base une église romane dont subsiste essentiellement le bas-côté nord mais qui peut être reconstituée grâce à l’analyse des maçonneries et de vestiges encore visibles dans les combles. Cette église, que l’on peut faire remonter au 11ème siècle, comportait une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept saillant avec clocher sur la croisée et un chœur de plan inconnu. Fait absolument exceptionnel pour la région, la nef et ses bas-côtés (seul celui du nord en témoigne aujourd’hui) étaient couverts de voûtes en berceau plein cintre, un type de couverture réservé habituellement aux chœurs et travées sous clocher. Dans les combles, le mur gouttereau nord a gardé son appareil en arêtes de poisson et des petites fenêtres à claveaux simulés.

Au 13ème siècle, un chœur à chevet plat de deux travées avec bas-côtés remplacera le chœur roman. Il servira de base, avec le transept roman, à la reconstruction presque totale de l’église, entreprise dans les premières années du 16ème siècle suite aux destructions – nombreuses dans la région – intervenues durant la Guerre de Cent Ans. Couvertes de voûtes d’ogives à profil prismatique retombant par pénétration dans les piles, ces parties orientales sont surtout remarquables pour leurs fenêtres flamboyantes et l’on admirera tout particulièrement le magnifique chevet plat, percé en son centre d’une immense fenêtre au réseau caractéristique de cette dernière période de l’architecture gothique.

Les travaux se poursuivront par la nef, dotée de nouvelles voûtes et flanquée au sud d’un très large bas-côté destiné à pallier l’étroitesse du vaisseau central, d’origine romane. Portées à la même hauteur afin d’ouvrir au maximum les volumes, les six voûtes retombent au centre sur deux piles à noyau circulaire et, vers le sud, sur des chapiteaux corinthiens qui appartiennent clairement à la Renaissance.

C’est de ce style que se réclament l’exceptionnel portail et le clocher, bâtis en dernier dans les années 1550. Semblable à un arc de triomphe avec sa voûte à caissons fermement encadrée par deux colonnes cannelées et une large frise sculptée, le portail est, tant pas sa composition que par le foisonnement de son décor, l’une des œuvres majeures de la Renaissance dans le Vexin avec ceux de Marines et de Gisors. Plus austère mais construite avec le même soin, la tour trouve son pendant dans celles de Chaumont-en-Vexin, Chars ou encore Notre-Dame de Pontoise.

S’il n’est pas à la hauteur de l’intérêt architectural de l’église, le mobilier compte néanmoins quelques éléments intéressants au premier rang desquels il faut inscrire une exceptionnelle Vierge à l’Enfant en pierre, du 14ème siècle, et la maître autel, provenant de l’abbaye de Marcheroux à Beaumont-les-Nonains. (2003).

 

Additional Hints (Decrypt)

zntaégvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)